Le lundi 11 avril 1791, le bureau municipal, sur requête de son procureur, arrêtait de convoquer l’ensemble de la municipalité de la commune pour le jeudi 14 avril[1] à 14 heures afin de débattre des moyens les moins onéreux pour la ville de subvenir à ses besoins[2]. L’objectif de cette convocation était de répondre à une lettre du district et de compléter un état (sans doute des subsistances).

«[En marge gauche au milieu du feuillet 48,

C’est bien Petithomme fils qui signait comme secrétaire-greffier bien que la main ne semble pas être la sienne :       

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Convocation dela

Commune]

auJourd’huy onze  avri mil Sept centquatre vingt onze, Le Bureau municiPal assemblé, Le procureur dela commune à Remontré quʽayant eu communication d’une lettre de M M Les administrateurs du directoire du district du 9 dece mois et d’un Ɛtaty annexé, Requere que pour ne laisser rien adesirer des Besoins dela ville tant à MM les administrateurs du departement quʽa lʽassemblée nationnalle le conseil général dela commune Soit convoqué pour aviser aux moyens les moins onereuxala ville pour Subvenir à Ses Besoins et a Signè  Chartier

La matiere mise en deliberation il a eté arreté que le conseil général dela commune Seroit convoqué jeudy deux heures apres midy afin de RePondre à la ditte lettre et former lʽetat en question a cet effet Le Greffier Secretaire envoira à M M Les membres de la municiPalité et du conseil général dela commune Pour Se trouver à lʽhotel de ville aux dittes heures aux dits jour et heures à

 fait etarrêté Les dits jour et an quedessus

  Besniard       fleury

                                   Petithommefils

                                  s.^cre Gffier»[3]