La plante doit son nom à Sainte Véronique ( ou Bérénice), qui aurait recueilli un linge portant les traits du Christ et aurait, grâce à ce linge, guéri l'empereur Tibère de la lèpre. Or, la véronique officinale (Veronica officinalis) était utilisée autrefois en application sur les plaies des lépreux (d'où son nom familier d'herbe-aux-ladres - ce dernier terme étant synonyme de lépreux). Cet épisode n'apparait pas dans la Bible, on suppose qu'avec Marie Madeleine et d’autres, elle faisait partie des femmes qui ont entouré Jésus durant ses trois années de vie publique et l’ont accompagné sur le chemin du Golgotha. Depuis les débuts du christianisme sainte Véronique est vénérée et à défauts de textes saints la mentionnant, la piété populaire a transmis son histoire plus ou moins véridique.