Le mercredi 17 novembre 1790, la municipalité constatait que les scrutins qui s’étaient déroulés dans la journée pour renouveler la municipalité n’avaient réunis qu’un nombre d’électeur faible (59 votants seulement contre 84 la veille) et que personne n’avait été élu faute de majorité absolue[1]. Par conséquent les opérations électorales devaient se poursuivre le lendemain.

« [En marge au milieu du feuillet 116 verso :

      n.°161

Scrutin nul./.]

Et Cejourd’huy dix sePtiémedenovembremilSePt Cent quatre vingt diX Sur Les SePt heures etdemie duSoir.

Nous Maire de Mamers etant à L’hôtel deville et accomPagné de M. M. hardouin et Treboil officiers MuniciPaux  et deM. odillard Procureur deLaCommune assisté de nôtreSecretaire Greffier Sont entrés M. M. Frebourgdumotté CommisSairedela Sectionde nôtre Dameet M.^r Jgnard deLa Gombaudiere CommisSaire de celledeS.^t Nicolas ; Lesquels nous ayant Requis de Recevoir Les dePouillements Particuliers desScrutins de L’une et L’autre Section nous ont Présentés LesdeuX Paquets qui les Renfermoient et quiont eté Cachettés Par M. M. Les PrésidentsPour Par nous enFaire enleur Présence le Recensement général et entirer LeResultat Surquoy ouverture Faitte desd. deuX Paquetsjl s’est trouvé qu’aucuns des Sujets ProPosé n’aeu La Majoritéabsolue desSuffragesrequis dans Les deuX Sections ne S’etant trouvé que Cinquante neufvotants unSeul desd. Sujets n’a euqueVingt SiX voix Pourquoy disons que Le Resulttat du Présent Recensement Sera Certiffié Parnous à M. M Les Présidents Pour Par euX Faire Proceder demain à un nouveauScrutin.

Fait et arresté à L’hotelde ville Lesd. Jour Et heureet an Et ont lesd. S.^rs CommisSaireSignésavec nous ./.

                                                            Frebourg   Jgnard                                  

   Treboil                  Carel[2]                     hardoüin Desnos

Odillard

prdeLaC.                      LeCamuSat  maire»[3]