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La Révolution Française à Nogent le Rotrou

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La Révolution Française à Nogent le Rotrou
  • Nogent-le-Rotrou et son district durant la Révolution française avec des incursions dans les zones voisines ( Sarthe, Orne, Loir-et-Cher voire Loiret ). L'angle d'attaque des études privilégie les mouvements sociaux et les archives locales et départemental
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Le Pére Gérard

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11 juillet 2021

Janvier 1793, Naissances à Nogent-le-Rotrou.

Janvier 1793, Naissances à Nogent-le-Rotrou.

Premier registre des actes de naissance dans la commune de Nogent-le-Rotrou.

0 L'abandon

Le 1° janvier 1793, acte de naissance d’Octavie Vigneron, fille de Jean Marin Vigneron, taillandier, et de Marie Anne Griel son épouse, le couple vivant rue de Coffres[1], paroisse Saint Hilaire de Nogent.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«Premiere

ReGistre double contenant cinquante FeuiLLeTs destiné à recevoir les actes de NaiSSance de la communauté de noGent le rotrou Pour l’année mil SePt cent quatre VinGt treiZe cotté et Paraphé Par premier et dernier FeuiLLeT Par nous François Denis David Prèsident de l’administration du District de noGent lerotrou ce diX neuf Décembre l’an 1.er de la RéPublique FrançaiSe[2] ./. David

[En marge gauche en milieu de feuillet :

D’octavie

ViGneron]

AuJourd’huÿ Premier Janvier mil SePt Cent Quatre vinGt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Française devant moi Pierre LeQuette membre du conseil General de la Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir elu Le huit decembre dernier Pour dreSser Les actes destinés a constater Les naiSsances, mariaGes et decés des Citoÿens[3] est ComParus en la maison Commune Jean marin Vigneron talendier[4], né en la Commune de Dancé dePartement de L’orne[5] aGé de trente huit ans demeurant rüe des coFFRe ParoiSse Saint hilaire de cette communauté et catherine charlotte Francoise houdiard marchande aGeé de vinGt un ans auSsi domicilié en cette communauté a declaré a moi Pierre LeQuette Que marie anne Griel né en la Commauté de courville dePartement d’eure et loir Son ePouse en leGitime mariage est accouchée dans sa maison rüe des coFFres de cet[pliure cachant la fin du mot] Communauté d’un enFant Femelle qu’il m’a Presenté et à laQuelle il a donné le Prenom d’octavie d’après cette declaration Que le Citoÿen Fiacre LeGer et la Citoÿenne  catherine charlotte Francoise houdiard ont CertiFié conForme ala verité et la Presentation Qui m’a été Faite de l’enFant Denommé J,ai rediGé Le Present acte Que Fiacre Leger et Catherine charlotte Francoise houdiard et Jean marin Vigneron ont Signés avec moi. Catherine charlotte Francoise Houdiard                         F. Leger

   JM Vigneron                     P.re LeQuette »

 

93-01-01 Octavie Vigu

 

93-01-01 2 Octavie Vigneron

 

 


2 janvier 1793 : Premier Citoyen à Nogent.

Naissance de Bazil Julien Citoyen.

Le tout premier enfant auquel fut attribué un prénom républicain dans les registres d’état civil de Nogent-le-Rotrou est un enfant naturel né en cette ville dès le 2 janvier 1793[1], dont la mère Jeanne Huard, âgée de 21 ans, était originaire de La Ferté-Bernard où elle habitait encore. La déclarante était la veuve Soyer sage-femme de son état qui donnera souvent en 1793-1794 des prénoms républicains aux enfants nés en son domicile. Le jeune Citoyen est qualifié d'enfant naturel de la patrie dans la table alphabétique qui ouvre le registre ce qui indique qu'il fut abandonné sans doute.

Ce registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou, mais pour cause de confinement je le transcrits en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

Enfant de la patrie

«[En marge-gauche en bas du premier feuillet verso :

De BaZil

Jullien citoyen]

AuJourd’huÿ deux Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxième de la rePublique Française Par devant moi Pierre leQuette denom᷈é et QualiFié comme de L’autre Part a onZe heures du matin est Comparüe en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou marie jeanne Gabriel[sic] Petit Veuve SoYer SaGe Femme demeurante[sic]  en cette communauté ParoiSse S.thilaire aSsistée de Jean Julien denis Nion Fabriquant aGé de vingt Six ans

Deuxieme

Demeurant rüe et ParoiSse St Laurent et rené aubin couturier agé de vinGt SePt ans demeurante[sic] rüe etParoiSse S.t hilaire auSsi en cette communauté, laQuelle a declaré a moi Pierre leQuette Que jeanne huard Fille agè[sic] de vingt un ans né[sic] ala Ferté bernard dePartement de la Sarte et y demeurante est accouché ce Jourd’huÿ a Six heures du matin dans la maison d’elle veuve Soÿer SaGe Femme qui n’a Pu me declarer le nom du Père, d’un enFant mâle qu’elle veuve Soÿer ma Presenté auQuel elle a donnée le Pronom[sic] de BaZil Julien Citoÿen. D’áPrés cette declaration que Le Citoÿen nion et la Citoÿenne aubin ont certiFiée conForme à la verité et la representation qui m’a éteé Faite de L’enfant denommé j’ai redigé en vertu des Pouvoirs qui me Sont dèlegués le Present acte que le ditte veuve Soÿer et les deux temoins Jean Julien nion et rené aubin que ces deux Premiers# [rajout en fin d’acte :#ont Signé avec moi René aubin ayant declaré ne Scavoir][2] Fait en la maison Commune de noGent lerotrou les Jour mois et an ci-dessus

     Jean Julien denis Nion                  Veuve Soyer

                                       P.re Lequette ; »

93-01-02 naissance 1

93-01-02 naissance 2



[1] L’acte est transcrit sur le registre d’état civil destiné à l’enregistrement des naissances en seconde position (verso de le première et recto du deuxième feuillet).

[2] Passage erroné manifestement il n’y a qu’un témoin signataire le citoyen Nion.


Le 2 janvier 1793, acte de naissance de Bazile François Jacques Latour, fils de Louis François Latour voiturier et de Marie Jeanne Martin Crignière sa femme en légitime mariage, le couple vivant place du marché à Nogent.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

« [En marge gauche en bas du feuillet 2 recto :

BaZile

Francois

Jacques

Latour ]

Et du dit Jour mois et an Par devant moi Pierre leQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part a deux heures après midÿ est ComParu en la Salle de la maison Co᷈mune de noGent lerotrou dePartement d’eure et loir Louis François Latour aGé de vinGt deux ans Six mois Voiturier [le « v » en surcharge de ÿ] de sa ProFeSsion né en la ParoiSse de St Hilaire de cette Co᷈mune leQuel aSsisté de Louis Francois Latour[1] agé de cinquante trois ans Six mois etaminier de sa ProFeSsion et de JaQuine CriGner[2] Fille maJeure aGé[sic] de Quarente de[fin de mot caché par la pliure : « deux »] an[sic] demeurant[sic] en la Communauté de masle dePartement de L’orne et demeurante[sic] en cette commune a declaré a moi Pierre LeQuette Que marie Jeanne martin CriGni[fin de mot caché par la pliure, lire Grigniere] né en la ParoïSse de masle departement de l’orne Son ePouse en LeGitime mariaGe est accouchéece Jourd’huÿ a une heure du matin dans sa maison situ[fin de mot caché par la pliure : « située »] rüe Place du marché d’un enFant mâle Qu’il m’a Presenté auQuel il adonné le Prénom Basil François JacQue ; d’après cette declaration que Le Citoÿen L.is F.ois Latour et la Citoÿenne marie Jeanne martin Crigniere[3] ont CertiFié conForme ala verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé J’ai redigé, en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte Que Louis Francois latour ont Signé avec moi JaQuine Crigner aYant declaré ne le Scavoir aPProuvé un mot raYé nul Fait en la maison Commune de noGent lerotrou Les Jour  mois et an Ci-dessus      Latour

            Louis FranCois latour                 P.reLeQuette »

93-01-02 Bazile François Jacques Latour

93-01-02 2 Bazile François Jacques Latour



[1] Sans doute le père du père de l’enfant qui portait les mêmes prénoms que lui.

[2] Lire Crignière, sans doute mère de la femme Latour.

[3] Erreur de la part du sieur Pierre Lequette, il convient de lire Jaquine Crignière.


 2 janvier 1793 :  naissance à Nogent de Pierre Louis François enfant naturel.

Le mercredi 2 février était déclaré la naissance d’un petit Pierre Louis François enfant naturel de père inconnu. Comme le plus souvent en ce cas la déclaration était faite par la sage-femme, ici la citoyenne Louise Charpentier veuve Breton, la mère n’étant pas en état de se présenter à la « maison commune », il s’agissait de Marie Jacquine Blanche « fille » âgée de vingt-trois ans.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche en bas du feuille deux verso :

De Pierre

Louis

François]

Et Dudit Jour mois et an devant moi Pierre leQuette deno᷈mé et Qualifié comme de l’autre Part a trois heures après midi est ComParüe en la maison Co᷈mune de noGent lerotrou Louise charpentier veuve breton Sage Femme demeurante[sic] rüe du CroiSsant[1] ParoiSse notre Dame de cette ville aSsistée de Louis Franchet etaminier aGé de vingt Six ans demeurant rüe dorée[2] et de Françoise Pillé fileuse aGé[sic] de vingt

troisième

un an demeurant meme rüe ParoiSse notre dame de cette communauté laQuelle a declaré a moi Pierre leQuette que marie JaQuine Blanche Fille[3] aGée de vingt. trois ans née en la ParoiSse de notre Dame de cette ville et y demeurante est accouchée hier trois heures de relevé en sa maison et dont le Père est inconnu d’un enFant mâle Qu’elle veuve Breton m’a Presenté auQuel elle a donné le Prenom de Pierre Louis Francois d’après cette declaration Que Le citoÿen Louis Franchet et le citoÿenne Francoise Pillé ont CertiFié conForme à la verité et la rePresentation Qui m’a eté Faite de l’enFant denommé j’ai rediGé le Present acte Que la veuve Breton et les deux temoins Louis Franchet et Françoise Pillé ont aPProuvé Par une Croix Fait en la maison Commune de noGent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus       X +

                                                                                      P.re LeQuette »

93-01-02 1 Pierre Louis François

93-01-02 2 Pierre Louis François



[1] Ruelle du Croissant.

[2] Actuelle rue Gouverneur.

[3] Le terme n’avait aucune connotation négative, il signifiait simplement que la jeune femme n’était pas mariée mais était majeure.


5 janvier 1793 : naissance de Françoise Simone Durand.

Le samedi 5 janvier 1793, était déclarée la naissance de Françoise Simone Durand par son père, François Durand journalier[1] teinturier. La mère, Renée Binois, était sa femme en légitime mariage, le couple vivant rue aux corps[2]. Les deux témoins accompagnant le père lors de la déclaration de naissance de l’enfant étaient tous deux étaminiers.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche en bas du feuillet trois recto :

De Franco

iSe Simone

durand]

et du CinQ Janvier mil SePt Cent Quatres vinGt treiZe L’an deuxieme de la RePubliQue Française a Six heures du Soir Par devant moi Pierre leQuette deno᷈mé et QualiFié comme de l’autre Part est ComParu en la Salle dela maison Co᷈mune de cette ville François Durand Journalier tinturier domicilié en cette commune rüe aux corpS# [rajout à la fin de l’acte : # ParoiSse Saint hilaire] leQuel aSsisté de JacQue dubuard etaminier agé de vinGt Six ans demeurant rüe aux corPs et de Francois chaudun etaminier aGé de Quarante cinQ ans demeurant en cette Communauté ParoiSse Saint hilaire a declaré a moi Pierre LeQuette Que René Binois Son ePouse en leGime [sic] mariage[rajout en dessous de « légime »] est accouchée ce Jourd’huÿ a onZe heures du matin dans sa maison Située rüe aux cors d’un enFant Femelle Qu’il m’a Presenté et alaQuelle il a donné Le prenom de Francoise Simone d’après cette déclaration Que les Citoÿens JacQue dubuard et Francois Chaudun ont CertiFié conForme à la verité et la rePresentation Qui m’a eté Faite de L’enfant denommé J’ai rediGé lePresent acte Que Francois chaudun a SiGné avec moi Francois durand Père et JacQue dubuard ont declarés ne le Scavoir Fait en la maison Commune de noGent Lerotrou Les Jour mois et ans cideSsus

Francois Chaudun                       P.re LeQuette. »

 

93-01-05 1 Françoise Simone Durand

 

93-01-05 2 Françoise Simone Durand

 


[1] Ouvrier employé à la journée.

[2] Actuelle rue Bretonnerie.


6 janvier 1793 : naissance de Marie Jeanne, enfant « naturel » de père connu.

Le dimanche 6 janvier 1793, le sage-femme Marie Jeanne Gabriel Petit, veuve Soyer, déclarait la naissance la naissance d’une petite fille née des œuvres de Marie Jeanne Potonier, fille majeure âgée de vingt-six ans, et dont elle nommait le père : le cordonnier Stanislas Dauthon. Mais il semble bien que ledit cordonnier ne reconnût pas l’enfant auquel la veuve Soyer donnait les prénoms de Marie Jeanne, comme la mère mais également comme la citoyenne Baudon, veuve Guerrier, un des deux témoins et en partie comme la déclarante. Signalons que la mère de l’enfant à accouchée chez sa propre mère.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au milieu du feuillet trois verso :

demarie

jeanne]

Et du Six Janvier mil SePt Cent Quatres vingt treiZe L’an deuxieme de la RePubliQue Française a Quatre heures de relevé Par devant moi Pierre leQuette deno᷈mé et QualiFié comme de l’autre Part est ComParue en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou marie Jeanne Gabriel Petit Veuve SoYer Sage Femme demeurant en cette communauté ParoiSse Saint hilaire aSsistée de Jean nicou etaminier agé de vinGt neuF ans demeurant en cette municiPalité et de marie Jeanne Baudou Veuve Guerrier aGè de cinQuante ans marchande Fabriquante demeurant auSsi en cette commune laQuelle a declaré a moi Pierre leQuette que marie Jeanne Potonier nè en la ParoiSse de Saint hilaire de noGent le rotrou Fille aGée de vinGt Six ans est accouchée de Jourd’hui cinQ heures du matin

quatrième

dans la maison de Sa mere veuve Potonier demeurant rüe des taneurs et dont le Père illeGitime Se nôme Stanislas dauthon Cordonier demeurant en cette commune d’un enFant Femelle Qu’elle veuve SoYer m’a Presenté et a laQuelle elle a donné le Prénom de marie Jeanne d’après cette déclaration Que le citoÿen Jean nicou et la citoyenne veuve Guerrier ont CertiFié conForme à la verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denômé j’ai rediGé en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte Que la veuve Soyer a Signé avec moi Jean nicou et marie Jeanne Baudou veuve Guerrier aYant declaré ne le Scavoir Fait en la maison Commune de noGent lerotrou les jour mois et an ci-dessus.

                                                                                            Veuve Soyer

                                                              P.re LeQuette. »

 

93-01-06 1 Marie Jeanne

 

93-01-06 2 Marie Jeanne

 


 7 janvier 1793 : Louis Richard

Le Lundi 7 janvier 1793, Jean Richard laboureur[1] au lieu la Grassetière, paroisse Notre-Dame de Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de son fils Louis. Son épouse en légitime mariage, Annie Forgé (ou Forget), avait accouché le matin à quatre heures en son domicile.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet quatre recto :

delouis

Richard]

Et du SePt Janvier Six mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Françoise a onze heure du matin Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part est ComParu en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou dePartement d’eure et loir jean richard cultivateur demeurant au lieu de la Grastiere[2] CamPagne notre dame de cette commune leQuel aSsisté delouis viandier Laboureur agé de vingt un an domicilié camPagne notre Dame et de francoi[rajout au dessous :se ] Gout tailleuse d’habit agé de vingt trois ans domiciliée meme communauté a declaré a moi Pierre leQuette Qu’annie forgé née ParoiSse Saint hilaire Surerre Son ePouseen legitime mariage est accouché cejourd huy Quatre heure du matin dans Sa maison aulieu de la Grastiere d’un en Fant mâle Qu’il ma Presenté et auQuel il a donné le Prenom de Louis d’après cette declaration et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denomé et D’après ledeclarat Que le Citoyen Louis viandier et la Citoyenne francoise gout ont certiFié conForme ala verité j’ai rediGé en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte que Louis viandier a Signé avec moi jean richard et francoise gout ayant declaré ne le Scavoir aPProuvé trois mots rayes nuls Fait En la maison Commune de noGent le rotrou Les jour mois et an ci deSsus.

                           Louis viandier      P.re LeQuette »

93-01-05 1 Louis Richard

93-01-07 2 Louis Richard



[1] Paysan aisé disposant d’au moins un train de labour.

[2] La Grassetière à la limite de la commune moderne de Trizay-Courtretôt qui en 1793 constituaient deux communes distinctes.


 7 janvier 1793 : Hélène Julie Thireau

Le Lundi 7 janvier 1793, naissait la petite Hélène Julie Thireau, fille de Michel Thireau, maître paveur, et de sa femme en légitime mariage Helène Proust. En l’absence du père, absent pour des causes professionnelles, la déclaration était faite par Marie Louise Boulai, journalière, femme de Denis Pavet ou Pavé.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet quatre verso :

helêne

Julie

Thireau]

et du dit Jour SePt Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Française a Six heure du Soir Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou marie Louise Boulai Femme de denis Pavet Journaliere aSsistée du Citoÿen jacQue hameau Boulanger et la citoyen [fin de mot caché par la pliure du feuillet]

Cinquième

Anne roche marchande tous deux domiciliés en cette commune ParoiSse notre Dame a declaré a moi Pierre leQuette Qu’elaine Proust Journaliere ePouseX [ rajout en fin de l’acte : X legitime] de michel tireau mettre Paveur [sic] de sa ProFeSsion absent Pour Son etat est a acouché [sic] ce Jourd’hui deux heure du matin dans Sa maison rüe du Pati de cette ville ParoiSse notre Dame d’un en Fant Femelle Qu’elle ma Presenté et à laQuelle elle a donné En l’absence [«en l’» écrit en surcharge] du Père leGitime le Prenom d’elaine Julïe d’après cette declaration Que le Citoÿen JacQue hameau aGé de Quarente[sic] deux ans et la citoÿenne anne roche.# [rajout… : # aGée de vinGt trois ans] ont CertiFié conForme à la verité et la RePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé j’ai rediGé en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte que JacQue hameau et anne roche ont Signé avec moi marie Louise Boulai Femme de denis Pavé aÿant declaré ne le Scavoir Fait en la maison Commune de noGent lerotrou les jour mois et an cideSsus.

                           Anne roche       jacques hameau      P.re LeQuette »

 

93-01-07 1 Hélène Julie Thireau

 

93-01-07 2 Hélèné Julie Thireau

 


 8 janvier 1793 : Marie Louise Legué.

Le mardi 8 janvier 1793, Louis Legué, étaminier au quartier Saint-Jean de la ville, déclarait la naissance de sa fille Marie Louise, que sa femme en légitime mariage, Barbe L’Epinette, venait de mettre au monde ce jour à trois heures du matin.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet cinq recto :

De marie

louiSe

Legué]

Et du Huit janvier mil SePt cent Quatre vinGt treiZe L’an Deuxieme de la rePubliQue Francaise Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part S’est Présenté en la Salle de La maison Commune de noGent lerotrou dePartement d’eure et loir Louis LeGué etaminier [ces derniers mots écrits en surcharge] domicilié en cette commune cartier [sic] Saint Jean aSsisté du Citoÿenne François marchand FabriQuant[1] aGé de trente Cinq ans et de la citoÿenne marie Louise Lecomte Femme roGerX [rajout en fin de l’acte : X agé de trente Six ans tous deux domiciliés en cette commune] leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que Barbe l’ePinette Son ePouse en leGitime mariaGe est accouchée ce jourd’hui a trois heures du matin d’un enFant Femelle Qu’il m’a Presenté et a laQuelle il a donné Le Prenom de marïe Louise d’après cette declaration Que le citoÿen François #[rajout en fin de l’acte : # marchand] roGer et la citoÿenne marie Louise lecomte Femme roGer ont CertiFiés conForme ala verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de l’enFant denommé j;ai redigé en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte Que la citoÿenne marie Louise Le comte Femme roGer a Signé avec moi Louis Legué et Francois marchand aYant declaré ne le Scavoir Fait en la maison commune de noGent le rotrou Les Jour mois et an ci-dessus.             Marie louise lecomte

      P.re LeQuette                               Faime roge

[en marge à la fin de l’acte : aPProuvé le mot rayé

                                                          Nul   LeQ ] »

 

93-01-08 1 Marie Louise Legué

 

93-01-08 2 Marie Louis Legué

 



[1] Il s’agissait en fait d’un maître étaminier qui était à la tête de plusieurs métiers, peut-être achetait-il la production de plusieurs maîtres étaminiers.


15 janvier 1793 : Jean Louis Sagot.

Le mardi 15 janvier 1793, Joseph Sagot, laboureur[1] au lieu-dit des Vignères[2], campagne de la paroisse Saint-Laurent, de Nogent, venait déclarer la naissance de son fils Jean Louis, que sa femme en légitime mariage, Louise Colas, avait mis au jour la veille au soir à neuf heures.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet cinq verso :

deJean

Louis

Sagot]

Et du dit Jour QuinZe janvier mil SePt cent Quatre vinGt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Francaise à neuF heures du matin Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part S’est Prés-

Sixième

enté en la Salle de la Maison commune de noGent Le rotrou dePartement d’eure et loir JosePh SaGot Laboureur demeurant au Lieu des viGneres camPaGne Saint Laurent en cette municiPalité aSsisté de Jean Briere Laboureur aGé de vinGt Six ans et de marie madelaine manseau domestiQue  agé [rajout en marge : de vinGtun ans]tous deux demeurant en cette municiPalité leQuel adeclaré a moi Pierre LeQuette Que Louise Colas Son ePouse en leGitime mariaGe est accouché Hier [ mot en surcharge] neuF heures du Soir en Son domicile au lieu des viGneres d’un enFant mâle Qu’il m’a rePresenté et auQuel il a donné le Prenom de Jean Louis d’après cette declaration Que Jean Briere et marie madelaine manseau ont certiFié conForme à la verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé J,ai rediGé le Present acte Que J,ai SiGné Jean Briere et marie madelaine manseau EtJos Joseph SaGot [rajout en marge : Pere]aÿant declaré ne le Sçavoir Fait enlamaison commune de noGent lerotrou Les  Jour mois et an ci deSsus.

                                                                             P.re LeQuette»

 

93-01-15 1 Jean Louis Sagot

 

93-01-15 2 Jean Louis Sagot

 



[1] C’est-à-dire, paysan aisé possédant au moins un train de labour.

[2] Sans doute le Vignais en direction de la commune de Mâle (Orne).


15 janvier 1793 : Pierre Marin Julien enfant naturel de père connu.

Le mardi 15 janvier 1793, la veuve Soyer, sage-femme demeurant à Nogent, venait déclarer la naissance en son domicile d’un enfant illégitime que Marie Rousseau, fille majeure demeurant à Luigny, avait mis au monde à six heures du matin. Les prénoms de Pierre Marin Julien lui étaient attribués. Le père était connu : il s’agissait de Marin Jardin, fils d’un laboureur du lieu de la Blottière sur la commune de La Croix-du-Perche.

La mère de l’enfant étant domestique[1], son histoire est hélas facile à reconstituer…Même si on n’est pas certain du tout qu’elle travaillait chez le père de Marin Jardin. En effet si les deux communes de La Croix-du-Perche et de Luigny sont mitoyennes, le lieu-dit de La Blottière est situé en direction opposée vers la commune de Chassant.

Par contre ce qui me semble étrange c’est que l’accouchement ait eu lieu à Nogent-le-Rotrou, commune relativement éloignée de Luigny (un peu plus de vingt kilomètres). Il devait tout de même y avoir des sages-femmes en activité plus près de Luigny. Les interprétations sont légions mais aucune ne peut-être étayée avec certitude dans l’état de notre documentation.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet six recto :

dePierre

marin

Julien]

Et du dit Jour QuinZe janvier mil SePt Cent Quatre vinGt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Francaise à Cinq heures de relevé Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part S’est Présenté en la Salle de la maison commune de noGent Le rotrou dePartement d’eure et loir marie Jeanne Gabriel Petit Veuve Soyer SaGe Femme demeurant en cette municiPalité aSsisté de Pierre royer marchand aGé de VinGt SePt ans Domicilié en la commune de miermaGne[2] en ce dePartement et d’anne Francoi[ fin de prénom caché par la pliure : « françoise » évidemment] Prevost Femme de laboureur aGé de trente ans demeurant en la communauté de LuiGnÿ même dePartement laQuelle a declaré à moi Pierre leQuette Que marie rouSseau Fille maJeure domestiQue demeurant ParoiSse de LuiGny est accouchée ce Jourd’huÿ Six heures du matin dans la maison d’elle veuve Soÿer et dont le Père illeGitime Se nomme marin Jardin fils laboureur demeurant au lieu de la Blotiere ParoiSse de la croix du Perche en ce dePartement, d’un enFant mâle qu’elle m’a Presenté et auQuel elle a donné le Prenom de Pierre marin Julien, d’après cette declation [?] Que Pierre royer et anne francoise Prevost ont CertiFié conForme à la Verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé  J,ai rediGé en vertu des Pouvoirs Qui me Sont deleGués le Present acte Que la veuve Soyer a SiGné avec moi, Pierre Royer et anne Francoise Prevost ayant declaré ne le Sçavoir Soyer Fait en la maison commune de noGent lerotrou Les jour et an ci dessus aPProuvé un mot rayé nul

Veuve Soyer                               P.re LeQuette»

93-01-15 1 Pïerre Marin Julien

 

93-01-15 2 Pierre Marin Julien

 


[1] C’est-à-dire travaillant à l’année dans une exploitation agricole importante, sans doute chez un laboureur.

[2] Commune limitrophe de Luigny mais également de celle de La Croix-du-Perche.


17 janvier 1793 : Marie Antoinette à Nogent-le-Rotrou.

Certains prénoms attribués aux nourrissons nés cette année 1793 pour ne pas être républicains n’en sont pas moins troublants. Ainsi comment interpréter l’attribution à la petite Marchand des prénoms Marie Antoinette Françoise le jeudi 17 janvier 1793. Hasard, tradition familiale ou prise de position « politique » ?

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

« [En marge-gauche en haut du feuillet 7 :

De marie

Antoinette

FrancoiSe

marchand]      

SePtiesme

et du dit Jour dix SePtieme Janvier mil SePt Cens quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePublique Francaise à Cinq heures de relevé Par devant moi Pierre leQuette denom᷈é en Qualité comme de L’autre Part est ComParu en la Salle de la maison Commune de noGent le rotrou dePartement d’eure et loir Jean nicola marchand marchand de bœuf domicilié en cette municiPalité aSsisté du Citoÿen marin michel Traiteur[1] aGé de trente huit ans et de la citoÿenne Françoise JaQuine nion BoulanGere aGé [sic] de vinGt Six ans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que catherine charlotte nion Son ePouse en leGitime mariaGe est accouchée ce Jourd’hui a une heure de relevé en son domicile rüe du Pati d’un enFant Femelle Qu’il m’a Presenté et alaQuelle il a donné le Prenom de marie antoinette Francoise d’après cette declaration Que le citoÿen marin michelle et la citoÿenne Francoise JaQuine nion ont CertiFié conForme a la vérité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé J’ai rediGé Le Present acte Que Jean nicolas marchand Père de L’enFant, jean marin michelle et Francoise JaQuine nion ont Signé avec moi Fait en la maison Commune de noGent le rotrou Les Jours mois et an Susdits.

Jean NiColas MarChand                   Marin Michel

 

         Francois nion [sic]                  P.re LeQuette »

1 naissance

 

2 naissance



[1]Nous optons pour la lecture suivante : le premier témoin portait le patronyme de Michel et exerçait la profession de traiteur en cohérence avec la désignation du second témoin.


18 janvier 1793 : Charles Guillaume Rivière né le 2 août 1791.

Le vendredi 18 janvier 1793, Joachim Guillaume Rivière, étaminier de son état, venait déclarer la naissance de son fils Charles Guillaume avec plus de quinze mois de retard. En effet sa femme en légitime mariage, Jeanne Marchand, avait accouché le 2 août 1791 en son domicile de la rue Saint Hilaire mais le baptême n’avait pu avoir lieu par l’absence du Sieur Nervet depuis lors émigré.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet sept verso :

De charle

guillaume

Rivière]

Et du dit Jour dix huitieme janvier mil SePt cent Quatre vinGt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Francaise dix heures du matin Par devant moi Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part est comParu en La Salle de la maison commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir Jouachin Guillaume Riviere Etaminier agé de vingt huit ans domicilié en cette MuniciPalité . aSsisté de Pierre Girard marchand Boulanger agé de trente huit ans et de marie jeanne Gabriel Petit veuve Soyer Sage femme agé de Quarente CinQ ans tous deux domiciliés en cette commune LeQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que jeanne marchand Son ePouse en legitime mariage est accouchée Le deux du mois d’aoust mil SePt cent Quatre vingt onze à SePt heure du Soir en son domicile rüe Saint hilaire d’un enFant mâle dont la naiSsance n’a Pu être constaté Par L’absence du S.r nervet Qui devoit le tenir Sur Les fonds BaPtismaux Le dit nervet etant auJourd’hui emigré, auQuel enfant Jouachin guillaume riviere Père

huitieme

a donné lePrenom de Charle Guillaume d’après cette declaration Que le citoyen Pierre Girard et la Citoÿenne Soyer ont certifié conforme à la verité et la representation Qui m’a été faite de L’enfant denommé J,ai redigé le Present acte Que jouachin Guillaume Riviere Père et la veuve Soyer ont Signé avec moi Pierre Girard ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Co᷈mune de nogent lerotrou Les jour mois et an cideSsus

          Riviere                    veuve Soyer                         P.re LeQuette»

 

93-01-18 1 Charles Guillaume Riviere

 

93-01-18 2 Charles Guillaume Rivière

 


21 janvier 1793 : Charles Sébastien Septier.

Le lundi 21 janvier 1793, François Septier, taillandier de son état, venait déclarer la naissance de son fils Charles Sébastien (ou Bastien) que sa femme en légitime mariage, Marie Louise Diacre, avait mis au monde la veille à huit heures du soir.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au milieu du feuillet huit recto :

decharle

Sebastien

SePtier]

Et du dit Jour vingt unieme janvier mil SePt cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue francaise a trois heures de relevé par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part Est ComParu en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou departement d’eure et loir françois SePtier talendier[1] domicilié en cette commune aSsisté decharle michel diacre etaminier agé de CinQuante neuf ans domicilié en cette municiPalité et de marie francoise cochin femme  [ les quatre premières lettes du mot en surcharge] de Laboureur dem.t au lieu de la frainai ParoiSse de perduis#[rajout au-dessous : # dePartement de L’orne.][2] agé de Quarante ans. LeQuel adeclaré a moi Pierre leQuette Que marie Louise diacre Son ePouse en legitime mariage est accouchée hier huit heures du Soir en son domicile ParoiSse Saint hilaire de cette commune d’un enfant mâle auQuel il a donné le Prenom decharle Bastien[3] d’après cette declaration Que Le citoyen charle michel diacre et la Citoÿenne marie francoise cochin ont certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé J’ai redigé le Present acte que [rajout au-dessus : charle] michel diacre a Signé avec moi francois SePtier Père et marie francoise cochin ayant declaré ne le Sçavoir fait en le maison commune Les Jours mois et ans ci-dessus  

Charle michel diacre                                                P.re LeQuette»

93-01-22 1 François Denis Vavasseur

93-01-22 2 François Denis Vavasseur

 


[1] Taillandier, il s’agit d’un métier traditionnel consistant à fabriquer des outils tranchants – on parlait du « taillant » d'un outil – tels que ciseaux, cisailles, haches pour les artisans, serpes pour les vignerons.

[2] Lire Berd’huis.

[3] Ici il y a contradiction avec la notation en marge du feuillet 8 recto où l’officier d’état civil a noté « Sebastien ».


22 janvier 1793 : François Denis Vavasseur.

Le mardi 22 janvier 1793, François Vavasseur venait déclarer la naissance de son fils François Denis que sa femme en légitime mariage, Louise Hée, avait mis au monde la veille à midi.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet neuf recto :

de françois

denis

VavaSseur]

Et du dit Jour vingt deuxieme janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme dela rePubliQue française a trois [surcharge] heurs de relevée Par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifcomme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent le rotrou departement d’eure et loir francois vavaSseur domicilié en cette commune Plafoneur [lecture peu assurée] de Sa ProfeSsion aSsisté du citoÿen denis martin md chaPellier agé de trente cinQ ans et de la Citoÿenne  jeanne françoise[les deux prénoms très surchargés]fouQuet agé de trente huit ans tous deux domiciliés en cette commune LeQuelle a declaré à moi Pierre leQuette Que Louise hée Son ePouse en legitime mariage est accouchée Le jour d’hier a midi en Son domicile rüe et ParoiSse Saint hilaire d’un enfant mâle auQuel il a donné le Prenom de françois denis d’aPrés cette declaration Que denis martin et la veuve duPuis ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé J’ai Redigé le Present acte Que denis martin et Jeanne françoisefouquet ont Signé avec moi francois vavasseur Pere ayant declaré ne le Sçavoir fait en le maison Commune de nogent lerotrou Les Jour mois et ans ci-deSsus aPProuvé deux mots rayés nuls

      D Martin fortrïs                     jeanne fouquet veuve dupuis

                                                          P.re LeQuette»

93-01-22 1 François Denis Vavasseur

93-01-22 2 François Denis Vavasseur


22 janvier 1793 : Louis François enfant naturel de père inconnu.

Le mardi 22 janvier 1793, Madelaine Algrain, femme du sieur Galais, sage-femme à Nogent venait déclarer la naissance d’un enfant « naturel » de père inconnu que Françoise Colas, fille[1] et fileuse de son état, avait mis au monde au domicile de sa mère le matin même à cinq heures. La sage-femme le prénommait Louis François.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet huit verso :

De Louis

françois]

Et du dit Jour vingt deuxieme janvier mil SePt cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue francaise a deux heures de relevé Par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou departement d’eure et loir madelaine algrin femme galais Sage femmedomicilié en cette commune aSsisté du Citoÿen jean francois renoust Laboureur agé de vingt Quatre ans

 

Neuvième

Domicilié en cette commune et de la Citoÿen [sic] marie Louise renouë agé de vingt un ans auSsi domicilié en cette municiPalité LaQuelle a declaré à moi Pierre leQuette Que francoise colas fille fileuse demeurant en cette municiPalité ParoiSse Saint hilaire est accouché III [rajout en fin de l’acte : III ce jourd’huicinQ heures du matin.] d’un enfant male en la maison de Sa mere et dont le Père est inconnüe auQuel elle a donné le Prenom de Louis françois d’aprés cette declaration Que Le Citoÿen  Jean francois Renou etla Citoyen [sic] marie Louise renou ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé J’ai redigé le Present acte Que Louis francois Renou a Signé avec moi marie Louise Renou et madelaine algrain femme galais ayant declaré ne le Sçavoir fait en le maison Commune de nogent lerotrou Les Jour mois et ans ci-dessus       Jean françois Regnoust

                                                                               P.re LeQuette»

93-01-22 1 Louis François

93-01-22 2 Lois François



[1] Comprendre ici non mariée.


22 janvier 1793 : Victoire Pautonnier (ou Potonnier), père absent.

Le mardi 22 janvier 1793, Jean Poussin[1] venait déclarer, comme représentant de Pierre Potonnier, la naissance, au domicile de ce dernier au lieu-dit de Radrais, d’une fille prénommée Victoire. La femme en légitime mariage de Pierre Potonnier (ou Pautonnier), Renée Jardin, avait mis au monde l’enfant le dimanche vingt janvier à six heures du matin[2].

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche au bas du feuillet neuf verso :

de victoire

pouSsin

pautonnier]

Et du dit Jour vingt deuxieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme dela rePubliQue française à trois heures et demi de relevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en

Dixième

La Salle de la maison Commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir jean pouSsin journalier agé de trente huit ans domicilié a radraÿ Campagne Saint hilaire de cette Commune aSsisté de rené chartrain domestiQue agé de vingt deux ans et de marie  jeanne tarenne journaliere agé de vingt deux ans tous deux domiciliés en cette commune èPouse LeQuelle jean pouSsin a declaré à moi Pierre leQuette Qu’il rePresentoit Pierre Potonnier journalier demeurant au lieu de radraÿ en cette commune dont l’ePouse en legitime mariage Renée jardin est accouchée Le dimanche vingt du Courant Six heure du matin au lieu de Son domicile d’un enfant femelle àlaQuelle il a donné le Prenom de victoire d’aPrès cette declaration Que rené chartrin et marie jeanne tarenne ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé J’ai redigé lePresent acte Que J’ai Sigjean PouSsin rePrentant Pierre Potonnier Père René chartrain et marie jeanne tarenne ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les Jour mois et ans ci-deSsus aPProuvé deux mots rayés nuls

                                                          P.re LeQuette»

 

93-01-22 1 Vistoire Pautonnier

 

93-01-22 2 Victoire Pautonnier

 



[1] Le déclarant, les témoins et le père, absent, étaient tous ouvriers agricoles, domestiques ( employés à l’année) ou journaliers.

[2] On ne sait pourquoi ce n’était pas le père qui venait déclarer l’enfant, sans doute pour cause d’absence non précisée.


23 janvier 1793 : Ysidor Victor Alexis Surcin.

Le mardi 23 janvier 1793, Pierre Surcin, tisserand habitant rue Saint Hilaire à Nogent, venait déclarer la naissance de son fils qu’il prénommait Ysidor Victor Alexis. Sa femme en légitime mariage, Louise Marie Jeanne Gadeau, avait accouché la veille à six heures du matin.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«[En marge-gauche haut du feuillet dix verso :

de Ysidor

victor

alexis

Surcin]

Et du dit Jour vingt troisieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme dela rePubliQue francaise à CinQ heures de relevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir Le Citoÿen Pierre Surcin tiSserantdomicilié en cette municiPalité aSsisté de Simon Surcin tiSserant agé de vingt huit ans et de marie  jeanne Surcin marchande agé detrente Quatre ans tous deux domiciliés en cette commune LeQuelle Pierre Surcin a declaré a moi Pierre leQuette Que Louise marie jeanne Gadeau Son ePouse en legitime mariage est accouchée Le jour d’hier Six heure du matin en Son domicile rüe Saint hilaire de cette commune d’un en fant mâle auQuel il a donné le Prenom yzidor victor alexis d’aPrès cette declaration Que le citoÿen Simon Surcin et la citoÿenne marie jeanne Surcin ont Certifié Conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé J’ai redigé le Present acte Que  Pierre Surcin Père a Signé avec moi Simon Surcin et marie jeanne Surcin ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent Lerotrou Les Jour mois et an ci-deSsus

Pierre Surcin                                                          P.re LeQuette»

93-01-23 Ysidor Victor Alexis Surcin


25 janvier 1793 : Louise Marguerite Julienne Charon.

Le jeudi 2( janvier 1793, Julien Charon, foulon[1] de sa profession venait déclarée la naissance de sa fille la veille au soir que sa femme en légitime mariage, Marie Jeanne Germont, avait mise au monde en son domicile de la rue des Prés[2]. L’enfant était prénommée Louise Marguerite Julienne.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

«onZième

[En marge-gauche haut du feuillet :

De Louise

marguerite

julienne

charon]

Et du dit Jour vingt Cinquieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme dela rePubliQue francaise à onZe heure du matin Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté enla Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Le Citoÿen Julien charon foulondomicilié en cette municiPalité ParoiSse notre Dame aSsisté de nicolas huSson Cordonnier agé de trentetrois ans et de denise marguerite charon fille de foulon agé de Vingt un ans tous deux domiciliés en cette commune LeQuelle a declaré a moi Pierre leQuette Que marie jeanne Germont Son ePouse en legitime mariage est accouchée hier a neuf heures du Soir en son domicile rüe desPrés d’un enfant femelle àlaQuel il a donné lePrenom Louise marguerite julienne d’aPrès cette declaration Que le citoÿen nicolas huSson et la citoÿenne denise marguerite charon ont Certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé J,ai redigé le Present acte Que  julien Charon Père, nicolas huSson et denise marguerite Charon ont Signé avec moi fait en la maison commune de nogent lerotrou Les Jour mois et an ci-deSsus

 jullien Charon        Nicolas husSon      denise char [« on », fin de feuillet ]                                                      

                                                                                           P.re LeQuette»

93-01-25 Louise Marguerite Julienne Charon



[1] Le mot foulon désignait un moulin à fouler la laine pour l’assouplir et la dégraisser, il pouvait servir aussi pour le cuir, mais à Nogent il y avait plus de chance que ce fût de la laine qui était foulée afin de la fournir aux étaminiers.

Julien Charon était soit à la tête d’un tel moulin ou alors ouvrier dans un moulin à fouler. J’aurais tendance à opter pour la première des deux qualités à cause de la précision accolée à Denis Marguerite Charon dite « fille de foulon » comme si c’était un était digne d’être signaler. Il y a une autre possibilité, le Julien Charon était lui-même « fils de foulon » et donc frère de la précédente.

[2] Actuelle rue Paul Deschanel.


25 janvier 1793 : Paul Magloire Mauge (Filastre).

Famille républicaine en décomposition entre Nogent et Alençon.

Cette notice classée dans le « chapitre » consacré aux prénoms attribués durant la Révolution semble à priori ne pas y avoir sa place. Sauf qu’elle met en lumière une des premières familles (au sens large du terme y intégrant les proches et amis) patriotes de Nogent, celle de l’officier d’état civile et procureur de la commune de Nogent depuis plusieurs années le citoyen Pierre Lequette. Remarquons que l’enfant, neveu de Pierre Lequette et dont les témoins de sa naissance étaient liés à ce dernier (le   premier témoins Magloire Hilaire Vasseur, receveur des contributions et en famille avec Hilaire Vasseur maire de la ville depuis l’automne 1792, quant au second c’était la propre femme du citoyen Lequette et sœur de la mère), ne se vit pas attribuer des prénoms marqués politiquement. Mais il est vrai que nous n’étions qu’au tout début de l’année 1793, période où l’on n’avait pas encore adopté le calendrier républicain et où la « déchristianisation » était encore loin (elle ne débuta qu’à la fin de l’automne 1793) mouvement auquel de toute façon n’adhéra pas cette famille sans pour autant la dénoncer tout au moins publiquement, pour le for privé nous sommes dans l’ignorance la plus totale.

Autre intérêt les parents avaient entamés une procédure de divorce à la demande la mère et vivaient sans doute séparés, le père à Alençon et la mère chez son beau-frère, Pierre Lequette, qui se retrouva à enregistrer officiellement une naissance qui s’était déroulée chez lui.

Ainsi, le vendredi 25 janvier 1793, la citoyenne Petit, veuve Soyer, sage-femme à Nogent-le-Rotrou venait déclarer la naissance, en la maison du citoyen Lequette beau-Frère de la mère, d’un petit Paul Magloire Mauger dont la mère, Marie Françoise Adélaïde Filastre, était demanderesse en divorce de son mari Jacques Mauger, peintre vivant à Alençon. L’enfant était certainement légitime mais nous ne connaissons pas les causes dudit divorce qui d’ailleurs n’est pas retenu parmi les 38 divorces prononcés à Nogent entre 1793 et 1899 en la ville de Nogent. Il fut sans doute prononcé en un autre tribunal…ou pas.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

le divorce

«[En marge-gauche en haut du feuillet 11 verso :

De Paul

maGloire

Mauger]

Et du dit jour vinGt CinQuieme Janvier mil SePt cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Française a SePt heures du Soir S’est Prèsenté Par devant nous[1] Pierre LeQuette denommé et QualiFié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou dePartement d’eure et loir la Citoÿenne marie Jeanne Gabriel Petit veuve Soyer SaGe Femme domicilié en cette commune aSsisté du Citoÿen maGloire hilaire vaSseur receveur des Contributions de cette commune et de la citoÿenne anne Louise Francoise Filastre Femme du CitoYen LeQuette# [rajout en fin d’acte : # Femme LeQuette marchande   ] Le Premier aGé de vinGt Six ans et la Seconde aGée de trente huit tous deux domiciliés en cette municiPalité LaQuelle a declaré a moi Pierre LeQuette Que le citoYenne marie Francoise adelaide Filastre ePouse en LeGitime mariaGe du Citoÿen JacQue mauGer Pintre domicilié en la Commune d’alançon dePartement de Lorne et demandreSse en divorce est accouchée ce Jourd’hui neuF heures du matin dans La maison du Citoÿen  Pre LeQuette Son beau Frere marchand rüe et ParoiSse de Saint hilaire de cette commune d’un enFant mâle auQuel elle a donnéle Prenom

DouZieme

De Paul maGloire d’aPrès cette declaration Que Le CitoYen maGloire hilaire vaSseur et la Citoÿenne anne Louise Francoise Filastre ont Certifié conForme a la verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant denommé J’ai rediGé Le Present acte Que la veuve Soÿer et Les deux temoins Susnommés ont Signé avec moi Fait en la maison Commune de noGent lerotrou Les Jours mois et an ci-dessus. # Femme LeQuette marchande  aPProuvé deux mots raÿés nuls.  M. h. Vasseur

a, l, f, Filastre Femme Lequette        veuve SoYer

                                                   P.re LeQuette »

naissance 1



[1] En général le citoyen Lequette utilise le « je » pour parler le lui-même dans ces documents d’état civil, on peut penser que le « nous » utilisé ici, qui sent son ancien régime, est un lapsus épistolaire peut-être dû à l’implication personnel de l’émetteur de l’acte de naissance, le naturel revenant au galop.


 26 janvier 1793 : Marie Madelaine Rigot.

 Le vendredi 26 janvier 1793, Jeanne Vedi, sage-femme, venait déclarer la naissance de Marie Madelaine Rigot le père, Jean, étant malade. La mère avait accouché chez elle, au lieu du bois du val, la veille sur les cinq heures de l’après-midi.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

« [En marge-gauche en bas du feuillet 12 recto:

demarie

magdeleine

rigot]

Et du dit Jour vingt Sixieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue francaise à onze heures du matin Par devant moi Pierre leQuette deno᷈mé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir jeanne vedi Sage femme demeurant en cette commune aSsisté de marie jeanne clouet femme vaSseur laboureur agé de Quarante ans et de Pierre constantin aubergiste agé de trente trois ans tous deux domiciliés en cette Communauté laQuelle a declaré a moi Pierre LeQuette Que jeanne francoise clouet ePouse en legitime mariage de jean rigot absent Par maladie est accouchée Le jour d’hier a CinQ heures du Soir en son domicile au lieu du bois du val[1] en cette commune d’un enfant femelle àlaQuelle elle a donné le Prenom de marie madelaine d’aPrès cette declaration Que la citoyenne marie jeanne Clouet femme vaSseur et Le Citoÿen Pierre Constantin ont certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que  j,aiSigjeanne vedi Sage femme et les deux temoins Susnommés ayant déclaré ne le Sçavoir

                                                                                           P.re LeQuette»

93-01-26 1 Marie Madelaine Rigot

93-01-26 2 Marie Madelaine Rigot



[1] Lieu-dit situé à l’extrémité-ouest de Nogent-le-Rotrou, à la limite avec le département de l’Orne,  en direction du Mans.


 

 

26 janvier 1793 : Charles Alexandre Rouvray.

 

Le vendredi 26 janvier 1793, Alexandre Rouvray, perruquier de son état, venait déclarer la naissance de son fils Charles Alexandre. Sa femme, Adélaïde Joseph Forest  , avait accouché le matin même, à trois heures, en son domicile non précisé dans l’acte.

 

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

 

« [En marge-gauche en bas du feuillet 12 verso:

 

decharle

 

alexandre

 

Rouvraÿ]

 

Et dudit Jour vingt Sixieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française à trois heures derelevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir aLexandre rouvray PeruQuier demeurant en cette communauté aSsisté de louis charle rouvraÿ PeruQuier agé de trente deux ans et de francoise Quetier Couturiere agé de

 

Treizième

 

CinQuante deux ans tous deux domiciliés en cette municiPalité leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Qu’adelaide josePh forest Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui atrois heures du matin en son domicile d’un enfant mâle auQuel il a donné le Prenom de charle alexandre d’aPrès cette declaration Que le citoÿen Louis charle rouvraÿ et la Citoÿenne francoise Quetier ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Qu’alexandre rouvraÿ et les deux temoins Susnommés ontSigné avec moi fait en la maison commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus.            fr  Francois quetier

 

  Charle rouvrait                  alexandre Rouvra            P.re LeQuette»

 

90-01-26 Acte de naissance 1

 

90-01-26 Acte de naissance 2

 

 


 

 

27 janvier 1793 : Louise Julienne Gauthier.

 

Le samedi 27 janvier 1793, Jean Gauthier, marchand à Nogent-le-Rotrou venait déclarer la naissance de sa fille Louise Julienne. Son épouse en légitime mariage, Marie Marguerite Chéreau, avait accouché le matin même à onze heures en son domicile, rue Saint-Hilaire.

 

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

« [En marge-gauche au milieu du feuillet 13 recto:

[« d » effacé] eLouise

Julienne

gauthier]

Et du dit Jour vingt SePtieme Janvier mil SePt cent Quatre vingt treize L’an deuxieme dela rePubliQue française à Quatre heures de relevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir jean Gauthier marchand domicilié en cette communauté aSsisté de francois gauthier Etaminier agé de vingt ans et de Louise dagneau marchande agé d’environ Quaranre ans tous deux domiciliés en cette municiPalité leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie margueritte chereau Son ePouse legitime mariage est accouchée cejourd’hui onze heure du matin en son domicile rüe et ParoiSse Saint hilaire de cette commune d’un enfant femelle alaQuelle il a donné le Prenom de Louise julienne d’aPrès cette declaration Que le citoÿen francois gauthier et la Citoyenne Louise dagneau ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que Jean Gauthier Père et les deux temoins Susnommés ontSigné avec moi fait en la maison commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus.    Louise dagnau

  françois Gauthier                  jean Gauthier            P.re LeQuette»

93-01-27 naissance 1

93-01-27 naissance 2


27 janvier 1793 : Jean Louis Garnier.

 

Le samedi 27 janvier 1793, François Garnier, étaminier domicilié rue Saint Hilaire, venait déclarer la naissance de son fils Jean Louis. Sa femme en légitime mariage, Marie Anne Viette, avait accouché la veille en son domicile.

 

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

 

« [En marge-gauche au milieu du feuillet 13 verso:

dejean

Louis

fauveau

Garnier]

Et dudit Jour vingt neuvieme Janvier mil SePt cent Quatre vingt treize L’an deuxieme dela rePubliQue française a CinQ heures de relevé Par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir francois Garnier etaminier domicilié en cette commune aSsisté du Citoÿen jean foreau marchand Boullanger et de la Citoyenne louise Bidet Le Premier agé de Quarante ans la Seconde agé de vingt deux ans marchande tous deux

 

quatorzieme

Domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie anne viette Son ePouse en legitime mariage est accouchée le jour d’hier+ enson domicile rüe Saint hilaire [lecture peu assurée] de cette commune d’un enfant mâle auQuel il a donné le Prenom de jean Louis d’aPrès cette declaration Que le Citoyen jean foreau et la Citoÿenne Louise Bidet ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que les temoins Susnommés ontSigné avec moi francois garnier ayant declaré ne le Scavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus dix heures du Soir.   

       louies bidet              foreau                                   P.re LeQuette»

93-01-29 naissance 1

93-01-29 naissance 2


29 janvier 1793 : René Jean Julien Chartrain, enfant naturel reconnu.

 

Ce 29 janvier 1793 René Chartrain, garçon meunier, venait reconnaître l’enfant dont venait d’accoucher Louise Aumont au domicile de son père, Vincent, au moulin Renou en la paroisse Saint Laurent de Nogent.

La naissance avait eu lieu le 27 janvier à onze heures du matin, la déclaration tardive de la naissance laisse imaginer qu’il avait fallu un temps de réflexion audit René Chartrain pour en assumer la paternité. La profession du père nous amène à supposer qu’il travaillait audit moulin Renou.

 

Le registre des actes de naissance est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

 

Moulin Renoult

 

« [En marge-gauche en bas du feuillet quatorzième :

de rené

Jean

Julien.

Chartrain]

Et dudit jour vingt neuvieme janvier mil SePt cens Quatre vinGt treiZe L’an deuxieme de la rePubliQue Francaise à CinQ heures et demi de relevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté En la Salle de la maison Comune [sic] de noGent le rotrou dePartement d’eure et loir rené chartrain Garçon meunier domicilié en cette commune aSsisté de Jean Guillin laboureur agé de vinGt SePt ans et de marie delorme Journaliere aGé de vinGt Quatreans tous deux domiciliés en la commune de marGon en ce dePartement leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie Louise aumont enceinte de Ses œuvres Fille leGitime de vincent aumont et de # [rajout à la fin de l’acte : # Feu] marie anne viandier est accouchée Le vinGt SePt du Present mois  heures de midi aonZe Heures du matin dans la maison de Son Père au moulin renou ParoiSse Saint Laurent [ dans la campagne en direction de Saint Serge le long de la rivière Rhône ou plutôt Ronne comme on l'orthographiait à l'époque] de cette commune d’un enFant mâle Qu’il m’a Presenté auQuel il a donné le Prenom de rené Jean Julien d’aPrès cette declaration Que le citoÿen jean Guillin et la citoÿenne marie de Lorme ont CertiFié conForme à la verité et la rePresentation Qui m’a été Faite de L’enFant de nommé J’ai rediGé le Present acte Que rené chartrain a Signé avec moi Les temoins Susnommés aYant declaré ne le Scavoir # Feu. aPProuvé Quatre mots raÿés nuls Fait en la maison Commune de noGent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus.

R CHARTRAIN                                           P.re LeQuette»

naissance 1

naissance 2


30 janvier 1793 : Jean Marin François Vanier.

Le mardi 30 janvier 1793, François Vanier meunier, domicilié rue des marches Saint Jean, venait déclarer la naissance de son fils Jean Marin François. Sa femme en légitime mariage, Rose Enaut[1], avait accouché en son domicile le matin même à cinq heures.

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

« [En marge-gauche au milieu du feuillet 14 verso:

dejean

marin

françois

Vanier]

Aujourd’hui trentieme Janvier mil SePt cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française a Six heures du Soir Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir francois vanier

quinzieme

 meunier domicilié en cette commune rüe des marches Saint jean ParoiSse denotre Dame aSsisté du marin vanier Serger agé de Quarente trois ans domicilié en la commune de Saint germain des Groys dePartement de L’orne et de   rose debras fileuse agé de Quarente neuf ans domicilié encette municiPalité leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que rose Enaut Son ePouse en legitime mariage est accouché cejourd’hui a CinQ heures du matin en son domicile d’un enfant male auQuel il a donné le Prenom de jean marin francois d’aPrès cette declaration Que le Citoen marin vanier et la Citoyenne rose debras ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que  marin Vanier a Signé avec moi francois vanier Père rose Debras ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus. Marin Vanier                P.re LeQuette»

 

93-01-31 1 naissance 1

93-01-30-1 naissance 2

 


[1] Orthographe du document. Il convient sans doute de lire Esnault.


 

30 janvier 1793 : René François Hilaire Fauveau.

 

Le mardi 30 janvier 1793, René François Marin Fauveau, secrétaire de la municipalité de Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de son fils René François Hilaire. Son épouse en légitime mariage, Hilarie Gadois, avait accouché le jour même à Sept heures du soir en son domicile de la rue de la Herse à Nogent.

 

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

 

« [En marge-gauche au bas du feuillet 15 recto:

derené

francois

hilaire

fauveau]

Aujourd’hui trentieme Janvier mil SePt cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française huit heures du Soïr Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté En la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Le Citoÿen rené francois marin fauveau Secretaire de cette municiPalité y demeurant aSsisté du Citoÿen francois fauveau invalide agé de Soixante Six ans Louise chaillou ouvriére de Soixante Quatre ans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre# [pas de rajout du nom « Lequette »] Que la Citoÿenne hilarie Gadois Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui SePt heures du Soir en son Domicile rue de la herse ParoiSse Saint hilaire  de cette commune d’un enfant mâle auQuel il a donné le Prenom de rené francois hilaire d’aPrès cette declaration Que le Citoÿen francois fauveau et la Citoÿenne Louise chaillou ont certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que rené francois marin fauveau Pere et francois fauveau ont Signé avec moi Louise chaillou ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus.

   Fauveau          R. f. m. fauveau               P.re LeQuette»

 

93-01-31 2 naissance 1

 

I93-01-30 2 naissance 2

 


 

31 janvier 1793 : enfant Rivière morte née.

 

Le mercredi 30 janvier 1793, Charles Rivière venait déclarée la naissance d’un fille « morte aussitôt ». L’accouchement de Denise Richard[1] avait eu lieu la veille au soir en son domicile du lieu-dit de Langellerie, dans la campagne de la paroisse Saint-Hilaire de Nogent jouxtant la commune de Saint-Hilaire sur Erre dans l’Orne.

 

Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).

 

«Seizieme

[En marge-gauche en haut du feuillet:

Non

nommé]

Aujourd’hui trente unieme Janvier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française a huit heures du matin Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir charle riviere tireur d’etin demeurant au lieu de Langellerie paroiSSe Saint hilaire de cette commune# [rajout à la fin de l’acte : # aSsisté] de Pierre chabrun concierge de cette maison commune et de charlote heurtebise journaliere et Sage femme demeurant au Lieu de la Borderie ParoiSse Saint hilaire Sur erre dePartement de lorne[2] le Premier agé de Soixante Quatre ans et la Seconde agé de Quarente trois ans leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que denise richard est accouché hier a dix heures du Soir en son Domicile d’un enfant femelle Qui est mort aussitôt Pourquoi il n’a pu m’etre Presenté d’aPrès cette declaration Que charlotte heurtebise et Pierre chabrun ont certifié conforme a la verité j,ai redigé le Present acte Que Pierre chabrun a Signé avec moi charle riviere Père et charlotte heurtebise ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus.

                            Pierre chabrun           P.re LeQuette»

93-01-31 1 naissance 1

 


[1] L’acte ne précise pas « son épouse en légitime mariage ». Pour l’instant je n’ai pas encore travaillé sur les actes de mariage, donc je reste dans le doute.

[2] Lieu-dit assez proche de Langellerie ou habitait Charles Rivière.

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