Février 1793 : décès à Nogent-le-Rotrou.
En tout premier lieu il convient de signaler que le mois de février 1793 fut un tout petit peu moins fatal que celui de janvier : 17 décès en tout contre 22, même si le mois était plus court la moyenne quotidienne de dècès était un peu plus faible[1].
De même, si la faucheuse fit encore des ravages parmi les enfants et plus particulièrement ceux de moins de 5 ans[2], les chiffres étaient nettement moins forts qu’en janvier : 9 morts d’enfants dont 8 de moins de 5 ans, ce qui donne 52% de décès d’enfants dont 47% d’enfants de moins de 5 ans[3] quant aux nourrissons de moins de 1 mois nous n’en dénombrons plus qu’un, soit 5,8%[4].
Arrêtons-nous sur deux déclarations de décès « hors norme ».
- D’abord le décès de la petite Marie Louise Charpentier, âgée de 10 mois, survenu le 4 février et enregistré le 26 ou le 27. Ce délai très long s’expliquait par le fait que la mort était survenue à Bonnétable dans la Sarthe, même si cette ville n’est pas si éloignée de Nogent (environ 40 km). Mais le plus surprenant était que l’enfant accompagnait son père « marchand-colporteur » sans que nous n’ayons aucune information sur la mère de l’enfant.
- L’autre décès « hors norme » concernait également un nourrisson, le petit Jean Laurent Proust âgé de 9 mois, qualifié d’illégitime mais reconnu pas son père, fils de Jean Laurent Proust, aubergiste à Nogent, et de Marie Loizon fille[5]. Ce n’est pas tant cette dernière qualification qui rendait la déclaration « hors-norme », ce serait même plutôt à mettre au compte du géniteur, mais le délai entre le décès survenu le 9 février et sa déclaration 11 jours plus tard alors que l’enfant était en nourrice rue des corps[6] chez le citoyen Gareau. Ici il est plus difficile de comprendre ce délai, d’où des réserves émises par l’officier d’Etat civil en fin de l’acte.
Je joins ci-dessous un tableau récapitulatif des décès survenus à Nogent-le-Rotrou en ce mois de février 1793 avant de laisser place à la transcription intégrale des actes de décès dans l’ordre dans lequel ils apparaissent sur le registred’état-civil.
[1] Soit environ 0,6 décès par jour en février contre 0,7 en janvier.
[2] Plus particulièrement dans la famille du cabaretier Domain qui perdit deux garçons de moins de 5 ans en l’espace de 4 jours.
[3] Ils étaient 63,6% en janvier.
[4] Ils étaient 31,8% en janvier.
[5] C’est-à-dire fille majeure non mariée.
[6] La rue aux corps correspondait à la partie de la rue de Bretonnerie la plus proche du pont de bois.
Le lundi 4 février 1793 était déclaré le décès de André Mathurin Bolmer, âgé de 25 ans. Les déclarants étaient d’une part le père du mort, André Bolmer journalier âgé de 58 ans, et jean Gohier étaminier et ami[1]. Le décès s’était produit la veille à « quatre heures du soir »[2] au domicile des père et mère du défunt rue Bourg-le-Comte.
«[En marge partie basse du feuillet 12 recto
andré
mathurin
Bolmer
25 ans]
Aujourd’hui quatrieme fevrier mil SePtcens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique francaise a dix heures et demi du matinPar devant moi pierre lequette denomméet qualifié comme del’autre part Sont Comparus enlaSalle dela maison Commune de nogentlerotrou dePartement d’eure et loir andré Bolmer journalier domicilié encette municiPalité rüe dubourg le. comte ParoiSse notre dame agé de cinquante huit ans et jean gohier etaminier agé detrente Six ans auSsidomicilié en cette commune le Premier Père d’andré mathurin Bolmer agé devingt cinq ans fils deSon Legitime mariage avec marie denise Godet et le Second ami lesquels m’ont déclaré que le dit andré mathurin bolmer est mort lejourd’hier a quatre heures du Soir dans le domicile de Ses Pèreet mere d’après cette declaration je me Suis Sur lechamP transporté aulieu dece domicile, jemeSuis aSsuré du decés du dit andré mathurin bolmer et j,en ai dreSsé lePresent acte que jean gohier a Signé avecmoi andré bolmer ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou les jour mois et an ci deSsus.
J. Goyer L ainé P.re Lequette.»[3]
[1] Vu l’âge de ce dernier (36 ans) il pouvait être ami du fils ou du père.
[2] Il peut s’agir de 16 heures ou alors de 4 heures du matin le jour même.
[3] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le mercredi 6 février 1793, les frères Rouvray, jeunes perruquiers à Nogent, l’un père et l’autre oncle paternel de la défunte, venaient déclarer le décès de la petite adélaïde Rouvray âgée de seulement trois mois. La mort était survenue la veille à six heures du soir au lieu de l’Aubépine où la petite Adélaïde était placée en nourrice chez le citoyen Chauveau.
«[En marge partie basse du feuillet 12 verso
addelaïde
Rouvray
3 mois]
Aujourd’hui Sixieme jour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize l’an deuxieme dela republique francaise a neufheures du matinPar devant moi pierrelequette denommé et qualifié commedel’autre part
treizieme
Sont Comparus enlaSalle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir charle rouvrai peruquier agé detrenteun ans domicilié en cette municiPalité rüe dorée[1] ParoiSse denotre dame et alexandrerouvrai Peruquier agé devingt Six ans domicilié en cette commune Place du marché lePremier Père d’adelaide rouvrai agé de trois mois et le Second oncle Paternel lequels [sic] m’ont declaré que la ditte adelaide rouvrai fille de legitime mariage avec thereSse[sic] Launai est morte hier à Six heures du Soir aulieu de laubePine [mot en surcharge] chez le C.en chauveau ou elle etoit a norice [sic] d’après cette declaration je me Suis Sur lechamP transporté au lieu decedomicile Je meSuis aSsuré du decés de la ditte adelaide rouvrai et j,en ai dreSsé lePresent acte que charle rouvrai et alexandrerouvrai ont Signé avec moi fait en la maison Commune denogent Lerotrou Les jour mois et an deSsus.
Charle rouvrait Rouvray P.re Lequette.»[2]
[1] Actuelle rue Gouverneur.
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le vendredi 8 février 1793 était déclaré le décès de Jean Alloteau âgé de 67 ans étaminier de la commune de Champrond-en-Perchet. La mort était survenue à l’Hôtel-Dieu de Nogent la veille à six heures du soir. Les déclarants étaient le sacriste de l’hôtel-Dieu, Jacques Tertre (ou Dutertre si ce n’était Terte), et une nièce du défunt bordagère[1] à Champrond-en-Perchet, Jeanne Dieu.
«[En marge feuillet 13 verso
Jean
alloteau
67 ans]
Aujourd’hui huitieme jour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique francaise a neufheures du matinPar devant moi pierrelequette denommé et qualifié commedel’autre part Sont Comparus en la Salle de la maison Commun[fin de mot n’apparaissant pas sur le document en ligne] denogent lerotrou dePartement d’eure et loir jaque terte Sacriste de l’hoteldieu agé de Soixante SePt ans demeurant en cette comûne et jeanne dieu Bordagere agé de trente Six ans domicilié en la Commune de chamPrond en perché la Seconde niece de jean aloteau etaminier agé de Soixante SePt ans dela commune de chamPrond en perché et lePremier voisin de La maison del’hotel dieu lesquels ont declaré a moi pierre lequette que ledit jean aloteau est mort hier a SePt heures duSoir en la ditte maison del’hotel dieu d’après cette declaration je me Suis Sur lechamP transporté au dit hoPital Je meSuis aSsuré du decés du dit jean aloteau et j,ai redigé lePresent acte que jaque duterte a Signé avec moi jeanne dieu ayant declaréene le Sçavoir fait en la maison commune denogent lerotrou Les jour mois et an cideSsus.
Jacques Tertre P.re Lequette.»[2]
[1] Soit une paysanne à la tête d’une exploitation moyenne. Les bordagers se situant socialement en-dessous des laboureurs, paysans aisés sinon riches, et les journaliers agricoles.
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
f.e Guespin
Aujourd’hui neuvie [fin du mot non lisible]jour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize deuxieme de la republique francaise a Six heures du Soir Sont Comparus en la Salle de la maison Commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir jacque terte. Sacriste de l’hotel dieu agé deSoixante SePt ans et Pierre chabrun Concierge decette maison Commune agé deSoixante quatre ans lesquels ont declaré a moi pierre lequette que marie francoise taSseagé de trente un ans ePouse de Pierre GuePin journalier dela Commune dePreaux dePartement de L’orne est morte cejourd’hui à un heure de relevé en la maison dudit hotel dieu d’aPrès cette declaration je me Suis Sur lechamP transporté au dit hoPital dit hotel dieu Je meSuis aSsuré du decés dela ditte marie francoise taSse et j,ai redigé LePresent acte que jacque leterte et Pierre chabrun ont Signé avec moi fait en la maison Commune denogent le rotrou Les jour mois et an cideSsus. Jacques Tertre
Chabrun P.re Lequette.»[1]
[1] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le lundi 11 février 1793 était déclaré le décès d’une enfant de 2 jours, Françoise Apolline Chartrain, fille de Pierre Chartrain, journalier demeurant rue Saint-Lazare, et de Jeanne Gohon. Les déposants étaient le père de l’enfant et le concierge de la maison commune Pierre Chabrun.
Voir l’acte de naissance à la date du 9 février 1793 ici.
«[En marge feuillet 14 verso
françoise
apauline
Chartrain
2jours]
Aujourd’hui onzieme jour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize l’an deuxieme dela republique francaise à Six heures du SoirPar devant moi pierre lequette denommé et qualifié commede L’autrepart Sont Comparus en la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eureet loir Pierre chartrain journalier demeurant en cette commune rüeSaint Lazare et Pierre chabrun concierge agé de Soixante quatre ans auSsi domicilié en cette commune le Premier Père de francoise aPoline Chartrain agé dedeux jours fille deSon Legitime mariage avec jeanne gohon et LeSecond ami lesquels ont declaré que la ditte francoise aPoline Chartrain est morte aujourd’hui a Cinqheures du Soiren Son domicile d’aPrès cette declaration je me Suis Sur LechamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du decés deladitte francoise aPoline Chartrain et j,airedigé lePresente [sic] acte quePierrechabrun a Signé avec moi pierre chartrin ayant declare nele Sçavoir fait en la maison commune denogent lerotrou Les jour mois et an cideSsus. Chabun
[Pas de signature de l’officier d’état-civil Pierre Lequette]»[1]
[1] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le vendredi 15 février 1793 deux décès étaient déclarés :
- A 16 heures le décès dans homme âgé de 72 ans, Michel Jouanin ;
- Puis une demie-heure après celui d'un bébé de 5 mois et demi, le petit Pierre Louis Gérard, fils d'un boucher de la ville.
- D'abord dans l’après-midi était déclaré le décès de Michel Joinin (ou Jouanin), âgé de 72 ans, mort survenue le jour même en son domicile de la rue Saint Laurent, les déclarantes étaient sa nièce, Marie Anne Victoire Proust, et une voisine étaminière, Marie Chenau.
«quinzieme
[En marge feuillet]
m.el
Jouanin
72 ans]
Aujourd’hui quinzieme jour de fevrier milSePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique francaise a quatre heures de relevéPar devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre part SeSont Presentés en la maison Commune denogent Lerotrou dePartement d’eure et loir Les Citoyennes marie anne victoire prous [ le « t » du nom est caché par une tache] agé de trente trois ans et marie cheneau etaminiere agé trente trois ans tous deux demeurans en cette commune lePremiere niece de micheljoinin agé de Soixante douzeans ePoux de [la place du prénom est laissée vide] Barberaut[1] et la Seconde voisine Lesquels [manque l’expression : « ont declaré a moi pierre lequette »] que Ledit micheljoinin est mort aujourd’hui a midi en son domicile rüede Saint Laurent d’aPrès cette declaration je me Suis Sur lechamP transporté au lieu de ce domicile Je meSuis aSsuré du decés du dit micheljoinin et j,ai redigé lePresent acte que marie anne victoireProust aSigné avec moi mariechenau ayant Declarée nele Sçavoir fait en la maison commune denogent lerotrou Les jour mois et an cideSsus. M. a. v. proust P.re Lequette.»[2]
[1] Ou Barberant.
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
- Puis une demie-heure plus tard était déclaré le décès d’un nourrisson de 5 mois et demi, le petit Pierre Louis Gérard, fils de Louis Gerard et de Marie Husson bouchers demeurant rue Saint-Hilaire à Nogent. Les déclarants étaient d’une part l’oncle maternel de l’enfant, Charles Husson, journalier habitant Saint-Jean-Pierrefixte, et d’autre part un étaminier, Pierre Binoist, désigné comme ami[1].
« [En marge feuillet 15 verso]
p.re l.is
Gerard
5 mois.]
Aujourd’hui quinzieme jour de fevrier milSePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme de la republique francaise a quatre heures et demi de relevé SeSont PresentésPar devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre part SeSont Presentés en la Salle dela maison Commune denogent lerotrou dePartement d’eure et loir charle huSson journalier agé Cinquante ans demeurant en la Commune de Saint jean pierre fixe ence dePartement et Pierre Binoist etaminier agé de quarente deux ans Demeurant encette commune le Premier oncle maternelle de Pierre Louis Gerard agé Cinq mois et demi # [rajout à la fin de l’acte : # fils legitime de Louis gerard et demarie huSson Boucher demeuran en cette commune rüe Saint hilaire] et le Second ami Lesquels ont declaré a moi pierre lequette que Ledit pierre Louis Gerard est mort cejourd’hui dans le domicile deSesPere et mere a Six heurs du matin d’aPrès cette declaration je me Suis Sur LechamP transporté au lieu de ce domicile Je meSuis aSsuré du decés du dit Pierre Louis Gerard et j,ai redigé lePresent acte que Pierre Binoist a Signé avec moi Charle huSson ayant declarée ne le Sçavoir fait en la maison commune denogent Lerotrou Les jour mois et an cideSsus # fils legitime de Louis gerard et demarie huSson Boucher demeuran en cette commune rüe Saint hilaire aPProuvé trois motsraÿés nuls un renvoye bon
Pierre binoist P.re Lequette.»[2]
[1] L’acte ne précise pas pourquoi un des parents (le plus souvent le père) n’est pas venu déclarer le décès.
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le lundi 18 février 1793 était à nouveau déclaré le décès d’un nourrisson, le petit Marc Antoine Lucien Domain âgé de 15 mois, fils d’un cabaretier de la ville, Etienne Domain (ou Domin) et de Marie Renée Braut (ou Brault)[1]. Le père était accompagné d’un ami lors de la déclaration de décès, Antoine Foré tailleurs (sans doute d’habits).
«Seizieme
[En marge feuillet]
marc
antoine
Domain
15 mois.]
Aujourd’hui dixhuitieme jourde fevrier milSePt cens quatre vingt treize L’an deuxiemedela republique francoise a neufheures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de l’autre part SeSont Presentés en la maison Commune denogent lerotrou dePartement d’eure et loir etienne domin marchand Cabaretier agé de quarente Six ans, antoine fore+ [pas de rajout][2]fils tailleur agé de quarente Cinq ans tous deux demeurant en cette commune, le Premier Père de marc antoine domin agé de quinze mois fils de Son legitime mariage avec marie renée Braut et le Second ami Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que le dit marc antoineLucien domin est mort le jour d’hier a huit heures du Soir dans le domicile de Ses Pere et mere enld’aPrès cette declaration je me Suis Sur Le chamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du decés du dit marc antoine# [rajout en marge : # Lucien signé : Leq.] domin et j,ai redigé le Present acte que les declarans ont Signé avec moi fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an cideSsus. aPProuvé deux motsraÿés nuls.
Etienne domin antoine foresty P.re Lequette.»[3]
[1] L’acte ne précise pas où demeuraient les parents du bébé décédé.
[2] Signalons que ce témoins signe « Antoine Foresty ».
[3] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le mardi 19 février était de nouveau déclaré le décès d’une enfant, la petite Louise Marie Varenne, ou peut-être Tarenne, âgée de 7 ans. Les déclarants étaient son père Pierre Varenne (ou Tarenne), couvreur habitant rue Dorée[1] , et son beau-frère Louis Piegas serger[2].
«[En marge feuillet 16 verso
Louise
Marie
Varenne
7 ans.]
Aujourd’hui dixneuvieme jourdefevrier mil SePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique française à neufheures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme deL’autre part Se Sont Presentés en la Salle dela maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Pierre varenne couvreur agé detrente huit ans et Louis piegas Serger agé de vingt huit ans. Tous deux demeurant en cette commune La premier père de Louise marie varenne agée de SePt ans fille de Son Legitime mariage avec marie Pesau demeurant rüe dorée et Le Second oncle Paternel ácausedeSon ePouse Lesquels ont declarés a moi pierre Lequette que La ditte Louise marie varenne est morte le jour d’hier a Cinqheures du Soir dans le domicile de Ses Pere et mere d’aPrès cette declaration je me Suis Sur Le chamP transporté au Lieu de ce domicile Je meSuis aSsuré du decés de la ditte Louise marie tarenne[3] et j,ai redigé le Present acte que j,ai Signé Pierre varenne et Louis Piegas ayant declarés ne le Sçavoir fait enla maison commune denogent lerotrou Les jour mois et an Susdits
P.re Lequette.»[4]
[1] Actuelle rue Gouverneur.
[2] Soit un artisan tisserand travaillant la serge, un tissu à base de laine.
Ledit Louis Piegas avait épouser une sœur de Pierre Varenne ou Tarenne.
[3] Cette orthographe est tout à fait plausible, Tarenne étant un patronyme courant à Nogent mais le patronyme Varenne revient tout de même très souvent ce qui n’incite à penser que le nom de la petite morte était Varenne et que la variante Tarenne ici notée était due à une « étourderie » de l’officier d’état-civil.
[4] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le mercredi 20 février 1793 était enregistrés deux décès :
- En premier lieu celui d’une femme âgée de 78 (ou 70 ans) vivant de son revenu Gabrielle Tremier.
- Puis celui d’un bébé de 9 mois, Jean Laurent Proust, enfant illégitime[1] mais reconnu par son père aubergiste à Nogent. Le petit était mort en nourrice le 9 du mois de février soit 11 jours avant la déclaration du décès.
Tout d’abord était déclaré le décès de Gabrielle Trémier âgée de 78 ans « fille »[2] vivant de son revenu et demeurant paroisse Saint-Hilaire sans que l’adresse précise ne fût donnée dans l’acte. Les déclarants étaient d’une part Louise Charlotte Deshais veuve Manchon ami de la défunte, marchande à Nogent, et le concierge de la maison commune Pierre Chabrun[3].
«dixseptieme
[En marge feuillet
Gabrielle
Tremier
70 ans[4].]
Aujourd’hui vingtieme jourde fevrier mil SePt Cens quatrevingt treize L’an deuxieme dela republique française à trois heures de relevé Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre part Se Sont Presentés en la maison commune denogent lerotrou dePartement d’eure et loir Louise charlotte Deshais veuve manchon marchande agée d’ [six mots rayés illisibles] dequarente SePt ans demeurant encette commune et Pierre chabrun concierge decette maison commune agé de Soixante quatre ans tous deux amis de Gabrielle Tremier fille agé d’environ Soixantedix huis ans demeurant en cette commune ParoiSse Saint hilaire Lesquels ont declarés a moi pierre Lequette que La ditte Gabrielle tremier est morte ce jourd’hui a quatre heures du matin en son domicile d’aPrès cette declaration je me Suis Sur Le chamP transporté au Lieu de ce domicile Je me Suis aSsuré du decés de La ditte Gabrielle tremier et j,ai dreSsé le Present acte que les declarans Susdits denommés ont Signé avec moi fait en la maison commune de Nogent Lerotrou Les jour mois et an Susdits aPProuvé Six mots raÿés nuls.
Louise CharLotte Deshaye veuve Manchons
Chabrun P.re Lequette.»[5]
Puis à neuf heures du matin[6] était enregistré le décès du petit Jean Laurent Proust âgé de 9 mois, les déclarants étaient son père, Jean Laurent Proust, et un ami, Jean Charles Courgibet, tous deux aubergistes à Nogent. L’enfant illégitime mais reconnu par son père, fils de Marie Loizon « fille »[7], était décédé au domicile du citoyen Gareau chez lequel il était placé en nourrice, rue des Corps[8] à Nogent, le 9 février 1793 soit depuis plus de 11 jours. Cet écart temporel explique les réserves notées par l’officier d’état-civil à la fin de l’acte[9].
«[En marge en haut du feuillet 17 verso
jean Laurent
Proust
9 mois]
Aujourd’huivingtieme jour de fevrier milSePt cens quatre vingt treize L’an deuxiemedela republique française à neufheures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autrepart Sont comParus enla maison commune denogent lerotrou dePartement d’eure et loir jean Laurent Proust marchand aubergiste agé de quarente deux ans et jean charle courgibet auSsi m.d aubergiste agé Cinquante deux ans tous deux domicilésen cette commune Le Premier Père illegitime de jean Laurent Proust agé de neuf mois fils de marie Loizon fille et le Second ami Lesquels ont declarés a moi pierre Lequette que Le dit jean Laurent Proust est mort Le neuf duPresent mois à quatre heures de relevé dans le domicile du nommé gareau# [rajout à la fin de l’acte : #journalier demeurant rüe au CorPs en cette Commune] ou il etoit a norice [sic] d’après cette declaration je me Suis aSsuré du decés du dit jean Laurent Proust et j,ai redigé le Present acte Sous touttes reserve Contre qui il aPPar-
dixhuitieme
tiendra Pour Contravention a l’article premier du titre Cinq dela loi du vingt SePtembre 1792 que jean Laurent Proust et jean charle courgibet[10] ont Signé avec moi fait en la maison commune de nogent Lerotrou Les jour mois et an ci-dessus : #journalier demeurant rüe au CorPs en cette Commune lorent prouSt
P.re Lequette.»[11]
[1] Comprendre ici que les parents n’étaient pas mariés.
[2] Soit une femme célibataire n’ayant pas été mariée.
[3] Ce dernier servant manifestement de second témoin en cas de besoin même si lui aussi est qualifié d’ami de la défunte ce qui est tout à fait possible.
[4] L’acte donne l’âge approximatif de 78 ans.
[5] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
[6] L’heure donnée (9 neuf du matin) pose problème car l’acte précédent daté du même jour a été enregistré à trois heures de l’après-midi. Soit l’erreur porte sur la date (21 au lieu de 20) soit sur l’heure.
[7] Comprendre femme non mariée.
[8] Le rue aux corps correspondait à la partie de la rue de Bretonnerie la plus proche du pont de bois.
[9] Cet écart pose effectivement question.
[10] La signature de Jean Charles Courgibet ne figure pas au bas de l’acte. Est-ce par refus des restrictions formulées par l’officier d’état-civil ?
[11] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le vendredi 22 février 1793 était encore déclaré le décès d’un enfant de 2 ans et 2 moi, le petit Jean Louis René Domain (ou Domin), frère aîné de Marc Antoine Lucien Domain mort le 18 février précédent à l’âge de 15 mois. Les déclarants étaient les mêmes que le 18 février, soit le père cabaretier à Nogent, Etienne Domain, et Antoine Foré fils tailleur. Décidément les débitants de boisson, et plus particulièrement la famille du citoyen Domain, payaient un lourd tribut à la grande faucheuse en ce mois de février 1793.
«[En marge au milieu du feuillet 18 recto]
jean
louis
rené
Domain
2 ans 2m.]
Aujourd’hui vingt deuxieme jourde fevrier milSePt Cens quatre vingt treize L’andeuxieme de la republique francaise a dix heures du matin Par devant moi pierre lequette denommé et qualifié comme del’autre part Se Sont Presentés en la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir etienne domin marchand Cabaretier agé de quarente Six ans et antoine foréfils tailleur agé de quarente Cinq ans tous deux demeurant en cette commune, le Premier Père de jean Louis rené domin agé de deux ans deux mois fils de Son legitime mariage avec marie rené Brault et le Second ami Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que le dit jean Louisrené domin est mort le jour d’hier a SePtheures du Soir, d’aPrès cette declaration je meSuis Sur LechamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du decés du dit jean Louis rené domin et j,ai redigé lePresent acte que les declarans ci-dessus denommés ont Signé avec moi fait enla maison Communede nogent : lerotrou les jour mois et an cideSsus.
Etienne domin antoine forest P.re Lequette.»[1]
[1] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le vendredi 23 février 1793 était déclaré le décès d’une veuve âgée de 86 ans, Charlotte Destouches veuve Crinier. Les déclarants étaient sa propre fille, Renée Crinier journalière âgée de 29 ans, et le concierge de la maison commune, Pierre Chabrun[1], annoncé comme ami.
«[En marge au milieu du feuillet 18 verso]
Charlotte
Destouches
V.e Crinier
86 ans.]
Aujourd’hui vingt troisieme jour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize deuxieme dela republique francaise a neufheures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre part Sont ComParus en la maison Communede nogent lerotrou dePartement d’eure et loir renée Crinier journaliere agéede vingt neufans demeurant ruë dorée[2] et Pierre chabrun Concierge de cette maison commune agé de Soixante quatre ans La Premiere fille decharlotte des touches agé de quatre vingt Six ans[3] veuve defeu Louis Crinier et le Second ami Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que laditte
diXneuvieme
Charlotte crinier est morte cejourd’hui à cinqheures du matin en son domicile rüe dorée d’aPrès cette declaration je meSuis Sur LechamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du decés dela ditte charlotte destouche et j,ai Redigé lePresent acte que Pierre chabrun a Signé avec moi Renée Crinier aÿant declaré nele Sçavoir fait en la maison Commune denogent : lerotrou Les jour mois et an Susdits.
Chabrun P.re Lequette.»[4]
[1] Ce dernier servant manifestement de second témoin en cas de besoin.
[2] Actuelle rue Gouverneur.
[3] Autrement dit au moment de la naissance de Renée Crinier sa mère, la défunte, avait 57 ans. Ce que de nos jours nous considérerions comme une grossesse à risques !
[4] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Le lundi 26 février 1793 étaient déclarées deux disparitions :
- à 9 heures du matin, celle d’un jeune homme âgé de 18 ans, Charles Blot ;
- et à 10 heures celle d’une fillette âgée de 1 an, Julie Duchesne.
En premier lieu était déclaré le décès d’un jeune homme de 18 ans, Charles Blot. Les déclarants étaient le père et l’oncle paternel du défunt tous deux étaminiers demeurant rue Saint-Hilaire, respectivement Charles et Jacques Blot.
«[En marge au milieu du feuillet 19 recto]
Charles
Blot
18 ans.]
Aujourd’hui vingt Sixieme jourde fevrier milSePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique francaise a neufheures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre part Sont ComParus en la maison communedenogent Lerotrou dePartement d’eure et loir charle Blot etaminier agé de quarente cinq ans et jacque Blot etaminier agé d’environ quarente trois ans tous deux demeuransen cette commune rüeet ParoiSse de Saint hilaire Le Premier Pere decharle Blot agé dedix huit ans fils deSon legitime mariage avec francoise charon et lePremier Le Second [ « Le » en marge et le « S » en surcharge d’un « P »] oncle Paternel Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que le dit charleBlot est mort hier a onze heure du matin dans Le domicile de Ses Père et mere d’aPrès cette declaration je meSuis Sur LechamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du dit. charle Blot[1] et j,ai Redigé lePresent acte que les declarans ci-dessus denommés ont Signé avec moi fait en la maison communedenogent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus aPProuvé deux mots raÿés nuls.
Jacqueblot charlesBlot P.re Lequette.»[2]
Puis une heure plus tard à 10 heures du matin était déclaré le décès de Julie Duchesne, une fillette âgée de 1 an. Le déclarant était le père de l’enfant, un étaminier de 40 ans demeurant rue Saint-Hilaire, François Lubin Duchesne, accompagné du concierge de la maison commune, Pierre Chabrun[3].
«[En marge au milieu du feuillet 19 verso]
Julie
Duchesne
1 an.]
Aujourd’hui vingt Sixiemejour de fevrier mil SePt Cens quatre vingt treizeL’an deuxieme dela republique francaise a dix heures du matin Par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme del’autre part Sont ComParus en la maison communedenogent lerotrou dePartement d’eure et loir francois Lubin duchesne etaminier agé de quarente ans et Pierre chabrun Concierge de cette maison commune agé de Soixante quatre ans tous deux demeurans en cette commune rüe Saint hilaire Le Premier Pere de julie duchesne agé d’un an fille de
vingtième
Son legitime mariage avec julie franches et Le Second ami Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que la ditte julie duchesne est morte aujourd’hui a un[sic]heure du matin dans Ledomicile de Ses Père et mere d’aPrès cette declaration je meSuis Sur lechamP transporté au lieu dece domicile Je meSuis aSsuré du decés dela ditte julie duchesne et j,ai Redigé LePresent acte que Pierre chabrun a Signé avec moi francois # [rajout à la fin de l’acte : #Lubin] duchesne aÿant declaré ne Le Scavoir fait enla maison communede nogent Lerotrou Les jour mois et an Susdits #Lubin
chabrun P.re Lequette.»[4]
[1] Lire « jeme suis assuré du décès dudit Charles blot ».
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
[3] Ce qui semble confirmer le rôle de second témoin en cas de besoin dudit concierge.
[4] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Ensuite, soit ce même jour, lundi 26 février, ou le lendemain, mardi 27 février 1793, était retranscrit l’acte de décès d’une fillette de 10 mois, Marie Louise Charpentier, survenu le 4 février 1793 en la commune sarthoise de Bonnétable chez un hôte. Le père, Louis François Charpentier marchand-colporteur demeurant à Nogent-le-Rotrou, était venu déclarer le décès aux autorités de Bonnétable, le surlendemain[1], avec comme témoin un colporteur également nogentais, Simon Gourdin. On peut en conclure que le père voyageait avec un bébé de moins d’un an dont nous ne savons rien de la mère.
«[En marge au milieu du feuillet 20 recto]
Marie
l.ise
Charpentier
10 mois.]
ϵxtrait du Registre d’acte de decés delaComune de Bonnetable departement de la Sarthe
aujourd’hui Six fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela rePublique française Pardevant moi René françois charle vavaSseur membre du Conseil gèneral delaComune de Bonnetable dePartement dela Sarthe elu Levingt neuf decembre dernier Pour dreSser Les actes destinés a Constater la naiSsance et decés des Citoÿens Sont ComParus en la maison Commune Louis francois CharPentier marchand demeurant en la commune denogent Lerotrou dePartement d’eure et loir agé de quarente ans et Simon gourdin auSsi marchand colPorteur de nogent lerotrou meme dePartemen [fin de page mot coupé] agé devingt Six ans le Premier Père de marie Louise charPentier agée dedix mois et Le Second comme temoin m’ont declarés que marie Louise charPentier est morte d’avant hier quatrieme jour duPresent mois de fevrier a quatre heures du matin au domicile de Pierre yvon hoste en cette Commune d’aPrès cette declaration je me Suis Sur LechamP tranporté au lieu du domicile jeme Suis aSsuré du decés deladitte marie Louise charPentier et j,en ai dreSsé LePresent acte que Louis francois charPentier et Simon gourdin ont declaré ne Sçavoir Signer dece enquis fait en la maison commune les dits jour mois et an cideSsus ainsi Signé Sur L’extait VavaSseur
Certifié Conforme a L’extrait qui m’a été adreSsé P.re Lequette.»[2]
[1] Sans doute le matin, l’heure de la déclaration n’étant pas donnée.
[2] AD 28 document disponible en ligne sous la référence 3 E 280/033 décès. L’original du registre est conservé aux Archives municipales de Nogent-le-Rotrou.
Enfin le dernier décès enregistré en ce mois de février 1793, le mardi 27, était à nouveau celui d’un enfant très jeune, le petit Alexandre Delorme âgé de 3 ans et demi. Les déclarants étaient d’une part le père de l’enfant décédé, Jean Delorme marchand demeurant rue dorée[1], et un cousin maternel Michel Enaut ou (Esnault) également marchand. La mère de l’enfant Marie Louise Sophie Paillier était décédée au moment des faits.
«vingtunième
[En marge en haut du feuillet]
alexandre
Delorme
3 an1/2.]
Aujourd’hui vingt SePtieme jourde fevrier mil SePt Cens quatre vingt treize L’an deuxieme dela republique francaise Aneufheures du matin Pardevant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme de l’autre part Sont ComParus enla maison communede nogent lerotrou dePartement d’eure et loir jean delorme marchand agé de trente trois ans demeurant ruë dorée et michelϵnaut marchand agé detrente Six ans tous deux demeurant en cette commune Le Premier Père d’alexandre delorme agé de trois an et demi fils deSon legitime mariage avec feu marie Louise SoPhie Paillier et Le Second cousin maternel. Lesquels ont declaré a moi pierre Lequette que Le dit alexandre delorme est mort ce jourd’hui a un[sic]heure du matin dans ledomicile de Ses Père et mere d’aPrès cette declaration jeme Suis Sur lechamP transporté au lieu decedomicile Je meSuis aSsuré du decés du dit alexandre delorme et j,ai Redigé LePresent acte que j,ai Signé Les declarans# [rajout à la toute fin de l’acte :# ci-dessus de nommés Signé : Leq.] aÿant declaré ne le Sçavoirfait en la maison commune denogent Lerotrou Les jour mois et anci deSsus. P.re Lequette.
# ci-dessus de nommés Leq.»[2]