Le 26 novembre 1790 à Mamers : ordonnance pour la circulation et la propreté des rues de la ville.
Le vendredi 26 novembre 1790, la municipalité de Mamers prenait une ordonnance pour rendre les rues de la ville plus circulables et propres. Cette ordonnance réitérait, mais avec plus de détails, celle prise au début de la même semaine le lundi 22 novembre précédent (voir ici).
«[En marge en bas du feuillet 125 recto:
Ordonnance Pour Les
maintien de la ville
et ProPreté]
aujourd’hui vingt Six novembre mil SePt Cent quatre vingt dix
Le Bureau delamuniciPalité aSsemblé a Remontré Le Procureur dela Commune
1° que dans Plusieurs Rües il y a des decombres qui nuisent au PaSsage
2° que Plusieurs Particuliers LaiSsent devant Leurs Porte des voitures, tonnauX, et Bois detouttes esPeces qui occasionnent des mumures de la Part des habitants qui marchent Sans Lumiere Lanuit.
3° que Plusieurs Bouchers et Charcutiers LaiSsent dans Les Rües des immondices des Bestes quils aSsomment et que La mauvaise odeur incommodent Les PaSsants et Surtout Les voisins.
4°que les Loueurs de Boües LaiSsent troP Longtemps Sur la Place des halles Les monceauX quils RamaSsent ; Lesquels nuiSent aumarché des BestiauX
quil est absolument nécéSsaire et urgent dePourvoir aSes inconvenients enconsequence jl Requiert 1° quil Soit ordonné atous Les Particuliers qui onts des decombres devant Leurs Portes ouPartout ailleurs de les faire enlever dans un Bref délai et deles faire dePosés dans les endroits Par vous indiquées a Peine de diX livres damende 2
2° quil Soit deffendu atous Particuliers davoir des voitures tonneauX Bois devant Leur Porte qui PuiSsent nuire auPaSsage amoins de mettre ostensiblement et Sur La Rüe des lumieres qui mettoit Les PaSsants alabry detout accident
3° quil Soit enjoint atous Bouchers Charcutiers d’enlever dans Lejour le Sang et autre immondice Provenant dumassacre deleur Beste
4° enfin d’enjoindre auX Loueur de Boües qui onts fait des monceauX deBoües Sur LaPlace des halles et Partout ailleurs de les faire Enlever dans Lejour Sinon etfaute de Ce faire authoriser tous Particuliers ales enlever
nous Maire et officiers MuniciPaux Sur La Requisitioŋ duProcureur dela Commune et en faisant droit aSes Conclusions dont nous lui avons accordé acte nous ordonnons atous Particuliers de Cette ville qui onts des decombresdevant Leur Porte ou Partout ailleurs deles faire enlever dans trois jours de les faire Porter hors Laville ou en tels autres endroits qui leurs Seront Par nous indiqués ordonnons eugallement [sic] que tous CeuX qui onts des voitures tonnauX Bois de CharPente ou autres nuisible auPaSsage Seroits tenus deles enlever ou faire enlever Le Plustost PoSsible et auPlutard danshuitaine [lettres en gras en surcharge] et de mettre avant Cet enlevement des Lumieres endehors qui mettent Les PaSsants alabry detout accident enjoignons egallement atous Bouchers et Charcutiers d’enlever Sous vingt quatre heure Le Sang et autres immondices Provenant des MaSsacres deleurs Bestes enjoignons enfin auX Loueurs de Boües qui enonts fait des dePots dans Linterieur deCette ville deles faire enlever au Plustard dans huitaine et a faute Par euX de Les enlever ou faire enlever authorisons atous Particulierale faire ordonnons a tous Les [un mot rayé non déchiffré]
Cent Vingt Sixe
Aux [mot précédent surchargé[1]] Cy deSsus denommés I+[rajout en fin de délibération : + et tous autres Particuliers] deSe Conformer a laPresente ordonnance aPeine Pour LaPremiere fois dediX livres damende ou detel autres Somme qui Serafixée encas deRecidive enjoignons anotre CommiSsaire dePolice de SetransPorter Par tout ouil Sera nécéSsaire dendreSser SonProcès verbal et nous enfaire Son RaPPort
fait et arresté a Lhotel deville Lesd. jour et an que deSsus en laSsemblée du Bureau en aSsistance duSr PetithommeFils notre Greffier trois mots Rayés nuls
Besniard fleury
Chartier Le proust Desageux
p.r dela Com.e Maire
PetithommeFils
Greffier Municipal »[2]