Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La Révolution Française à Nogent le Rotrou

2 auteur portrait

La Révolution Française à Nogent le Rotrou
  • Nogent-le-Rotrou et son district durant la Révolution française avec des incursions dans les zones voisines ( Sarthe, Orne, Loir-et-Cher voire Loiret ). L'angle d'attaque des études privilégie les mouvements sociaux et les archives locales et départemental
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog

Le Pére Gérard

Le blog généraliste du
Voir le blog généraliste du "Père Gérard" : le Percheron Kibul.
Archives
5 mars 2016

Les cantons.

6 vue de NogentCréés par le décret du 22 décembre 1789 en même temps que les districts et les départements, les cantons ne disposèrent pas d’une administration spécifique. En fait ils ne furent qu’une circonscription électorale réunissant les assemblées primaires chargées de l’élection des électeurs du second degré ( les électeurs étaient choisis parmi les citoyens actifs payant au moins l’équivalent de dix journées de travail en impôt et ayant plus de vingt-cinq ans ). A partir de juillet 1790, la canton devint le siège du juge de paix et ce jusqu’en 1958.

Le district de Nogent-le-Rotrou était composé de six cantons : Authon-du-Perche, La Bazoche-gouët, Champrond-en-Gâtine, Frazé, Nogent-le-Rotrou, Thiron-Gardais.

6 Les cantons du districtCependant, la constitution de l’an III, les transforma en municipalités cantonales. Avec cette constitution, les communes de moins de 5 000 habitants n’avaient plus de municipalité, elles étaient regroupées par canton, dans chaque canton il n’y avait plus qu’une seule administration municipale. Celle-ci était composée d’un président élu par l’assemblée primaire cantonale et d’un agent et de son adjoint élus par les assemblées communales ; il y avait donc autant d’agents que de communes dans le canton, mais ceux-ci n’avaient plus tous les pouvoirs dont disposaient les maires auparavant. Enfin auprès de chacune de ces administrations municipales de canton, le Directoire nommait un commissaire du Directoire, qui par conséquent n’était plus élus comme l’étaient les Procureurs. Ce commissaire assistait à toutes les séances, requérait l’exécution des lois, avait accès à tous les bureaux, les dossiers et correspondances de l’administration municipale. Il était chargé de préparer toutes les délibérations, il était payé ce qui n’était pas les cas  des autres fonctionnaires municipaux du canton. Il pouvait requérir le juge de paix, la gendarmerie ou la force armée. Bref, il disposait de pouvoirs importants sans être élu.

 

Commentaires