Je suis…Maximilien Robespierre.
Non le « Père Gérard » ne délire pas et je ne me prends ni pour Robespierre, ni pour Napoléon ou… Mais je tenais à vous signaler qu’il est paru en avril 2018 un petit ouvrage de Jean-Marc Schiappa dans lequel le spécialiste de Babeuf et des Babouvistes se penche sur Robespierre :
Jean-Marc, SCHIAPPA. Je suis…Maximilien Robespierre. Lyon : Jacques André éditeur, 218. 84 pages.
Présentation de l’éditeur :
«C’est à côté de Robespierre que je vais m’asseoir aux Jacobins.» (Jean Jaurès)
Peut-on oublier que Robespierre se prononça, un des premiers, contre la peine de mort, pour la citoyenneté accordée aux Juifs et aux Protestants, pour l’abolition de l’esclavage, pour le suffrage universel, pour le contrôle des élus, pour l’inviolabilité des parlementaires, contre la censure? Sait-on encore qu’il est l’auteur de la devise républicaine «Liberté, Égalité, Fraternité»? Maximilien Robespierre ne fut au pouvoir qu’un an… Les calomnies et les faussetés dont on l’accabla de son vivant le poursuivent encore deux siècles plus tard. Rendons-lui justice; d’ailleurs, en 1796, quand Babeuf s’efforçait de ranimer la Révolution, il affirmait que «réveiller Robespierre, c’est réveiller la démocratie». Plus de deux siècles se sont écoulés mais l’assimilation de Robespierre à la démocratie reste pertinente.