Le 12 mai 1791 à Mamers : Impôt mobilier, compagnie des Grenadiers et chasseurs de la Garde nationale,  élection du maire et du procureur de la commune.

• Le jeudi 12 mai 1791, le conseil général de la commune de Mamers dans une première délibération décidait de repousser à après les élections d’un nouveau maire et procureur de la commune la réunion de travail destinée à dresser le rôle de l’impôt mobilier. En effet ladite réunion qui devait se tenir ce jeudi ne réunissait pas suffisamment de membres, ce qui se produisait pour la seconde fois (voir la séance du 5 mai 1791 ici).

« [En marge gauche en bas du feuillet 60 :

      372 ]

aujourd’hui douze may1791 alhoteldelaCommune SeSonts Prèsentés MM. fleuryChesnais, Mortier officiers Municipaux, Cheneviere etMarais CommiSsaires nommés Pour LaSsiette delimpost MobilierƐnconquence dela dèliberation duCinqdeCemois LesquelsaPrès avoir attendu jusquaquatre heures etdemie Ɛt ne S’Ɛtanttrouvés ƐnPlus Grand nombre attendủ que Plusieurs Sonts ƐnCampagne PourLeursaffaires et qu‛un deuxƐstScrutateur à la.Section

Soixante etunième

de notre dame Pour La nominatioŋd‛un Måire ontRenvoyè aPrès Lanomination d’un Maire [sic] etduProcureur dela Commune Pour Sa Ssembler denouveau Ɛt Prendre Jour fixé

fait et arresté ƐnaSsistance denotre Secretaire Greffier 

      fleury         Cheneviere      marais      Mortier

                                                       Petithommefils

                                                       S^cre Gff^er»[1]

• Puis dans une seconde délibération, la municipalité revenait sur l’affaire du 10 mai précédant qui c’était déroulée à propos des honneurs à rendre à M Mirabeau. La municipalité faisait retranscrire sur son registre de délibération l’invitation que les compagnies des grenadiers et des chasseurs, le du 9 mai 1791, à leur « camarades » de la première compagnie de la garde nationale. Invitation qui paraîtrait tout à fait anodine pour qui ne connaîtrait pas le contexte de tensions entre les deux compagnies et l’état-major de la Garde nationale, d’une part,  et la municipalité de l’autre (voir la délibération municipale du 10 mai 1791 suivez le guide). Cette retranscription étant sans doute destinées à servir si besoin en était…

« [En marge gauche partie haute du feuillet 61 :

      373

CoPie d’une invitation

faitte alamunicipalité]

aujourd’hui douze may1791 à Ɛté dePosè ƐnPresence denous officiers Municipaux et Procureur delaCommune, un invitation des Cytoyens ComPosantLaCompagnie des Grenadiers etLaCompagnie desChaSseurs ainsi Concuë

                   9May1791

LesCitoyens ComposantLaCompagnie des Grenadiers et laCompagnie des ChaSseurs dela garde nationnale deMamers invitentleurs Camarades dela Première Compagnie deSe Reunir à Ɛux Pour aSsisterdemain auService Solonnel qui Sera Celebré aneufheure[sic]du matin Ɛn L’Ɛglise notre dame deCette ville ala MémoiredeM. Mirabeaų

on SaSsemblera Ɛn uniforme etSans armes afeu, Surlaplace des Grouasahuitheuresdu matiŋLes CommiSsairesSignés Bazin, deneufbourgLejne Boutard, Leballeur, hardouin ƐtGuerin.

Duquel dePostLe Procureur delaCommune ademandé acte quenous lui avons octroyé

fait et arresté Lesjour etan que deSsus ƐnaSsistance de notre Secretaire Greffier.  Fleury     Mortier

Chartier

p.^r dela comm.^e                        

                                                      Petithommefils

                                                      S^cre Gff^er»[2]

• Enfin la municipalité enregistrait les résultats des scrutins pour élire un nouveau maire et un procureur de la commune. Personne n’ayant recueilli la majorité absolue tout était à recommencer. Parmi les citoyens ayant reçu le moins de voix citons les sieurs Le Balleur et Guérin, le premier recueillait une seule voix (comme un certain nombre d’autres personnes) et le second seulement quatre voix. S’il s’agissait des mêmes citoyens que les signataires de la lettre ci-dessus il fait peu de doute que les membres de la municipalité n’en ait conçu un certain plaisir. Mais il se peut aussi que ce fut des citoyens portant le même patronyme que les gardes nationaux « indisciplinés » en question.

« [En marge gauche en bas du feuillet 61 :

      374

dePouillement de

Scrutin]

aujourd’hui douze may 1791 nous officiersMunicipauxƐtant àlhoteldeville SontsƐntrés M^rhardouïn CommiSsaire dela Section deS^t nicolas etGuerin etPetithomme filsCommiSsaires delaSection denotre dame Lesquels

Soixante deuxième

nous ontRequisde RecevoirLes dePouillemens Particuliers del’une etLautre Section et nous ont Présentés un PacquetCacheté quils nous ontditLes Contenir Pour Par nousƐnfaire Le RecensementGènèralƐtƐntirer Le ResultatSurquoyLouverture faitte desdits PacquetsƐnleur Presence etCelle duProcureur delaCommune il Setrouveque M^rCheminat duchaizeau àƐu Ɛnlesdeux Sectionsvingtquatre voixM^rLehautdouze, M^rGuerin quatre M.Chartrain fils trois, M.duchesnay une, M^r Le Balleur une etMM. Bienvenu, Dureau, Malé etPerou Chacun une etattendu que La majorité adsoluë nestacquise à aucuns des CydeSsus denommés avons PriésMM. LesCommiSsaires danoncer àMM. Les Presidents deChaque Sections que LeScrutin Ɛstmanqué

Ɛt quils ayentaProcedder à un nouveau

fait et arresté ƐnPresence de  MM. Les CommiSsaires Ɛt ƐnaSsistance de notre Secretaire Greffier qui ontSignès avec nous

          Guerin           Petithomme fils

        Fleury      Mortier                 hardouin

Chartier

p.^r dela comm.^e                    

                       Petithommefils

                         S^cre Gff^er»[3]