Sauvagerie et civilisation.
Un ouvrage paru aux éditions Fayard en janvier 2017 auquel je n’avais pas prêté attention pensant qu’il ne concernait pas la période révolutionnaire le sujet de départ étant Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron, qui dans mon esprit relevait du XIX° siècle ( sans aucun doute à cause de mes souvenirs du film de Truffaut ) :
Présentation de l'éditeur
Victor, l’enfant sauvage capturé dans les forêts d’Aveyron en 1799, a suscité l’intense curiosité de ses contemporains. François Truffaut en a
tiré un film célèbre, faisant du face-à-face entre Victor et son précepteur, Itard, une scène fondatrice de toute situation pédagogique. Aujourd’hui encore, son histoire fascine.
Mais la légende a trop souvent fait disparaître le contexte de sa découverte. Renouant les fils d’une histoire politique et sociale, Jean-Luc Chappey en livre un récit exemplaire. Il restitue ainsi le choc qu’elle produisit dans une société bouleversée par la Révolution française mais convaincue des progrès de la civilisation face à la sauvagerie. L’histoire de l’enfant sauvage, depuis son succès public jusqu’à sa fin misérable et obscure, révèle une page d’histoire, le passage de la République à l’Empire, et l’abandon des idéaux de progrès que les savants avaient su, un temps, incarner.
L'auteur
Jean-Luc Chappey est maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages sur la Révolution et l'Empire, en particulier La Société des observateurs de l'homme (1799-1804) ; Des anthropologues au temps de Bonaparte (Paris, Société des Etudes robespierristes, 2002).