Le 18 février 1790 à Mamers : arrêt de deux voitures de grains.
Le jeudi 18 février 1790, la municipalité de Mamers faisait arrêter deux voitures de grains appartenant à un marchand-fermier de Héloup, près d’Alençon, car les conducteurs, revenant de la Beauce, ne pouvaient présenter de passeport. Il fallut la caution du sieur Bourlier lui-même marchand à Mamers (sans doute marchand en grains) pour laisser les deux voitures repartir avec promesse de venir présenter les passeports le lundi suivant.
«[ marge gauche : N° 41. G.
Deux
Voitures arrètées]
Aujourd’huY dix huitieme de Fevrier mil Sept Cent quatre VinGt diX.
DeVant nous oFFiciers MuniciPauX de la ville de Mamers
Est comParu Le S.r François FleurY Hourdel Pour L’absence de M.e Odillard Procureur de La Commune.
Lequel + [ rajout en fin de délibération : + a dit que ] vu qu’il a eté arresté Ce Jour deuX Ch en cette ville deuX Charettes de Bléds et orge dont Les Charet Voitures Sont marquées au nom de Boivin M.d et Fermier de la P.ss de helou[1] Prés Alençon Conduittes Par Vincent Le Marrié et Joseph Bissou se disants Domestiques dudit S.r Boivin et aVoir Parti lesd. Chartées de grain l’une de la ville de Chartres et l’autre de la p.ss d’Hallone[2] et n’avoir Pu nous rèPrésenter aucun PassePorts de Chartres ni d’ailleurs disant que led. S.r Boivin leur Maitre absent en est charGé aYant Passé le Jour d’hier en cette Ville ainsi qu’il le declare PourquoY Led. Procureur de la Commune Requiert la réPrésentation desd. PassePorts ou Permis, consentant néanmoins que lesd. Marie et Bissou continuent leur Route a la charGe Par EuX de réPrésenter LundY Prochain Lesd. Permis et au moYen et parce que le S.r Pierre Bourlier M.d de cette Ville IcI Présent s’est rendu Caution des cY dessus denommes et dud. S.r Boivin et S’est obliGé de tous Frais depends, Dommages Interêts qui en Pourroient resulter. Et ont Lesd. S.rs Fleury et Bourlier Signés, a legard desd. Boivin Et BisSou Ils ont declarés ne SiGner .φ. deuX mots rayés nuls .φ.
Bourlier Carel Dubois Groüasè
Treboil
[Suite à cette délibération nous trouvons biffé le début d’une délibération du 22 février 1790 sans suite, puisque la délibération suivante est datée du 21 mars 1790. Soit un délai d’un mois sans aucune délibération ce qui est peu probable, les procès-verbaux ont sans doute été égarés.]
Aujourd’huy Vingt deuxième de Fevrier mil Sept cent quatre Vingt diX»[3]