Le 11 octobre 1791 à Nogent-le-Rotrou : travaux rue de Rhône.
Dans sa délibération du mardi 11 octobre 1791, la municipalité de Nogent-le-Rotrou entendait le rapport des commissaires au sujets des travaux dans la rue de Rhône : 91_10_11
« Aujourd’hui onze octobre mil Sept cent quatre vingt onze dans l’aSemblée du conSeil municipal de la ville de noGent le Rotrou sont comparus M. M. Proust et Gallet fil lesquels ont dit qu’en qualité de commiSsaires nomméS par déliberation de ce Jour ils S’etoient tranSportés dans la Rüe de Rhosne, et quils avoient vû que les ouvriers commis par les adjudicataires charges d’eXecuter le plan de l’inGenieur Se disposoient à pratiquer un fossé a diX pouces des maiSons Situées du coté droit de la dite rüe, et quils avoient reconnû que Si ce projet étoit miS a éXécution, les propriétaires reclamant Seroient obligés de renoncer a leurs propriétés, qu’instruits par ces derniers qu’il y a environ trois ans l’ancienne adminiStration avoit Fait conStruire des canauX pour Detourner l’eau de ce RuiSseau a travers des Jardins, et empecher qu’elle infectât davantage les habitants de la rüe de RhoSne, ils S’etoient fait conduire dans ces Jardins par ou passoient les canaux, et s’étoient aSsurés de leur eXistence et de leur lonGueur qui [ mot rayé illisible ] a 48 toiSes, duquel Rapport Ils ont requis acte.
Le conSeil municipal, oui Son procureur de la Commune, observant qu’il est de la plus eXacte Justice de conserver les propriétés des citoyens et d’empecher qu’on y porte atteinte par tous les moyens qui Sont confiés au pouvoir adminiStratif, et qu’aucun travail ne doit S’effectuer pour le bien Général au préjudice des propriétés particulieres, que d’après l’epuiSement de toutes autres reSsources, estime que dans cette circonStance ils croyent preferable de Faciliter le cours de l’eau par les Canaux dont est queStion, ou en pratiquant d’autres par le Jardin de M. deRiants, que ce moyen leur Semble remplir les vües de l’adminiStration et respecte en même tems les propriétés des particuliers reclamants, a cet effet arrête de prier l’adminiStration de prendre en conSideration ces remontrances, et d’ordonner le chanGement de plan qu’ant [ sic ] a ce qui concerne le cours de cette eau dont acte ./.
Baugars Baudoüin J. Marguerith
P.re Lequette
P.r de la C. »[1]