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La Révolution Française à Nogent le Rotrou

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La Révolution Française à Nogent le Rotrou
  • Nogent-le-Rotrou et son district durant la Révolution française avec des incursions dans les zones voisines ( Sarthe, Orne, Loir-et-Cher voire Loiret ). L'angle d'attaque des études privilégie les mouvements sociaux et les archives locales et départemental
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12 février 2016

Jacques Pierre Michel Chasles ( 21 ) : maire de Nogent-le-Rotrou, conventionel, Montagnard, prêtre défroqué...

Chasles : A la Convention thermidorienne, la question des prisonniers.

Durant les quelques semaines qui suivirent le renversement de Robespierre et de ses amis, la majorité des Conventionnels poursuivit la politique du gouvernement révolutionnaire mais en tentant un certain assouplissement des pratiques de la terreur. D’ailleurs dès les 12 et 14 thermidor an II (31 juillet et 1er août 1794  ), la Convention, présidée par Collot-d’Herbois, député de la Montagne et un des principaux instigateurs du renversement de Robespierre, procédait au remplacement de Robespierre, Saint Just et Couthon au Comité de Salut public[1] et au complément du Comité de Sûreté générale, Lebas s’étant suicidé et trois autres membres ayant été exclus de ce Comité soit pour avoir été « compromis » avec Robespierre, comme le peintre David, soit pour être restés neutres au cours de la nuit du 9 thermidor, comme Lavicomterie et Jagot, tous trois députés Montagnards. Cependant, les députés de la Montagne furent presque systématiquement tenus à l’écart des nouvelles nominations. Au Comité de Salut public furent élus : Breard, Eschasseriaux, Laloi, Thuriot, Treilhard et Tallien ; cependant un seul de ces nouveaux élus, Eschasseriaux, faisait partie de la Montagne et avait figuré sur la liste de présentation soumise par Barère au choix de l’Assemblée, les autres ne siégeaient pas ou plus dans les rangs de la Montagne sauf Tallien qui devint rapidement un des principaux « réacteurs » de la Convention. Au Comité de Sûreté générale furent nommés : Legendre de Paris, Goupilleau de Fontenay, Merlin de Thionville, André Dumont, Jean-de-Bry[2] et Bernard de Saintes, soit deux élus de plus que de sièges vacants ! Tous ces nouveaux élus, à l’exception de Bernard de Saintes, étaient connus comme étant des proches de Danton ou des Girondins.

Jeunesse doréeMais très rapidement, Chasles prit conscience que l’ouverture des prisons ne profitait pas qu’aux patriotes opprimés.

Dans une lettre qu’il envoya au sans-culottes de Nogent-le-Rotrou, dès le 9 fructidor an II ( 26 août 1794 ) il semblait viser directement le nouveau cours des chose :

« frères et amis, encore une attaque de la part de mes ennemis, mais plus furieuse, plus inconcevable que toutes les précédentes ! je m’y attendois ; et jamais je ne me sentis si intrépide et si fier. j’oublie ma blessure et ma santé, pour soutenir l’assaut. oui, je le soutiendrai, en républicain sans reproche, et en soldat françois. il faut que je leur aye fait  prodigieusement de mal, à ces hommes qui ont juré ma perte, et qui disent hautement qu’ils en veulent à ma tête ! si j’avois, comme tant d’autres, capitulé avec l’aristocratie et trahi la cause du peuple, je vivrois en repos, j’aurois des amis, de l’argent et de la considération.  mais parceque je me suis constamment déclaré le défenseur et l’ami des sans-culottes, parcequ’en toute occasion je n’ai envisagé que l’intérêt général, au préjudice de toute mon existence, on me persécute avec un acharnement sans exemple ; et je m’en glorifie. non ; l’aristocratie ne m’arrachera pas un acte de foiblesse. elle pourra me frapper, me calomnier : mais elle n’abbattera mon courage et ne flêtrira mon cœur. Marat, mon héros et mon modèle, tomba sous le fer du monstre. je briguai, à la tribune des Jacobins, l’honneur de lui succéder. depuis cette époque, le modérantisme a les yeux fixés sur moi ; il épie le moment de se délivrer d’un antagoniste, aussi révolutionnaire que pur. ce moment seroit-il arrivé ? je suis tout prêt, mais quelque soit le dénouement de cette infernale intrigue, je continuerai, tant qu’il me restera un souffle de vie, à combattre pour la Vérité, la justice et le peuple. Je le répète avec orgueil : il faut que j’aye bien fait mon devoir de patriote et de représentant, pour avoir l’honneur d’une telle persécution. Chartres et Lille sont coalisés pour me perdre. les calomnies et les libelles pleuvent sur moi de toutes parts. les journaux me traitent et dénaturent mes opinions comme avant le 31. mai. tandis que ma blessure me retient dans ma chambre et dans mon lit, sans pouvoir communiquer avec ame qui vive, pas plus que si j’étois en arrestation, on va, de porte en porte, me peindre sous les couleurs les plus atroces. Vous savez ce que faisoient Gueroult et les Prêtres de Nogent : eh ! bien c’est ce qu’on fait aujourd’hui à la convention, aux Jacobins, et partout où je puis être connu. tout ceci, mes frères et amis, prouve clairement l’existence d’une nouvelle faction, à laquelle j’ai du déplaire : par mon énergie, ma pureté et mes principes. oui, elle existe, et nous la connoissons. je m’honore de son animosité. elle aura beau faire, et donner à l’aristocratie quelques instants d’avantage, le révolution n’en marche pas moins vers son terme, et les sans-culottes sauront, quand il sera tems, prouver à ces nouveaux ennemis, que nul ne pourra jamais les enchaîner ni les tromper.

pour revenir à moi, soyez parfaitement tranquilles. ma consciençe me dit que je n’ai rien à craindre : mon courage se félicite d’avoir cette nouvelle occasion de servir mon pays. ma conduite répond à mes calomniateurs. étranger aux factions et aux partis je ne vois que la chose publique, je ne combats, et ne suis attaqué, persécuté que pour elle. que me reproche-t-on ? rien. et que pourroit-on me reprocher ? on arrange des romans, où il n’y a pas un mot de vrai : on en inonde le public. quelques hommes superficiels y ajoutent foi, les aristocrates appuyent : mais la vérité, obscurcie pendant quelques minutes, reparoit plus brillante. le patriotisme et l’innocençe sont aux prises avec le crime et l’aristocratie. la victoire ne peut être douteuse : sans quoi, il faudroit s’envelopper la tête de son manteau et renonçer à la Vie. je compte sur votre estime. votre amitié me dédomage au centuple de la haine des aristocrates et des méchans. je serai toujours digne de mes frères de Nogent.

Salut.

Châles. »[3]

 

Dès le 26 thermidor an II ( 13 août 1794 ), il intervenait dans un débat à la Convention sur l’élargissement des prisonniers. Granet demanda  que si les « répondans » des personnes mises en liberté ne paraissaient pas que celles-ci fussent remises en état d’arrestation. Duhem intervint aussi pour demander des mesures de sévérité à l’égard de certains individus relâchés et soutint la proposition de Granet. Chasles intervient alors :« J’appuie les observations de Duhem, en ce qui concerne  Killemain et Debruny. Il est certains qu’ils ont été la cause de la levée du camp de César. Je savais aussi qu’ils étaient relâchés, j’en ai été très-étonné. Le fait déclaré par Carnot me semble si extraordinaire, que je demande que Carnot soit invité à venir s’expliquer à la tribune. » Cette proposition fut adoptée[4].

Le soir même aux Jacobins, Chasles revenait sur ce thème de l’élargissement des « aristocrates » et de l’oppression des patriotes. Au cours de cette séance, Bentabole demandait qu’aucun membre ne pût être admis dans la Société sans justifier de son attitude dans la nuit  du 9 au 10 thermidor et que cet arrêté fût envoyé aux Sociétés affiliées. Massieu et Réal appuyèrent la demande de Bentabole. Puis Réal dénonça l’aristocratie qui relevait la tête à Rouen et  faisait arrêter et chasser de la Société populaire les « patriotes les plus purs » sous l’accusation de robespierrisme. Chasles prit alors la parole pour dénoncer lui aussi l’aristocratie :

« Châles annonce que chaque jour les membres de la Convention reçoivent des détails affligeants sur ce qui se passe dans les grandes communes depuis le 10 thermidor. Les Sociétés populaires se remplissent de muscadins, d’aristocrates et de contre-révolutionnaires. Tous les patriotes sont accusés d’être les fauteurs de Robespierre, et sous ce prétexte on les persécute et on les opprime d’une manière aussi injuste et aussi barbare qu’en 1791 et 1792.

Dans les assemblées du peuple on leur refuse la parole, et quand les calomniateurs ont occupé pendant longtemps la tribune, le président lève soudain la séance pour les priver du droit de s’expliquer ; alors ceux-ci sont forcés de s’adresser aux citoyens des tribunes pour leur faire connaître la vérité, et aussitôt l’agent national ordonne qu’on dresse des procès-verbaux contre eux. On a poussé les choses à un tel point de tyrannie dans une commune qu’on a formé des enquêtes, et près de six cents aristocrates ont déposé et signé contre les plus purs patriotes. Il est des endroits où l’on ne craint pas d’attaquer, d’outrager la mémoire de l’immortel Marat. Il en est d’autres où l’aristocratie, non contente des chagrins amères dont elle abreuve les patriotes,  emploie contre eux l’arme de la séduction. Dans une commune elle a distribué 20,000 livres pour parvenir à son but.- Châles termine par demander que l’on entende à chaque séance des rapports sur les persécutions que l’aristocratie fait éprouver aux meilleurs citoyens, et que l’on s’empresse de rédiger l’adresse[5] arrêtée. »

Lequinio s’opposa à cette proposition, arguant que le meilleur moyen de faire cesser ces persécutions et de rétablir la correspondance entre les Sociétés affiliées et les Jacobins. Ensuite Bentabole demanda que « […] toutes les dénonciations qu’on vous fera à ce sujet [… la présence de robespierristes dans les Comités révolutionnaires …] soient aussitôt portées aux Comités de salut public et de sûreté générale. Châles combat cette proposition, en déclarant que la publicité est la sauvegarde de la liberté, et que, si la publicité n’avait pas été interdite aux Jacobins, jamais les patriotes n’auraient eu un tyran à punir et une idole à renverser. » Après quelques agitations la Société passa à l’ordre du jour[6].

Il intervint encore aux Jacobins, le 1er fructidor an II ( 18 août 1794 ), cette fois-ci pour prendre la défense d’un volontaire injustement condamné, selon lui, par le tribunal de la police criminelle de Paris, le 26 messidor an II ( 14 juillet 1794 ), soit avant la chute de Robespierre. Il  exposa les faits en ces termes :

« Quatre frères partent pour les frontières au commencement de la guerre actuelle : deux de ces braves patriotes succombent dans les champs de l’honneur, les deux autres se retirent après avoir perdu, l’un un bras et l’autre une jambe. Ce dernier obtient un ordre qui l’autorise à demander un habillement complet pour récompense de sa valeur guerrière ; il se rend au magasin et fait choix de l’habit qui lui convient, le tout avec l’agrément des préposés à la distribution : à peine est-il sorti, qu’un des agents court après lui, l’arrête et le traite de voleur en lui reprochant d’emporter des souliers qui ne lui appartiennent pas. Indigné d’un propos si outrageant, peu s’en fallut que ce volontaire n’apprît d’abord d’une manière très énergique à son lâche provocateur, que jamais on n’offense impunément un fier soldat républicain, il parvient toutefois à se rendre maître de son premier mouvement : comme il est plus expert dans l’art de se battre que dans celui de déchiffrer les écritures, qu’il ignore entièrement,  il prie un citoyen qui se trouve là de lui lire l’état des effets qu’il a droit de réclamer ; les souliers ne se trouvant point compris dans ledit état : soudain le volontaire les rend avec autant de bonne volonté qu’il les avait pris avec bonne foi. Eh bien, citoyens, ce brave défenseur de la Patrie, cet homme qui a scellé de son sang l’affermissement de la liberté, ce soldat à qui la Nation dans sa reconnaissance offre un habillement complet comme un léger dédommagement de la jambe qu’il a laissée sur le champ de bataille, ce soldat est dénoncé à la police correctionnelle ; et que fait-elle cette police correctionnelle ? Citoyens, écoutez et frémissez ! Elle condamne votre généreux défenseur à une détention ignominieuse, à une amande infamante ; et non contente de l’avoir abreuvé de toutes ces humiliations, elle le dépouille du droit sacré que ses blessures et ses pertes lui assurent aux récompenses nationales. »

Châles termina en demandant  des défenseurs officieux pour le volontaire dont il parlait, lesquels défenseurs seraient chargés de présenter une pétition à la Convention nationale en faveur de ce brave guerrier, et en outre de prendre des informations sur les membres du tribunal de la police correctionnelle. Lequinio appuya la demande des défenseurs officieux pour le volontaire, et proposa avant tout d’engager Châles à faire lecture du jugement,  jugeant convenable que la société ne portât aucune décision défavorable au tribunal, sans qu’elle fût convaincue auparavant qu’il y avait lieu à porter cette décision contre lui. A la suite de quelques légers débats, la dénonciation fut renvoyée au Comité des défenseurs officieux. »[7]

Le lendemain de la parution du premier numéro de son nouveau journal l’Ami du peuple, le 30 fructidor an II ( 16 septembre 1794 ), Chasles revenait assez longuement sur le thème de la persécution des patriotes, et plus particulièrement de lui-même, dans une lettre aux sans-culottes de Nogent-le-Rotrou  à la tonalité plutôt pessimiste, voire quelque peu fataliste[8] :

«  Paris, 30 fructidor, an 2e

 de la Répe une et inde

Egalité !...Sans-culotterie.

 

Châles à ses frères les

sans-culottes de Nogent.

Frères et amis,

Voilà encore une année de révolue !... elle a été parsemée d’événements, d’obstacles et de victoires. nos ennemis se flattoient bien d’en tirer plus d’avantages. ils avoient tout préparé pour la famine ; et nous ne sommes pas morts de faim. les factions se sont succédé avec rapidité : et leurs chefs ont péri sous le glaive de la loi. nous avons reconquis toute notre territoire. nous sommes dans la Belgique, nous menaçons la Hollande et le piémont… mais quand pourrons nous dire : l’aristocratie est enfin subjuguée : quand les aristocrates, qui sont nos ennemis du dedans, n’insulteront plus aux vertueux sans-culottes ? la révolution, n’en doutez pas, ne tournera jamais au profit de la royauté, des nobles et des prêtres. mais ces messieurs, ces nobles d’hier, qu’on appelle Bourgeois, travaillent à en recueillir les fruits. oui ce sont les Bourgeois qui font aujourd’hui la guerre aux sans-culottes. les Bourgeois sont par rapport à l’égalité ce que les émigrés de Coblentz sont pour la république. nous avons la république, et nous la conserverons, malgré les émigrés et les rois. de même, nous aurons l’égalité, malgré la Bourgeoisie. Vous savez que, par caractère et par principes, je n’ai jamais désespéré de nos affaires, lors mêmes qu’elles paroissoient dans le plus mauvaise état. depuis deux mois, les patriotes souffrent cruellement ; de toute part on se plaint de l’audace du modérantisme. je suis assailli de renseignemens à cet égard. j’en ai l’ame navrée. mais je ne me décourage point. quoique je sois attaqué moi-même, et de la manière la mieux combinée, la plus atroce et la plus injuste, je m’oublie tout entier, pour ne songer qu’à la chose publique et aux infortunés patriotes, sans défense et sans appui. plus tard, je l’espère, mes calomniateurs seront démasqués et punis. en attendant que ma santé, les affaires publiques et des circonstançes favorables me permettent de leur répondre, je m’abandonne à mon étoile, je fais des vœux pour le triomphe des sans-culottes, je mets la main à l’œuvre, je les seconde de tout mon pouvoir, et j’aime à me persuader qu’il est impossible que nous succombions dans une aussi belle cause. je sais qu’à Chartres et à Lilles où ma perte est jurée, on recueille des dénonciations, qu’on fait signer de porte en porte. je sais que tous mes ennemis, et j’en ai autant que de cheveux sur la tête, sont coalisés, et veulent profiter de l’embarras du moment. ils ne réussiront pas. il n’y a qu’un coup de pistolet qui puisse m’abattre. la justice nationale ne peut m’atteindre. je suis trop franc, trop loyal, trop droit et trop pur, pour que toute espèce de combinaison imaginée par la méchanceté et le mensonge, puisse me donner même l’apparence du crime. qu’on me dise quelle fortune j’ai amassée, quelle plaçe lucrative j’ai procuré à mes parents[9], à mes amis, enfin quel avantage personnel j’ai retiré, depuis 89, à la révolution. me voilà, après 5. ans de travaux, de contradictions, de combats et de victoires, avec une jambe cassée, une santé totalement délabrée, des ennemis sans nombre, des dettes, et la crainte de n’avoir pas sur mes vieux jours de quoi fournir à mes besoins… Vous savez tout cela, frères et amis, mais il est un bien qui remplaçe tous les autres, c’est l’espoir que vous serez heureux. soyez heureux mes amis, vous méritez de l’être : vous le serez, en dépit de l’aristocratie, des aristocrates et des riches, si vous restez fidèles aux principes de la justice, de la liberté et de l’égalité. union, et toujours union ! elle a fait notre force, lorsque j’étois avec vous. elle vous rendra éternellement invincibles. soyez donc unis. observez les loix. faites des vœux pour que la persecution contre les patriotes cesse enfin. surveillez vos ennemis. de la sagesse, de la prudence, de la mesure, et du courage.

                                             Salut & & &

                                                        Votre frère et ami

                                                                                     Châles. »

 



[1] Moniteur Universel, n° 315, Quintidi 15 thermidor an II ( 02/08/1794). P. 1239.

[2] Ce dernier démissionna le jour même suite à une accusation de Fayau : « […] Lorsque la Gironde voulut fédéraliser les départements, il parut une proclamation pour égarer l’opinion publique. Condorcet en était l’auteur. On dit que Jean-Debry l’avait signée. Je demande si cela est vrai ; car dans ce cas, d’après le principe qui repousse de la représentation nationale les suppléants qui seraient prévenus de fédéralisme, Jean-Debry ne pourrait rester dans un Comité chargé d’une partie du gouvernement. » Après une tentative de justification maladroite, Dubois-Crancé alla dans le même sens que Fayau, Jean-de-Bry démissionnait ce qu’accepta la Convention.

[3] Lettre citées dans Claude PICHOIS, Jean DAUTRY. Le conventionnel CHASLES et ses idées démocratiques. Aix-en-Provence , 1958. Pages  72-73.

[4] Moniteur Universel, n° 328, Octidi 28 thermidor an II ( 15/08/1794). P. 1347.

[5] Il s’agit de l’adresse aux Sociétés affiliées proposée par Bentabole.

[6] AULARD, F.-A. Recueil de documents pour l’histoire du club des Jacobins de Paris. Tome 6, page 336 à 338.

[7] AULARD, F.-A. Recueil de documents pour l’histoire du club des Jacobins de Paris. Tome 6, page 352 à 353.

[8] Cette lettre a été publiée aux pages 77 et 78 de l’ouvrage de  Claude Pichois et Jean Dautry. Le conventionnel Chasles et ses idées démocratiques. Aix-en-Provence : éditions Ophrys, 1958.

[9] La seule exception à cette règle énoncée par Chasles concerne son frère, Charles Henry Chasles ( 1772-1853 ) père de Floréal Michel, le futur géomètre, et d’Adelphe, futur député conservateur sous la restauration que nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer. Au cours de sa 428ème séance, le 23 ventôse an II ( 13  mars 1794 ), le Conseil exécutif provisoire, sur un rapport du ministre de la guerre, présente au Comité de salut public un état des agents prêts à participer  aux différentes armées.  Charles-Henry Chasles est nommé à l’armée du Nord. Les actes du Comité de salut public précisent : « Châles – a été présenté et cautionné par son frère, député. » F. AULARD. Recueil des Actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des Représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire. Paris, 1897. Tome 11, page 674.

 

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