Le 23 décembre 1793 à Nogent-le-Rotrou : subsistances..
Le tridi trois nivôse an II, jour du bitume ( mardi 23 décembre 1793 ), la municipalité de Nogent-le-Républicain recevait une réquisition de 70 quintaux de grains que la ville devait fournir pour son propre approvisionnement, réquisition déposée par deux commissaires désignés par le district.
« Aujourd’hui trois nivos deuxieme année de la république Francaise une Et indivisible
Devant nous maire Et officiers municipaux de la commune de nogent le republicain
Sont comparus les citoyens pierre prudent père Coutelier Et jean Baptiste moulin Commissaires nommés par l’administratioN du district de nogent le rotrou, comme il apert par l’arreté pris dans la Séance publique du deux nivoS present mois
Lesquels ont deposè Sur le Bureaux un arreté du district dudit nogent par lequel Cette commune Est tenüe de Fournir dans le plus Bref delai la quantité de Soixante dix quintaux de grains pour l’approvisionnememnt de cette commune. Et ont de nous demandé acte de leur demande Et comparution Et ont Signé
Mouliin
Prudent
Tison
s. g.. »[1]
- Le même jour, dans une seconde délibération, la municipalité nommait un aide au secrétaire-greffier, le citoyen Marc Pierre René Verdier ex-curé de la commune de Frétigny, avec des appointements se montant à 600# par an :
« Et ledit jour dans laditte assemblée le procureur de la commune a remontré que le Secretaire greffier de cette municipalité ne pouvoit Suffire par lui-même aux opérations multipliées dont Se trouve Surchargée cette commune ; Et en ce d’autant de raison que le passage Journalier de militaires, la correspondance de cette Commune comme Chef lieu de CantoN avec les neuf paroisses de ce canton, la delivrance de certificats de Naissance, l’Enregistrement Et Classement des décrets peuvent Entierement occuper un Commis : que la redaction des deliberations, procés verbaux Et autres actes relatifs a l’administration Et police de cette commune Sont plus que capables d’occuper tous les moments du citoyen Fauvea TiSon Secretaire ; pourquoi il a proposé que le conseil général nommat un commis Greffier pour etre adJoint au citoYen TiSon Et que le traitement de ce Commis Fut Fixé provisoirement a la Somme de Six Cent livres
Le Conseil general Convaincu quil Est impossible au cit. TiSon de remplir le travail immense qu’exiGe la place de Secretaire de cette municipalité nomme par ces presentes le cit. marc pierre rené verdier Ex Pretre Et curé de la commune de Frétigny aux appointements de Six cent livres, Et pour etre la presente deliberation Confirmée par le dept. le conseil General ordonne que Copie d’icelle Sera Envoyée au district
Et a l instant Est comparu le citoyen verdier lequel après avoir pris communication de l arrêté ci-dessus à declaré accepter la place de Commis Greffier de cette municipalité aux Emoluments Y Enoncés Et promis par Serment de lui pris de bien Et Fidelement En remplir les Fonctions Comme aussi d être Fidel a la nation Et a la loY Et de maintenir de tout Son pouvoir l’unité Et l’indivisibilité de la republique dont acte
Beuzelin f. G. verdier G Petibon VaSseur
J Sortais Maire
J Gautier
J C. Joubert Grenade Roger le Comte Caget Rigot
Verdier Beaugas Le jeune Beaugas lainè Regnoust
Commis G. hubert Rigot Tarenne
Pi Chereault P.re Lequette
P.r de la C
Tison
s. g.. »[2]
[1] A. M. Nogent – le – Rotrou 1 D 2, 137 recto et verso.
[2] A. M. Nogent – le – Rotrou 1 D 2, 137 verso et 138 recto.