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La Révolution Française à Nogent le Rotrou

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La Révolution Française à Nogent le Rotrou
  • Nogent-le-Rotrou et son district durant la Révolution française avec des incursions dans les zones voisines ( Sarthe, Orne, Loir-et-Cher voire Loiret ). L'angle d'attaque des études privilégie les mouvements sociaux et les archives locales et départemental
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2 mars 2016

Chasles (1) : maire de Nogent-le-Rotrou, Conventionnel, montagnard, prêtre défroqué...

Jacques Pierre Michel Chasles[1] : introduction et mise au point.

1 Paraphe Chasles

Ce travail est consacré à un acteur de la révolution française assez largement méconnu du public en général et des habitants de la ville de Nogent-le-Rotrou, ou mal connu pour un petit nombre d’entre eux,  bien qu’il jouât un rôle considérable durant les premières années de la Révolution française dans cette ville, comme dirigeant de la société jacobine locale, mais aussi parce qu’il fut maire de la ville de novembre 1791 à septembre 1792, date à laquelle il partit à Paris comme député élu à la Convention nationale avec un autre nogentais, Giroust. Il exerça alors, au plan national, un rôle certes de seconde plan mais loin d’être négligeable surtout durant la période thermidorienne. 

Cet oubli[2] tient à la convergence de plusieurs facteurs.

D’abord, même si politiquement il joua un rôle de premier plan dans la vie locale au moins jusqu’au printemps 1793, son passage à Nogent fut finalement assez bref, de juin 1791 à l’automne 1792, avec des séjours plus brefs au cours des années suivantes, notamment en tant que représentant du peuple en mission. Cependant on sait qu’il resta en contact épistolaire étroit avec la Société Patriotique de Nogent-le-Rotrou jusqu’en 1794 au moins.

Ensuite en arrivant à Nogent il trouvait une ville où les tensions sociales mais aussi politiques étaient de plus en plus vives et il devint très vite le chef-de-file du parti « patriotique » se faisant de solides inimitiés parmi les anciennes « élites ». Inimitiés qui furent colportées tout au long du XIXème siècle pour les « historiens » locaux souvent descendant eux-mêmes des adversaires politiques nogentais de Chasles. Il n’est pas rare, en ce début du XXIème  siècle d’entendre répétés les mêmes « ragots » qui bien entendu ne sont jamais vérifiés, tout récemment j’entendais un membre des amis du perche, dont je tairais le nom, prétendre à voix haute dans l’ambiance feutrée des AD 28 que Chasles avait acheté  une des plus belles maisons de la noblesse nogentaise du centre-ville, alors que durant son séjour dans la ville il logeait dans le presbytère de la chapelle Saint Jacques de l’aumône dont il fut desservant. Pour preuve de cette antipathie, voire malveillance précoce, nous donnons ci-dessous la transcription d’une chanson qui circula à Nogent, au moins dans certains milieux, probablement après l’été 1794[3] :

 «  Vie de Châles et des Siens sur l’air de Cadet Roussel

 

1 Cadet RousselChâles arrivant dans ce pays         bis

n’avait pas de pain ni D’habits       bis

aux bourgeois il fit la courbette

mais le bourgeois ne fut pas si bête

oh ! non, Car vraiment

on Scait ce que c’est qu’un intrigant

 

mourant de faim proscrit et berné   bis

Sans pouvoir trouver un ainé         bis

au peuple il va Compter Sornette

Croiant attraper des Sonnettes

oh ! oui, Car vraiment

C’est bien la le jeu d’un intrigant

 

quoique payé par la nation   bis

il ne fit pas d’instruction       bis

qu’eut il appris à la jeunesse

le Crime et la Scélératesse

oh ! oui, Car vraiment

C’est en ça qu’il Etoit Scavant

 

Pour a bon compte boire et manger   bis

Pres l’hopital il fut loger                      bis

les bouillons le vin des malades

chez lui S’avaloient à Rasades

oh ! oui, Car vraiment

Mr Châles Est assez goumand

 

Pour les besoins de sa maison       bis

il mit en réquisition                         bis

deux ou trois Sœurs hospitalières

qui Souvent Etoient Ses tourières

oh ! oui, Car vraiment

Mr Châles Est assez goumand

 

Les Catins, Son chien et Son cheval    bis

vivoient aux dépens de l’hopital           bis

nuit et jour C’etoit des ribottes

qui vous les foultoient dans les Crottes

oh ! oui, Car vraiment

Mr Châles Est assez goumand

 

Patrouille avoit dans la maison      bis

La grande administration               bis

Elle introduisoit les donselles

qu’elle alloit Chercher dans les ruelles

oh ! oui, Car vraiment

falloit un Serail au Sultan

 

avec la verdier la baudouin            bis

il prenoit Son thé le matin              bis

la Du château la poissonniere

le soir avoient leur ordinaire

oh ! oui, Car vraiment

C’etoit des morceaux Ragoutans

 

De tous les intriguants du jour       bis

il voulut Composer Sa Cour          bis

on ÿ vit Courir beaugars père

verité, verdier et brier

oh ! oui, Car vraiment

C’ etoient aussi des intriguants

 

Beaugars fidel à Son patron         bis

Mourrut En répétant Son nom      bis

mais les trois autres l’on dïrent

une fois placés le laisserent

oh ! oui, Car vraiment

v la comme on paÿe un intriguant

 

abandonné de Ses amis          bis

il Enchercha de plus Soumis   bis

Comme il lui falloit bien qui vaille

Il les trouva dans la Canaille

oh ! oui, Car vraiment

tout Est bon Pour un intriguant

 

Du produit de ses lavements         bis

Baudouin qui vivoit maigrement    bis

Se fit un agent de la clique

Pour l’être de la république

oh ! oui, Car vraiment

Clistorel Est homme à talens

 

Desmarais vit qu’abboiyer            bis

Etoit un assez bon métier            bis

Ainsi vit on l’Energumeme

Chez nous Singer le père duchêne

oh ! oui, Car vraiment

c’est un patriote Ecumamnt

 

Ce poliçon de Charpentier              bis

Comme Espion Se faisoit paÿer     bis

C’etoit Encore le jannissaire

qui gardoit lange tutelaire

oh ! oui, Car vraiment

Châles Etoit un ange à nogent

 

Il appella des Six Cantons          bis

auprès de lui tous les fripons      bis

beaucoup d’ignorance et d’audace

mettoit ici les gens En place

oh ! oui, Car vraiment

Mr Châles Etoit tout puissant

 

C’est ainsi qu’ont fait leur chemin    bis

Delorme, David et boudin                bis

ainsi vit on ces fortes têtes

délibérer Sur des taupettes

oh ! oui, Car vraiment

il faut boire En Délibérant

 

Ces tableaux seroient imparfaits    bis

Si je n’y peignoit ce Desmeirais     bis

qui rampant comme la bassesse

et laid Comme la Scéleratesse

oh ! oui, Car vraiment

Châles il peut Etre ton pendant

 

pour le premier poste vacans     bis

Si l’on veut des impertinants       bis

Je puis vous offrir joubert père

beuzelin, margueritte et bassiere

oh ! oui, Car vraiment

C’est encore la des intriguants

 

quant à Ses autres partisans                bis

J’en connoi ni de fort honnêtes gens    bis

qui font aujourd’hui pénitence

d’avoir cru Sa belle Eloquence

oh ! oui, Car vraiment

on Sçait ce que c’est qu’un intrigant

 

nogent voit qu’avec de grands mots    bis

ça n’amene pas le peuple au pot         bis

peuple Soit désormais plus Sage

juge l’ouvrier à l’ouvrage

oh ! oui, Car vraiment

tu Serois dupé des intrigans »[4]

Enfin, troisième raison de cet oubli nogentais : parce qu’il fit partie des vaincus de l’histoire et pas n’importe quels vaincus, des vaincus qui ont été durant un bref laps temps les vainqueurs des luttes politiques internes à la Convention et vis-à-vis desquels le désir de revanche fut extrêmement prégnant. Ceci explique sans conteste les portraits totalement contradictoires que l’on peut trouver du conventionnel Chasles durant le XIXème siècle.  Si son concitoyen Giroust[5] finit par se classer dans les rangs des Girondins[6], Chasles dès son arrivée à Paris rejoignit les Montagnards. Qui plus est, au sein des Montagnards, il se tint à l’écart de toutes les « factions »[7]. De plus, il fit partie des Montagnards thermidoriens et crût sincèrement, jusqu’à son emprisonnement en mars 1795, avoir « sauver la révolution »  en participant à la chute de  Robespierre ; pour lui une fois la dernière « faction » éliminée, la constitution de 1793 allait pouvoir être appliquée, il déchanta assez vite. Par la suite, il ne renia jamais ce passé de Montagnard convaincu.

Surtout, il est une raison un peu plus « technique » à cet oubli. Les archives concernant la période où Chasles fut maire de Nogent-le-Rotrou ont toutes disparu : un registre[8] de délibération de la commune manquant correspondant à la période durant laquelle  Chasles fut maire. De même aux archives départementales les traces de Chasles sont on ne peut plus ténues ( aucune archive de la Société des Amis de la Constitution de Nogent, ni de la Société Patriotique,  dirigée par Chasles, qui succéda à la première à partir de l’été 1971, alors que la société populaire d’Authon-du-Perche est assez bien documentée, même si pour l’historien il manque toujours un document ou une notation qui permettrait d’aller plus loin dans la connaissance du passé). Ce « trou » dans les archives n’est pas un effet du hasard mais bel et bien celui d’un « nettoyage » consciencieux. Il s’agit probablement d’un acte délibéré de la part du neveu de Chasles,  Adelphe Chasles, député conservateur, au cours des années 1840. Ce dernier fit sans doute disparaître officiellement tout document pouvant mettre en lumière le passé révolutionnaire d’un oncle pour le moins « gênant »[9]. M. Jusselin, ancien archiviste d’Eure-et-Loir, mit à jour, dans les années trente du siècle dernier,  un arrêté du préfet du département[10] en date du 25 février 1840, ainsi formulé :

« ARTICLE PREMIER. Une commission de cinq membres est instituée à l’effet d’examiner les papiers et registres que l’archiviste jugerait à propos de distraire du dépôt pour les vendre comme inutiles ou dont les particuliers demanderaient la remise, comme ayant un rapport à leurs intérêts privés sans être d’aucune utilité pour le département.[11]

 «  ART. 2. Cette commission sera composée ainsi qu’il suit : MM. DE SANTEUIL, conseiller secrétaire général,  président ; d’AVELON, directeur des domaines ; CHASLES aîné[12], chevalier de la légion d’honneur ; BENOIT jeune, suppléant près le tribunal civil ; LEJEUNE, bibliothécaire de la ville de Chartres. »

Cet arrêté faisait référence, dans son préambule, à une circulaire ministérielle dans laquelle il n’était pas fait mention de la remise de documents aux particuliers. Selon M. Jousselin, cet intérêt soudain pour effacer le passé « révolutionnaire » de certains ancêtres aurait été dû à la montée des idées socialistes[13], c’est possible, mais pour nous cet acte fut, sans doute, plutôt justifié par le renouveau des études sur le passé révolutionnaire proche qui commençaient à se multiplier[14] ( les deux justifications pouvant d’ailleurs parfaitement se compléter ).

Cet arrêté ne concernant que les archives départementales, le préfet adressa à tous les maires la lettre ci-dessous, datée du 15 juin 1841 :

« M. le Ministre de l’Intérieur, pour satisfaire au vœu exprimé par la commission des archives départementales et communales , a chargé M. Chasles, député et membre de cette commission, de visiter tous les dépôts d’archives de quelque importance, existant dans le département d’Eure-et-Loir.

Je vous prie, M. le Maire, de prendre les dispositions nécessaires pour que M. Chasles trouve, soit dans les archives de votre mairie, soit dans celles des hospices de votre commune, toutes les facilités désirables pour l’accomplissement de sa mission. »

Nous ne saurons jamais si la disparition des archives nogentaises concernant notre « héros » est bien l’œuvre de son neveu mais elles ont bel et bien disparu, il faut avouer qu’il est difficile de ne pas avoir quelques doutes. Peut-être un jour resurgiront-elles de greniers familiaux !



[1]J’adopte l’orthographe ancienne de son nom alors que dans les documents imprimés de l’époque ( Archives parlementaires par exemple ) on l’écrit le plus souvent, mais pas systématiquement, Châles, lui—même, à l’époque révolutionnaire, signait « Châles ». Le personnage le plus illustre de la famille, le géomètre Michel, père de la relation de Chasles, adopta cette orthographe, ainsi que le propre fils du conventionnel, Philarète Chasles critique littéraire qui connut une renommée certaine au XIXème siècle.

[2]Il n’existe plus de rue du conventionnel Chasles à Nogent. Selon les informations fournies par M. Hodecent  (qui travaille régulièrement aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou pour le cercle généalogique du Perche-Gouët ) il  y aurait eu par le passé une rue du conventionnel Chasles à la place de l’actuel côté pair de l’avenue de la victoire du 11 novembre 1918 conduisant à la gare. En fait, il s’agit actuellement d’une portion de rue sans nom reliant la rue Sainte Anne à l’avenue de la victoire et constituant la base d’un petit square.

[3] Nous remercions Mme Lécuyer –Champagne, ex-conservatrice du musée du Château Saint Jean, et son assistante Mme Gwénaelle Hamelin pour avoir porté à notre connaissance ce document à l’occasion de l’exposition qu’elles ont organisée du 15 octobre 2011 au 15 janvier 2012 intitulée : « La Révolution à Nogent ( 1779 – 1802 ) ».

[4]Chanson anonyme, collection particulière. 

[5]Qui lui est bien honoré à Nogent, un rue porte son nom en plein centre-ville,  bien que ce fut un des seuls élus à la Législative puis à la Convention qui trouva le moyen de ne jamais prendre la parole durant ses deux mandats, ce qui constitue en soi un bel exploit lorsqu’on connaît la chaleur et la passion qui animaient les débats à cette époque.

[6]L’expression «  finit par… » est volontairement utilisée ; dès son arrivée à Paris, le 28 septembre,  Giroust se fit admettre à la Société des Jacobins avec Chasles ( ce jour-là 43 députés demandèrent leur inscription ), ce qui à l’époque constituait une prise de position ( les Girondins sans être tous rejetés de la Société ne demandaient plus systématiquement leur inscription aux Jacobins ). Par la suite Giroust vota comme les Girondins, au moins pour les votes par appel nominal, pour le reste il est impossible de savoir comment il se positionna, puisqu’en règle général on votait par assis/debout à l’Assemblée, difficulté insurmontable vu son silence absolu comme orateur à la barre de la Convention ( il ne s’y exprime que de façon sibylline lors des votes par appel nominal au cours du procès de Louis Capet seizième du nom ).

[7]Ce  mot, entré dans la langue française au cours du XIVème siècle, a toujours eu un sen péjoratif jusqu’à nos jours, puisque dès le départ il désigne un groupe de personnes qui se livre à une activité séditieuse. Il fut systématiquement utilisé dans ce sens sous la Révolution, on pourrait le traduire aujourd’hui par « partis » en sachant que les révolutionnaires ( toutes tendances confondues  depuis 1789 ) étaient totalement opposés à la constitution de groupes politiques organisés qu’ils considéraient comme antinomique avec la souveraineté populaire, ce qui n’empêcha la mise en place de clubs politiques qui jouèrent un peu ce rôle  de « partis ».

En ce qui concerne les accointances politiques de Chasles, la seule chose que l’on puisse dire sur c’est que lui-même se sentait proche de Marat, sans que l’on puisse affirmer qu’ils se soient fréquentés.

[8]En fait les registres de délibération de la commune de Nogent-le-Rotrou ne commencent qu’au 20 septembre 1790, il semble bien manquer quelques délibérations qui ont précédé cette date. Espérons les retrouver un jour ! Outre le registre des délibération de l’année où Chasles fut maire manque également celui couvrant la plus grande partie de l’an II.

[9] Voir sur ce point : M. JUSSELIN. L’Administration du Département d’Eure – et – Loir pendant la Révolution. Chartres, 1935. Pages  6 – 8.

[10]M.  de Villeneuve.

[11]Souligné par nous.

 De nos jours, cet article ne peut que faire bondir d’indignation tout archiviste ou historien même si, sans être naïf, nous nous doutons qu’un certain nombre de documents a été « perdu » à des époques variées et diverses, mais il est plutôt rare d’en avoir une preuve aussi flagrante et  que cela se fasse avec une telle franchise, en toute bonne conscience, dans  l’intérêt des « familles » !!!

[12]Il ne s’agit pas du fils de notre abbé Chasles, le critique littéraire Philarètre, mais de son neveu, Henri, Lubin, Adelphe, comme nous l’avons déjà précisé.  Ce dernier fut notaire à Paris sous la Restauration. Sa santé l'ayant forcé de quitter les affaires, il accepta, après la révolution de Juillet, les fonctions de maire de sa ville natale, Chartres.  Il fut député conservateur de 1836 jusqu’en 1848. Il vota toujours avec le ministère. Adelphe Chasles fut président du Conseil général du département d'Eure-et-Loir où il siégea à côté de son père.

Pour de plus amples renseignement, voir site de l’assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=18009

[13]Notamment par la montée d’un mouvement néo-babouviste fort bien étudié par Alain Maillard (La communauté des égaux, le communisme néo-babouviste dans la France des années 1840. Paris : éditions Kimé, 1999 ). N ’oublions pas que Philippe Buanarroti avait fait paraître une histoire de la conspiration des égaux, de Babeuf, en 1828, ouvrage ayant connu un succès important ( Philippe BUANARROTI.Histoire de la Conspiration pour l’égalité, dite de Babeuf. Bruxelles, 1828 ).

[14]Durant les premières années de la restauration les ouvrages traitant de la Révolution étaient plutôt des pamphlets condamnateurs que de véritables ouvrages historiques. La situation change par la suite avec la multiplication d’œuvres moins systématiquement engagées et surtout plus « scientifiques » : Bouchez et Roux commençaient à publier leur Histoire parlementaire de la Révolution française en 1834 ; Adolphe Thiers avait publié l’Histoire de la révolution française  de 1823 à 1827 ; L'historien libéral François-Auguste Mignet fut le premier à donner une signification sociale à la Révolution française dans son Histoire de la Révolution française de 1789 jusqu'en 1814, éditée en  1824 . ; De l’Allemagne et de la Révolution, d’Edgar Quinet, sortait en 1832 et  Le Christianisme et la Révolution française en 1845 ; Michelet avait fait paraître, en 1833, un Précis de l'histoire de France jusqu'à la Révolution avant de publier le tome premier de  son Histoire de la Révolution française en 1847 ; Lamartine publia son Histoire des Girondins en 1847-1848, l'auteur socialiste démocrate Alphonse Esquiros faisait paraître Charlotte Corday, en  1840, et l’Histoire des Montagnards, 1847 ; Louis Blanc son Histoire de la révolution à partir de 1847.

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