Nogent-le-Rotrou et son district durant la Révolution française avec des incursions dans les zones voisines ( Sarthe, Orne, Loir-et-Cher voire Loiret ). L'angle d'attaque des études privilégie les mouvements sociaux et les archives locales et départemental
Jacques Pierre Michel Chasles[1] : introduction et mise au point.
Ce travail est consacré à un acteur de la révolution française assez largement méconnu du public en général et des habitants de la ville de Nogent-le-Rotrou, ou mal connu pour un petit nombre d’entre eux, bien qu’il jouât un rôle considérable durant les premières années de la Révolution française dans cette ville, comme dirigeant de la société jacobine locale, mais aussi parce qu’il fut maire de la ville de novembre 1791 à septembre 1792, date à laquelle... [Lire la suite]
Maurice Dommanget, auteur d’un petit ouvrage consacré à Jacques Roux et Pierre Dolivier[1], à la fin d’un ouvrage consacré au curé Meslier[2] s’interrogeait sur la pertinence du terme « curé rouge » :
« Certains termes forgés par les historiens comme représentatifs d’un mouvement de masse ou d’un courant d’idées sont historiquement faux.[…], tel est le terme de « curé rouge » pour désigner les prêtres qui, au XVIIIe siècle et surtout pendant la Révolution, se sont placés à... [Lire la suite]
Chasles était originaire d’une modeste famille d’artisans anciennement établie en Beauce, le nom de Chasles apparaît vers 1600 à Sours. Son père ( Michel, né à Génerville en 1722 ) était menuisier à Chartres. Le futur Conventionnel était l’aîné de cinq enfants[1].
Il commença ses études au collège Pocquet à Chartres et les termina au collège du Plessis à Paris où il fit de brillantes études[2]. Il fit des études ecclésiastiques à Chartres et y fut ordonné prêtre en 1780. La même année il fut nommé professeur de... [Lire la suite]
En 1790, il quittait Tours et acceptait un emploi sans traitement à St Maurice de Chartres. Début 1791, il prêtait serment à la constitution civile du clergé, bien que n'y’ étant pas obligé puisque non-fonctionnaire public.
A Chartres, il créa un journal : Le correspondant ou Journal du département d’Eure –et–Loir ; avec comme épitaphe : « Je suis fidèle à l’esprit et à la lettre des décrets de nos représentants ». Le 1er numéro était daté du 6 mai 1790, le dernier le fut du 7... [Lire la suite]