Compte-rendu de la fête du 14 juillet 1791 dans le registre des délibérations municipales[1] :

« Le 14 juillet présent mois, le corps municipal composé de Mr Verdier, maire, MM. Vérité, Peltier, Pineau, de Mr le procureur de la Commune en assistance de secrétaire greffier, s’est rendu à l’hotel de ville sur les 10 heures du matin conformément à l’arrêté dudit corps en la séance du … à l’effet d’y recevoir les différents corps de cette ville invités, lesquels corps du district, du tribunal, des juges de paix rural et de la cité du bureau de conciliation, des notables et gendarmerie nationale s’étant rendu au dit hotel, un détachement de la Garde Nationale étant venu prendre les dits corps , se sont rendus au milieu de la troupe à l’hôtel de la Fédération dressé à cet effet dans le Mail ou le corps de la Garde Nationale les attendait et les a reçus, les tambours battant au champ, après quoi les corps susétablis, placés aux lieux qui leur étaient destinés à l’entour de l’Hotel le clergé y est arrivé processionnellement, y a célébré une messe suivie d’un discours qu’a prononcé Mr Collet procureur de la commune, d’après lequel discours Mr le Commandant de la Garde Nationale a prononcé à haute et intelligible voix le serment fédératif ainsi que le corps administratif et tout le peuple assemblé et ensuite tous les gardes nationaux ont fait le même serment par l’expression « je le jure », ensuite tous les corps, le clergé à leur tête après que le célébrant a eu entonné le Te deum, se sont retiré processionnellement et après que le clergé les eu quittés vis-à-vis l’Eglise, se sont rendus à l’Hotel de ville dans le même ordre qu’ils sont venus […] »