Le lundi 9 mai 1791, les officiers municipaux  autorisaient l’un d’entre - eux, Jacques Chesnais, à reconstruire un mur d’un jardin situé  dans la rue Quiabout[1] (ceci avait déjà été abordée lors de la séance du 7 avril précédent voir ici) mais à la condition qu’il reculât ce mur de pieds[2] afin de laisser une largeur de 11 pieds[3] pour que les voitures pussent passer. Condition que le citoyen Chesnais accepta.

« [En marge gauche au milieu du feuillet 55 :

      370.

alignement]

aujourd’hui neuf may 1791 Sur Les Septheures du Soir ƐstComparu S^rJacques Chesnais M^d et officier MunicipalLequel nous à déclaré quil Ɛtoitdans L’intention de faire Reconstruire un murdeSon jardin donnant Sur La Ruë quiaboutƐnCette ville quil nous Prie de noustransPorter dans laditte Ruë afin delui donner un allignement

Surquoy Le Bureau municipal aSsemblé à deliberé que MeSsieur Besniard etProcureur dela Commune[4] Se transPorteroientalinstant afin devisiterLelocalet d’enfaire LeRapport

Cinquante Sixième

Ɛtmesdits SieursBesniard etProcureur dela Commune de Retour nous ontdéclaré que La Ruë dans LƐndroitouLeditSieur Chesnais SeProPose de faire Rebastir Ɛst fortƐtroitte Ɛtquil Convientque leS^r Chesnais Reculle Son mur àleffetde LaiSser un PaSsage Libre auxvoitures PourquoyilƐst ƐSsentiel queLed.S ^r ChesnaisReculle d’Ɛnviron deuxPiedsLemur qui SeProPose defaire Rebastir etque LaRuë vis avis Sagrange aitune Largeur deonze Pieds Cequi àƐté accepté Par leditSieur Chesnais Presentqui a Signé

fait etarresté Ɛn aSsistance denotre Secretaire Greffier  

Chenais              Petithomme             Besniard

    fleury           J Guitrel            Chartier

                                                        P^r delacom.^e            

                                             Petithommefils

                                            S^cre Gff^er»[5]