Le 31 mars 1791 à Mamers : alignement rue de Marolette[1].
Le 31 mars 1791 à Mamers : alignement rue de Marolette[1].
Le jeudi 31 mars 1791, le conseil général procédait à l’alignement d’une maison que le Sieur Havard envisageait de faire construire rue de Marolette.
«[En marge gauche au milieu du feuillet 46,
la main semble différente mais c’est bien le Sieur Petithomme fils qui signait la délibération :
n.°361
alignement delamaison
duSieur avare Rüe
marollette]
auJourd’huytrente et unMars mil Sept cents [sic]quatre vingt onze, Le Bureau Municipal assemblé en la maniere accoutumée, Le Procureur dela Commune aûroit observè que Le S.r havard, ap[2]M.d apothicaire droguiste, demeurant en cette ville, Rue de S.t Jean[3], Luy aûroit fait part de L’intention où il est, de faire Bâtir une Maison, Ruë de Marolette, Sur un terrain attenant, d’un bout à la Maison de M.r Dupreyprocureur Sindic du Directoire du District de cette ville, et de laûtre, à celle de M.de V.e coulon[4], que ce terrain comprend quarante huitpieds[5], Sur la Rüe de Marolette, qu’à cet èffet il désireroit avoir un alignementdu Bureau Municipal.
ceQui aûroit dèterminé le procureur de la commune à S’y transporter, pour visiter le local ; qu’il aûroit reconnu, que rien ne peut porter la Municipalité ; à refûser cetalignement, qu’en conséquence il requiert Le Bureau Municipal, de nommer un oudeux commissaires pour examiner le terrain.____
quarante Septième
Surquoy la Matiere mise en dèlibération, nous Membres du Bureau Municipal, avons nommé pour Commissaire, le S.r leproust Desageux, Maire, qui d’après avoirfait l’examen duterrein [sic], a reconnu, qu’il convenoit d’accorder au [mot rayé non déchiffré[6]] S.rRené havard, lapermission de faire Sa baptisse, Sur la Rue de Marolette, Surleterrein qui Jointd’un bout la Maison de M.rduprey, et de l’aûtre celle de la D.e V.e Coulon, Le ditterrein comprenant un espace de quarante huitpieds, enSeconformant, à L’alignement, droit, entirant un cordeau, partant despignons des deux maisons, à M.r Duprey, et à la D.e v.e coulon ; [rajout en interligne au-dessus d’une partie de mot « rayé » : + Sans,] empècher, néantmoins, ledit S.rhavard, de rentrer Sur Son propre terrein S’il le Juge, à propos, pourvûqu’il n’empiette en aucune Maniere, Sur la largeur de la Rue, déjaƐtroitteencet endroit.
Surquoy,Nous, officiersSusdits, permettons au dit S.rRenè havard, de faire construire Sa Maison ; ainsyqu’elle Se pourroit etcomporte, en Secomformant à l’alignement cy dessus, ainsyqu’il a paru convenable, au S.r Leproust Desageux, Maire et commissaire Susdit.
fait et arrèté, les jour etan que deSsus, enassistance de notre Sécretairegréffier, qui asigné avec nous.
un mot rayé nul, etle mot Sans en interligne approuvé.
Besniard
Chartier
p.r delacom.e Leproust Desageux
Maire
Petithommefils
s.cre Gffier»[7]
[1] Aujourd’hui rue Charles Granger.
[2] Le greffier commença à noter le métier du Sieur Havard (apothicaire) avait de se reprendre et de noter l’abréviation de « marchand ».
[3] Je ne sais pas si cette rue correspond à l’actuelle, située à l’ouest de la ville en direction d’Alençon.
[4] Lire « de la dame veuve Coulon ».
[5] Soit une longueur de 15,6 mètres.
[7] AD72 1 MI 1343(R131).