6 mars 2025
Le 6 mars 1789 à Saint Aubin-des-Coudrais : doléances, remarques et observations.
Le vendredi 6 mars, l’assemblée générale des habitants de Saint-Aubin-des-Coudrais se tenait dans l’église afin de rédiger le cahier de doléance du tiers-état de la paroisse. Cahier qui ressemblait beaucoup par la teneur des observations à ceux des paroisses de la région, cependant le ton se voulait extrêmement conciliant avec les ordres privilégiés dans ses derniers paragraphes. Cette modération, qui frisait l’obséquiosité, apparaissait déjà dès l’article 7 portant sur les droits féodaux dans lequel la « faute » de leur lourdeur était attribuée aux feudistes ! Sans doute n’était-ce que « stratégie » pour faire entendre et valoir des revendications qui auraient pu sembler inaudibles dans leur expression la plus crue ? En effet nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il y a une discrète ironie dans les louanges faites à la noblesse dans la phrase suivante : « Pour ce qui regarde la noblesse, surtout celle que sa générosité et de vrais services rendus à la patrie ont fait placer au rang de ses bienfaiteurs, nous aurons toujours pour eux les égards respectueux qui sont dus à la vertu. [...] »
Ce cahier était en fait très fortement inspiré de celui de la paroisse voisine de Boëssé-le-Sec adopté la veille, 5 mars 1789, au point de reprendre mot-à-mot des paragraphes entiers ( voir l’article de ce blog : Le 5 mars 1789 à Boëssé-le-Sec : cahier de doléances. )
Le vendredi 6 mars, l’assemblée générale des habitants de Saint-Aubin-des-Coudrais se tenait dans l’église afin de rédiger le cahier de doléance du tiers-état de la paroisse. Cahier qui ressemblait beaucoup par la teneur des observations à ceux des paroisses de la région, cependant le ton se voulait extrêmement conciliant avec les ordres privilégiés dans ses derniers paragraphes. Cette modération, qui frisait l’obséquiosité, apparaissait déjà dès l’article 7 portant sur les droits féodaux dans lequel la « faute » de leur lourdeur était attribuée aux feudistes ! Sans doute n’était-ce que « stratégie » pour faire entendre et valoir des revendications qui auraient pu sembler inaudibles dans leur expression la plus crue ? En effet nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il y a une discrète ironie dans les louanges faites à la noblesse dans la phrase suivante : « Pour ce qui regarde la noblesse, surtout celle que sa générosité et de vrais services rendus à la patrie ont fait placer au rang de ses bienfaiteurs, nous aurons toujours pour eux les égards respectueux qui sont dus à la vertu. [...] »
Ce cahier était en fait très fortement inspiré de celui de la paroisse voisine de Boëssé-le-Sec adopté la veille, 5 mars 1789, au point de reprendre mot-à-mot des paragraphes entiers ( voir l’article de ce blog : Le 5 mars 1789 à Boëssé-le-Sec : cahier de doléances. )
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