Le 17 février 1791 à Mamers : achat d’un champ du monastère de la ville.
Au début de la séance municipale de ce jeudi 17 février 1791, la municipalité de Mamers nommait trois commissaires afin qu’ils participassent aux enchères d’un petit champ appartenant au monastère de la ville et situé au lieu des Carrières à proximité de la place des Grouas[1], la ville souhaitait l’acquérir pour en faire une promenade publique.
«[En marge partie haute du feuillet 11 :
338
àuthorisation Pour
Lacquisition du champ
aPPartenant aumonastére
deCette ville]
aujourdhui diX Septjanvier [sic] mil Sept Cent quatre vingt onze Le Conseil + [rajout en fin de délibération :+Gl de La Commune] MunciciPal aSsemblés ϵnla maison Commune ϵn la manière accoutumée ; LeProcureur delaCommune à Remontré quil Seroit inceSsàment vendu unPetit Champ denviron deuX jour et demie[2] nommé Le Champ desCarrierres Situé aulieu qu’on nommeauSsi LesCarrierres qui avoisine Laplace des Grouas deCette ville. que Cette ditte ville nayant aucunes Promenade il Seroit avantageuX que LeConseil municiPal authorisast La municiPalité d’en faire Lacquisition Pour LeGarder jusqua Ceque Les facultés deladitte ville La mettent dans Le Cas dyfaire une Promenande Plantée en ormeauX
enconsequence LeConseil dela Commune Sur Lamatierre mise en deliberation aeté davis unanimè en faisant droit auX Conclusions du Procureur dela Commune d’authoriser La municiPalité anommer trois CommiSsaires Lors dela vendition deCePetit objet Pour Se Rendre audistrict mettre des encheres et acheter au Profit deladitte ville Ce Bien nationnal +Gl de La Commune.
Fleury Besniard Granger Monthulé LeMarieux [lecture peu assurée][3]
Bremont B [non déchiffrée[4]] Peuvret Le févre Le comte
J Guitrel Leproust Desageux ABot
Chartier Maire
Petithommefils
Scre Gffe»[5]
[1] Actuellement place de la République.
Il est possible que le terrain convoité par la municipalité corresponde à l’actuelle place Caillaux.
[2] Le jour, journal ou la journée correspondait à une mesure d'arpentage employé à l'origine dans le monde gréco-romain, soit environ un quart d'hectare à l'époque antique.
[5] AD72 1 MI 1343(R131).