4 Thermidor.
L'Almanach du "Père Gérard" qui doit être arraché.
Selon le calendrier républicain nous somme le 4 thermidor de l'an 232 (21 juillet 2024) et la journée est consacrée à l'ivroie ou ivraie comme nous dirions de nos jours. Il s'agir d'une plante sauvage ou cultivée originaire des régions tempérées chaudes d'Eurasie. .Plusieurs espèces ont une certaine importance en agriculture et horticulture, soit comme plantes fourragères (nommées Ray Grass en anglais), voire comme plantes à gazons d'agrément. De plus la surface des terrains de tennis « gazonnés » est parfois constituée d'ivraie, notamment à Wimbledon.
L'ivraie conserve cependant sa bien mauvaise réputation, elle symbolise à elle seule la "mauvaise herbe". Le mon de la plante, "Ivraie », vient du latin ebrietas, ivresse, reflétant les propriétés enivrantes attribuées à la plante, tandis que « zizanie » vient du grec zizanion, un mot d'origine sumérienne qui a pris le sens de division en grec, la plante étant considérée comme une «mauvaise herbe» semant la zizanie dans les champs de céréales. L'ivraie est bien documentée tant dans les sites archéologiques que dans les textes anciens (comme illustration dans la parabole du bon grain et de l'ivraie dans l'Évangile, voir en Matthieu 13 : versets 24à 30). Les graines de l'ivraie enivrante, appelée aussi herbe d'ivrogne, étaient souvent infestées par un champignon, Neotyphodium coenophialum (proche de l'ergot de seigle) qui produit des alcaloïdes toxiques causant des vertiges lorsque l'on consommait de la farine dans laquelle se trouvait mêlée cette plante6.
La parabole du bon grain et de l'ivraie en Matthieu 13 : 24-30 :
“Il [c'est Jésus imself qui parle] leur proposa une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
25 Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
26 Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
27 Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
28 Il leur dit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
29 Il répond : “Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
30 Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »”