Février 1793 : naissances déclarées à la commune de Nogent-le-Rotrou.
- 1er février 1793 : naissance à Nogent de Aubin Garnier, fils d’un volontaire absent.
Le 1er février était déclaré la naissance d’un petit Aubin Garnier dont le père était absent car il était volontaire de la Patrie[1], sa femme en légitime mariage, Jeanne Bouc, avait accouché d’un garçon en son domicile de Pados la veille au soir à 23 heures.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche en haut du feuille dix-sept verso :
De
Aubin Garnier]
AuJourd’hui trente Premier Fevrier mil Sept Cent Quatre vingt treiZe l’an deuxieme de la rePublique Francaise a trois heures de relevé Par devant moi Pierre laQuette denommé et Qualifié commè [sic] de L’autre Part S,est. Presenté en la Salle de la maison Commune de noGent lerotrou dePartement d’eure et loir marianne de larüe Journaliere demeurant au lieu de chaPchaP[2] ParoiSse notre dame de cette commune aSsistè d’aubin le Sieur laboureur aGé de vinGt SePt ans et de Francoise tarenne Journaliére aGé [sic] de CinQuante un ans tous deux domiciliés en cette commune laquelle a declaré a moi Pierre LaQuette Que Jeanne Bouc [lecture peu assurée ou Bono] ePouse en leGitime mariaGe avec rené Garnier absent estant au Service de la rePubliQue en Qualité de volontaire est accouchée hier a onZe heures du Soir en son domicile a Pado camPaGne notre Dame de cette commune d’un enfant mâle auQuel elle a donné le Prenom aubin D’après cette declaration Que le citoÿen aubin Le Sieur et la citoÿenne Francoise tarenne ont CertiFié conForme a la verité et la rePresentation qui m’aété Faite de l’enFant denommé J’ai redigé le Present acte Que J’ai SiGné marianne delarüe aubin Le Sieur et Françoise tarenne ayant declaré ne le Scavoir Fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les Jour mois et an ci-dessus aPProuvé un mot raÿé Nul Leq.[ lecture très peu assurée et abréviation si s’en est une non déchiffrée ] P.re LeQuette »
[1] Signalons que la famille Garnier semblait particulièrement patriote. En effet le 20 prairial an II (8 juin 1794) jour de la fête de l’être suprême était déclarée, sur la montagne érigée en cette occasion, la naissance d’un garçon dénommé Décadi La Montagne Garnier, par son père Jean Louis Hilaire Garnier, corroyer à Nogent. Sa mère, épouse en légitime mariage dudit père, se nommait Marthe Gabrielle Henriette Bouc (ou Bono voir Bonneau voir ce document à la date du 6 février 1793) ce qui m’amène à penser qu’il s’agissait d’un membre de la même famille (sœur sans doute) de la Jeanne épouse de René Garnier dont il est question dans cet acte. Le 6 février 1793 (voir ci-dessous) naissait Marie Louise Garnier fille de Jean Louis Hilaire Garnier et de Marthe Gabrielle Henriette Bouc.
[2] Sans doute faut-il lire Ghapechâtre lieu-dit situé au hameau de Pados. Soit le scripteur ne connaissait pas ledit lieu, soit il a mal compris ou ledit lieu-dit se nommait réellement Chapchap et l’appellation a été déformée au moment de la confection du cadastre en 1811.
- 4 février 1793 : naissance de Louise Françoise Véronique Diacre.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche en haut du feuillet 17 recto :
deLouiSe
francoise
Veronique
Diacre]
Aujourd’hui Quatrieme Jour de fevrier mil SePt cent Quatre vingt treize l’an deuxieme de la rePubliQue française Quatre heures de relevé par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté En la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir charle michel Diacre etaminier demeurant en cette commune rue[1] et ParoiSse Saint hilaire aSsisté du Citoÿen jacQue Louis francois courtin etaminier agé de Quarente deux ans et de la Citoÿenne marie Louise Blondeau fabriQuante[2] agé de trente Six ans tous deux domiciliés en cette municiPalité leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie francoise ribau Son ePouse en legitime mariage est accouchée aujourd’hui neuf heures du matin en son Domicile rue de la herse ParoiSse Saint hilaire de cette commune d’un enfant femelle àlaQuelle il a donné le Prenom de Louise francoise Veronique d’aPrès cette declaration Que le Citoÿen jacque Louis Courtin et la Citoÿenne marie Louise Blondeau ont certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’en fant denommé j,ai redigé le Present acte Que charle michel diacre et marie Louise Blondeau ont Signé avec moi Louis francois Courtin ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus.
Mari louis blendeau Charle michel
Diacre P.re LeQuette»
[1] Son adresse est placée, un peu plus bas dans l’acte, rue de la Herse et non rue Saint-Hilaire.
[2] Cette appellation désignait un commerçant en étamine faisant travailler plusieurs étaminiers. Commerce à faible échelle le terme les distinguant des négociants qui eux faisaient du commerce d’étamines à très grande échelle.
- 5 février 1793 : naissance de Maire Louise Julienne Dieu.
Le mardi 5 février 1793, Louis Dieu marchand, demeurant rue Saint-Hilaire à Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de la petite déesse prénommée Marie Louise Julienne. Son épouse en légitime mariage, Louise Dubuard, avait accouché le matin même à cinq heures du matin.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche milieu du feuillet 17 verso :
De
Marie
louiSe
julienne
Dieu]
Aujourd’hui CinQuieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue francaise a Quatre heures de relevé par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent le rotrou dePartement d’eure et loir Louis dieu marchand demeurant en cette municiPalité ruë et ParoiSse Saint hilaire aSsisté du Citoyen Pierre jaQue julien cherault fils agé de vingt deux ans et de marie Louise meillant fille agé de vingt un ans tous deux demeurant en cette commune leQuela declaré a moi Pierre leQuette Que Louise dubuard Son ePouse en legitime mariage est accouché cejourd’hui a CinQ heures du matin enson Domicile d’un enfant femelle alaQuelle il a donné le Prenom de marie
Dix huitieme
Louise julienne d’aPrès cette declaration Que LeCitoÿen Pierre jaQue julien cherault fils et la Citoÿenne marie Louise meillant ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai redigé lePresent acte Que Pierre jaQue julien cherault fils aSigné avec moi Louis dieu et Louise meillant ayant declaré ne le Scavoir fait en la maison Commune denogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus.
Pierre jacque Cherault P.re LeQuette»
- 6 février 1793 : naissance de Pauline Morant.
Le mercredi 6 février 1793, Jacques François Morant (ou Mourrant voire Morront) venait déclarer la naissance de sa fille prénommé « Poline ». Sa femme en légitime mariage, marguerite Drouet, avait accouché la veille à onze heures du soir en son domicile de la rue Dorée[1].
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche bas du feuillet 18 recto :
pauline
morant]
Aujourd’hui Sixieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue francoise a CinQ heures du Soir par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié Comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent Lerotrou dePartement d’eure et Loir jaQue francois morant marchand domicilié en cette commune ruë dorée ParoiSse Saint hilaire[2] aSsisté du Citoÿen René Drouet agé de trente deux ans et de la Citoÿenne anne poline Lamare marchande agé de vingt un ans tous deux domiciliés en cette municiPalité leQuel à declaré a moi Pierre LeQuette Que margueritte drouet Son ePouse en legitime mariage est accouché Le jour d’hier onze heures du Soir en Son Domicile d’un enfant femelle a la Quelle il a donné le Prenom de Poline d’aPrès cette declaration Que Le Citoÿen René drouet et la Citoÿenne anne Poline lamare ont Certifié conforme a la verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant Denommé j,ai redigé le Present acte Que jaQue francois mourant[sic] Père et les temoins Susdits ont Signé avec moi fait en la maison commune denogent le rotrou Les jour mois et an ci-deSsus.
Lamarre mouront[3] Drouet LŶcien
Mourrant DeroitY [?] P.re LeQuette»
[1] Actuelle rue Gouverneur.
[2] Logiquement la rue Dorée devait plutôt dépendre de la paroisse Notre-Dame. Mais la rue Dorée étant assez longue il était tout à fait possible qu’une partie dépendît de Saint-Hilaire et l’autre de Notre-Dame (située à l’époque à la jonction entre la rue Bourg-Lecomte et la rue Saint-Laurent).
[3] Sans doute la citoyenne Anne Pauline Lamarre probable sœur de Jacques François Morant tout comme l’autre témoin dévait être un frère de la mère de l’enfant. Remarquons une difficulté dans le patronyme Morant qui peut devenir Mourront ou Mourrant. D’autre part le prénom du citoyen Drouet était certainement Lucien le « Ŷ » étant sans doute une coqueterie de sa part, prénom qui diffère de celui donné dans l’acte : René.
- 6 février 1793 : naissance de Marie Louise Garnier.
Le mercredi 6 février 1793, Jean Louis Hilaire Garnier, corroyeur demeurant en la paroisse Saint Hilaire de Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de sa fille Marie Louise. Son épouse en légitime mariage, Marie Louise Marthe Gabrielle Henriette Boneau, avait accouché le jour même à 4 heures de l’après-midi.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«Dixneuvieme
[En marge-gauche haut du feuillet :
Be [?]
de
marie
louiSe
garnier]
Aujourd’hui Sixieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue francaise a Six heures du Soir par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et Loir jean Louis hilaire Garnier Coraÿeur[1] demeurant en cette commune ParoiSse Saint hilaire aSsisté de marin Louis Garnier taneur agé de CinQuante Six ans et de Louise jalon fileuse agé de Soixante Sixans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre LeQuette Que marie Louise marte gabriel henriette Boneau Son ePouse en Legitime mariage est a ccouché ce jourd’hui à Quatre heures du Soir en Son Domicile d’un enfant femelle à laQuelle il a donné le Prenom de marie Louise d’aPrès cette declaration Que marin Louis garnier et Louise jalon ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que jean Louis hilaire garnier a Signé avec moi marin Louis garnier et Louise Jallon ayant déclaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune denogent lerotrou Les jour mois et an ci-deSsus.
garnier P.re LeQuette.»
[1] Corroyeur : métier consistant à transformer le cuir en un produit fini. Corroyer le cuir permet de l’apprêter, l'assouplir après le tannage.
- 7 février 1793 : naissance de Jeanne Françoise Adélaïde de père inconnu.
Le jeudi 7 février 1793, Marie Jeanne Petit, veuve Soyer, sage-femme à Nogent venait déclarer la naissance d’une fille de père inconnu qu’elle prénommait Jeanne Françoise Adélaïde. La mère, Marie Dugué fille majeure de la commune de Vichères, avait accouché chez ladite sage-femme à trois heures du matin.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche milieu du feuillet 19 verso :
Jeanne
francoiSe
adelaïde]
Aujourd’hui Septieme jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize-L’an deuxieme de la rePubliQue francaise a dix heures du matin Par devant moi Pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Co᷈mune de nogent lerotrou dePartement d’eure et Loir La Citoÿenne marie jeanne Petit veuve Soyer Sage femme domicilié en cette commune ruë charonerië[1] aSsisté du Citoÿen rené francois marin fauveau Secretaire Greffier de cette commune agé de vingt Six ans et de la Citiome [sic] jeanne aubin marchande agé de vingt Quatre ans tous deux domiciliés en cette MuniciPalité laQuelle a declaré a moi Pierre LeQuette Que marie dugué de la Commune de vicheres ence
Vingtieme
dePartement fille majeure agé de vingt Six ans est accouché cejourd’hui en Son Domicile a trois heures du matin d’un enfant femelle dont le Père est inconnu et alaQuelle elle a donné le Prenom de jeanne francoise adelaide d’aPrès cette declaration Que Le Citoÿen René francois marin ont Cerfauveau ont certifié confo et la Citoyenne jeanne aubin ont certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant Denommé j,ai redigé le Present acte Que marie jeanne Petit veuve Soyer et René francois Marin fauveau ont Signé avec moi jeanne aubin ayant declaré ne le Scavoir
fait en la maison Commune denogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus. aPProuvé CinQ mots rayés nuls.
Veuve Soyer
Fauveau P.re LeQuette»
[1] Actuelle rue Villette Gâte en plein centre-ville.
- 7 février 1793 : naissance de Michelle Dordoigne.
Le jeudi 7 février 1793, François Pierre Dordoigne, tireur d’étin[1], venait déclarer la naissance de sa fille Michelle la veille à son domicile de la rue des tanneurs[2].
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au bas du feuillet 20 :
de
michele
dordoigne[… ]
Aujourd’hui SePtieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française a trois heurs de relevé par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir francois Pierre derdoigne tireur d’etin domicilié en cette commune rüe des taneurs aSsisté de michel dugué tailleur agé devingt deux ans et de marie Louise menou journaliere agé de vingt SePt ans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie Louise menou[3] Son ePouse en legitime mariage est accouchée hier a dix heures du Soir en son domicile d’un enfant femelle a laQuelle il a donnée lePrenom de Michel. d’après cette declaration Que le Citoyen michel dugué et la citoÿenne marie Louise menou ont Certifié conforme à la verité, et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé le Present acte Que francois pierre derdoigne Père michel dugué et marie Louise menou ont Signé avec moi fait enla maison Commune denogent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus.
Marie Louise menou Michel Duguet
francois Pierre derdoigne Pre LeQuette.
[En marge du feuillet 20 recto et verso à la suite du nom de l’enfant :
[…] Par Jugement du tribunal civil de Première inStance de nogent lerotrou en date du deuX
Janvier mil huit cent treiZe enregistré le siX du même mois, transcrit à la fin du présent règistre ; il a été ordonné que dans l’acte cià côté, le nom Dordoigne sera subStitué à celui Derdoignes
2.° que leprénom dela dite Michelle Dordoigne sera écrit au féminin au lieu de l’Etre au masculin ainsi quil setrouve écrit dans le dit acte ci-acôté. Certifié par le maire dela Ville de nogent lerotrou, le siX Janvier mil huit cent treize.
Fauveau ]
Retranscription du jugement du 2 janvier 1813 inséré à la fin du registre comme annoncé ci-dessus. Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033 pages 404 à 406 du document numérisé).
«[En marge :
Jugement
Concernant
La Fille
Dordoigne.
--------------------]
Napoléon, Par le grace de Dieu et la Constitution de l’Empire, EmPereur des français, Roi d’Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin et médiateur de la Confédération Suisse, à tous Présent et avenir, Salut :
Le Tribunal de Première Instance de l’arrondiSsement Communal de Nogent le Rotrou, DéPartement d’Eure et Loir, à rendu le Jugement Suivant
Du 2 Janvier 1813.
audience Publique du Samedy deux Janvier mil huit cent treize, où étoient Present Messieurs Jean Dominique Legeste, Président ; Jacques Charles Giroust ; Emmanuel antoine René PincelouP, Juges ; Charles Jacques Roger Substitut de Monsieur le Procureur Impérial assistés de Jean françois Lamort Greffier
a l’ouverture de l’audience M. le Substitut de Monsieur le Procureur Impérial S’est levé et adit qu’il S’étoit Glissé quelqu’erreurs dans l’acte de Naissance de michelle Dordoigne, fille de françois Pierre Dordoigne, tireur d’Etain demeurant en cette ville rue des Tanneurs, Redigé Par l’officier Public de l’état civil de la Commune de Nogent le Rotrou ; le SePt février mil SePt cent quatre vingt treize, delivré Par le Maire de la dite Commune le vingt neuf Décembre mil huit cent dix, ence que Primo dans cet acte le nom ProPre de Son Père est écrit Derdoigne et le Prénom de la dite michelle Dordoigne est écrit Michel, tendis que le nom du Premier est Dordoigne et le Prénom de la dernière est Michelle.
que ladite michelle Dordoigne est Sur lePoint de Contracter Mariage devant Monsieur le Maire de cette Comm [ mot incomplet faute de place repris à la ligne] Commune, que celui-ci ne Peut celebrer ce Mariage Sans qu’au Préalable la rectification dudit acte ne Soit ordonnée
que le dit françois Pierre Dordoigne est hors [mot surchargé] d’état De Subvenir auX frais de cette Rectification, attendu l’indigence absolue dans laquelle il se trouve, ainsi qu’il resulte d’un Certificat delivré Par Monsieur le Maire de la Commune du dit Nogent, cejourdhui legalisé Par Monsieur l’auditeur au Conseil d’état Sous Préfet de l’arrondissement du dit Nogent et Enregistré au Bureau de ce lieu aussi cejourd’hui
Pourquoi requeroit d’office qu’il Plut au Tribunal ordonner la Rectification de l’acte de Naissance de la dite michelle Dordoigne, Par tout déPositaire des registres ou se trouve Porté le dit acte, enConséquence le mot Dordoigne Sera Substitué a celui Derdoigne Par tout ou Se trouve ce mot dans le dit acte, et que le mot Michelle Sera également Substitué a celui Michel
Que Pour Prouver les erreurs ci-dessus énoncées il Produit
1.° Cinq temoins qu’il requeroit qu’il Plut au Tribunal les entendre en leurs déclarations, qui Sont les dits témoins Pierre Dordoigne, tireur d’étain, Pierre françois Chanaye huissier audiencier de ce dit Tribunal, René Binet Etaminier, françois Vasseur Tombour [sic] de ville, marie françoise Louise Menou, Rentière et Jean René Nion, garde Magazin et ProPriétaire
Tous demeurant en cette Ville.
2.°l’acte de Naissance du dit françois Pierre Dordoigne redigé Par le Vicaire de la paroisse Saint Laurent de Nogent le Rotrou, le vingt Six SePtembre mil SePt cent Soixante SePt,
Le Tribunal faisant droit aurequisitoire du Substitut ordonne la lecture des actes Relatés Par lui, icelle faite Par le Greffier, ordonne que les temoins ProPosés Seront entendu en leur déclaration aPPel fait d’iceux Par l’huissier de Service lesquels Sont tous ComParus et ont Juré et affirmé de déposer en leur âme et Conscience Sur les faits dont il S’agit, aPrès quoi ils ont deposé Chacun SéParément Savoir, le dit Pierre Dordoigne être agé de Soixante dix ans, et ayeul Paternel de la dite michelle Dordoigne que la vraie maniére d’écrire le nom ProPre De leur famille est Par Dordoigne et non Derdoigne tel qu’il est écrit dans l’acte de Naissance de la dite Michelle Dordoigne
Le dit Binet être agé de quarante quatre ans n’être Parent ni allié des dits Dordoigne Père et fille, qu’il les connoît fort bien, que jamais leur nom de famille ne s’est écrit autrement que par le mot Dordoigne.
Le dit Vasseur, être agé de quarante huit ans, Connoitre parfaitement la dite michelle Dordoigne ainsi que Ses ayeuls Paternels que leur nom ProPre est Dordoigne que si le Père de la dite michelle Dordoigne a été nomméautrement cene Peut être que Pour l’effet de l’erreur.
La dite Menou être agée de quarante neuf ans être maraine et tante du coté maternel de la dite michelle Dordoigne que ce mot Dordoigne est la veritable manière d’écrire le nom a tous Ses ayeuls, que quand elle la tenue Sur les fonds BaPtismaux elle l’a Prénommée Michelle au lieu de Michel tel qu’il Se trouve porté dans Son acte de Naissance.
Et le dit Nion agé de Soixante Six ans, Connoitre Parfaitement Michelle Dordoigne que la véritable manière d’écrire Son nom de famille est Dordoigne
Les temoins entendus Monsieur le Substitut a requis de Nouveau la rectification dont il S’agit.
Le tribunal Vu ce qu’il resulte de l’enquête.= Vu l’acte de Naissance du dit françois Pierre Dordoigne de la Paroisse Saint Laurent de cette ville en date du vingt Six SePtembre mil SePt cent Soixante SePt.= attendu que toutes les fois qu’il S’est glissé des Erreurs dans les actes de l’etat civil toutes Personnes Sont autirisées a requerir au tribunal de l’arrondissement duquel Se trouve inscrits les dits actes, la rectification d’iceux.= attendu que de la déposi [fin de mot non lisible sur le document informatisé. Lire évidemment « déposition »] des dits temoins et de l’acte de Naissance du dit françois Pierre Dordoigne il est évident qu’ilya erreur dans l’acte de naissance de Sa fille.= attendu que d’aPrès l’article quatre vingt dix neuf du code NaPoléon, lorsque la rectification de ces actes aété demandée il doit être Statué.= Par ces motifs Jugeant enPremier ressort, ordone. Primo, que le mot Dordoigne dans l’acte de Naissance de Michelle Dordoigne, de la ville du dit Nogent en date du SePt fevrier mil SePt quatre vingt treize, Sera Substitué a celui Derdoigne 2.° que le Prenom de la dite michelle Dordoigne Sera écrit au feminin au lieu de l’être écrit au Masculin ainsi quil Se touve écrit dans Son acte de Naissance.
que ces Rectifications Seront faites à la diligence du Minitère Public, qu’elles le Seront par tous dépositaires des registres ouSe trouve porté l’acte rectifié par la mention en marge icelui du PréSent Jugement et par latranscriPtion duPrésent Jugement enfin des dits Registres Conformément à l’article cent un du code Précité. fait et Prononcé Par les Juges Sus établis les Jour et an.
Mandons et ordonnons a tous huissier Sur ce requis de mettre le Présent Jugement à éxécution à Nos Procureurs Généraux à Nos Procureurs Près les Tribunaux de Première instances d’y tenir la main à tous Commandans et officiers de la force publique dePrêter main forte lorsqu’ils en Seront légalement requis
En foi de quoi la minute du dit Jugement est Signée par Président du tribunal et par le Greffier.= Pour expédition Conforme. Cerequeront M.le Procureur Impérial. Signé Lamort
En marge est écrit : Enregistré à Nogent le
Rotrou, le 6 Janvier mil huit cent treize f.°189
Caze a Droite Gratin. Signé Boissy
Certifié Véritable Par le maire de la Ville de nogent le Rotrou, le SiX Janvier mil huit cent treize. Fauveau »
[1] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.
[2] En marge est noté une décision de justice de 1813 visant à faire rectifiée l’orthographe fautive de l’acte.
[3] Le témoin serait-elle la mère elle-même ? En fait il s’agit de la tante maternelle de l’enfant ce que nous apprend le jugement en rectification du patronyme et du prénom de cette dernière, en date du 2 janvier 1813 (voir ci-dessous).
- 7 février 1793 : naissance de Jean René Courgibet.
Le jeudi 7 février 1793, Jean Courgibet, tireur d’étin[1] venait déclarer la naissance de son fils Jean René. Son épouse en légitime mariage, Marie Normand, avait accouché le matin à deux heures en son domicile de la rue aux Corps[2].
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«Vingtunieme
[En marge en haut :
de
Jean
rené
courgibet ]
Aujourd’hui SePtieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize l’an deuxieme de la rePubliQue française a Quatre heures de relevé par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Jean Courgibet tireur d’etin demeurant en cette commune rüe aux corPs aSsisté du Citoÿen René [ à chaque fois le prénom du citoyen Gasselin est surchargé par-dessus : Louis] gaslin fils meunier agé de vingt un ans et de la Citoÿenne marie dubuard tiSserante agé de vingt neuf ans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie normand Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui a deux heures du matin en son domicile d’un enfant mâle auQuel il a donné lePrenom de jean rené d’après cette declaration Que le Citoÿen René gaslin fils et la citoÿenne marie dubuard ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé le Present acte Que René gaslin aSigné avec moi, jean courgibet et marie dubuard ayant declaré ne le Scavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus.
René Gasselin Pre LeQuette. »
[1] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.
[2] Actuelle rue Bretonnerie.
- 8 février 1793 : naissance de Pierre Michel, enfant naturel de père connu.
Le vendredi 8 février 1793, Louis Golard, étaminier, venait déclarer la naissance du fils naturel de Jeanne Garnier sa belle-sœur dont elle avait accouché la veille à dix heures du soir. Le père était connu et nommé, un fabriquant[1], ancien officier municipal, chez lequel la mère devait être employée comme domestique[2] mais il ne reconnaissait pas l’enfant.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge-gauche partie haute du feuillet 21 verso :
Pierre
michel]
Aujourd’hui huitieme jour de fevrier mil SePt cent Quatre vingt treize deuxieme De la rePubliQue française a trois heurs de relevé Par devant moi Pierre leQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Commune denogent lerotrou dePartement d’eure et Loir Louis golard etaminier domicilié en cette commune rüe Saint Lazare aSsisté de Pierre duterte Postillon agé detrente Six ans et de marie Louise michel lalouette agé de vingt Quatre ans tous deux demeurans en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que jeanne garnier orPheline fille# [pas de rajout] agé de vingt un an domestiQue demeurant en cette commune est accouché Le jour d’hier dix heures du Soir en lamaison de Lui [mot surchargé] Louis golard Son beau frere d’un enfant male dont le Père illegitime Se nomme etienne Bacle fabriQuant et ancien officier municiPal Demeurant en cette Commune rüe Saint Lazare auQuel
Vingt deuxieme
Il a donné le Prènom de Pierre michel d’aPrès cette declaration Que le Citoÿen pierre duterte et la Citoyenne marie Louise michel lalouette ont certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai Redigé le Present acte Que Pierre duterte et marie Louise michelle Lalouette ont Signé avec moi Louis Golard ayant declaré ne le Scavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et anci deSsus.
Pierre duterte marie Lalouette
P.re LeQuette»
[1] C’est-à-dire un fabriquant d’étamines qui faisait travailler quelques compagnons et dont il écoulait la production, en général auprès d’un négociant en étamines.
[2] Mais il n’y a aucune certitude, je déduis cette affirmation du fait que la mère accouchait dans un logis situé dans la même rue que le père plus que supposé.
- 9 février 1793 : naissance de Françoise Apoline Chartrain.
Le samedi 9 février 1793, Pierre Chartrain, journalier habitant rue Saint Lazare à Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de sa fille Françoise Apoline Chartrain. Son épouse en légitime mariage, Jeanne Gohon, avait accouchée en son domicile la veille à huit heures du soir.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au milieu du feuillet 22 :
f.ce
aPoline
Chartrain]
Aujourd’hui neuvieme Jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize l’an deuxieme de la rePubliQue française a dix heures du matin# [rajout à la fin de l’acte : # par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre [le mot « part » est manquant]] S’est Presenté en la Salle de la maison Commune denogent Lerotrou dePartement d’eure et loir Pierre chartrain journalier demeurant en cette commune rüe de Saint Lazare aSsisté de Pierre Couturier marchand chausonnier agé de CinQuante huit ans et de charlotte françoise Cabaret fabriQuante[1] agé de vingt CinQ ans tous deux domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que Jeanne Gohon Son ePouse en Legitime mariage est accouchée hier a huit heures du Soir en son domicile d’un enfant femelle a la Quelle il a donné le prenom de françoise apoline d’après cette declaration Que le citoÿen Pierre Couturier et la citoÿenne francoise charlotte cabaret ont certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé lePresent acte Que les temoins Susdits ont Signés avec moi excepté Pierre chartrin Qui a declaré ne le Scavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus.
Couturier cabaret Pre LeQuette.»
[1] Il s’agissait en fait d’un maître étaminier, ici en l’occurrence une « maîtresse étaminière », qui était à la tête de plusieurs métiers, peut-être achetait-il la production de plusieurs maîtres étaminiers. Il revendait en général aux négociants. La nommée Charlotte Françoise Cabaret était devenue « maîtresse » à un âge relativement bas, seulement 25 ans.
- 9 février 1793 : naissance de Mélanie Poline Renoust.
Le samedi 9 février 1793, Philippe Renoust, fabriquant[1] demeurant rue Saint-Hilaire à Nogent-le-Rotrou, venait déclarer la naissance de sa fille Mélanie Poline. Son épouse en légitime mariage, Jeanne Courtoinon, avait accouché le matin même en son domicile.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au bas du feuillet 22 verso :
melanie
Poline
Renoust]
Aujourd’hui neuvieme jour de fevrier mil SePt cent Quatre vingt. treize L’an deuxieme de la rePubliQue française a trois heures de relevé Par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part. S’est Presenté en la Salle de la maison Commune
VingttroiSième
Denogent. lerotrou desPartement d’eure et loir PhiliPPe renoust fabriQuant domiciliés en cette commune rüe et paroiSse de Saint hilaire aSsisté de marie Louise mélanie femme julien domicilié en la Commune de masle departement del’orne agé de trente Sept ans et jean BaPtise moullïn marchand agé de trente trois ans domiciliés en cette commune leQuel a declaré a moi Pierre leQuette Que marie jeanne Courtoinon Son ePouse en Legitime mariage est accouchée aujourd’hui a dix heures et demi du matin dans Son domicile d’un enfant femelle àlaQuelle il a donnéle prenom de melanie# [rajout en fin de l’acte : #Poline] d’après cette declaration Que le Citoïen Jean BaPtise moullin et la citoÿenne marie Louise melanie femme jullien ont certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé le Present acte Que PhiliPPe renoust et les deux temoins Susdits ont Signés avec moi fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus.[ sic : bis de la formule final ]
Marie Louise melanie femme julien Pre LeQuette.
Moullin PhiliPPe Renoust»
[1] Il s’agissait en fait d’un maître étaminier qui était à la tête de plusieurs métiers, peut-être achetait-il la production de plusieurs maîtres étaminiers. Il revendait en général aux négociants.
- 9 février 1793 : naissance de Louise Françoise Blondeau.
- Le samedi 9 février 1793, Pierre Blondeau, demeurant au moulin de Pseau, venait déclarer la naissance de sa fille Louise Françoise. Son épouse en légitime mariage, Louise Françoise Omond, avait accouché le matin même en son domicile.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au bas du feuillet 23 verso :
LouiSe
françoise
Blondeau]
Aujourd’hui Neuvieme jour de fevrier mil SePt cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la rePubliQue française a quatre heures de relevé par devant moi pierre leQuette denommé et qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison Communede nogent lerotrou dePartement d’eure et loir LeCitoÿen Pierre Blondeau foulon demeurant au moulin dePseau en cette communauté ParoiSse Saint Laurent aSsisté du Citoÿen Louis noel galais aPPreteur agé de quarente un ans et de la Citoÿenne marie gaslin agé detrente SePt ans tous deux domiciliés en cette municiPalité leQuela declaré a moi Pierre leQuette Que Louise # [ rajout en fin de déclaration : #françoise ce renvoi Bon ] Omond Son ePouse en Legitime mariage est accouchée aujourd’hui a onze heures du matin en son domicile d’un enfant femelle àlaQuelle il a donné le prenom de louise françoise [la main qui écrivit les prénoms comme celle du renvoi ci-dessus semble différente] d’aPrès cette declaration Que le Citoÿen Louis noel galais et la Citoÿenne marie gaslin ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé le present acte Que Pierre Blondeau et les temoins Susdits ont Signé avec moi fait en la maison Commune denogent lerotrou les jour mois et an ci-deS.
Marie gaSSelins Pierre blondeau Pre LeQuette.
L. N. Gallet»
- 12 février 1793 : naissance de Jean René Antoine Brulard.
Le mardi 12 février 1793, René Brulard, boulanger à Nogent, venait déclarer la naissance de son fils Jean René Antoine. Son épouse en légitime mariage, Louise Morisse[1], ayant accouché en son domicile le matin même.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«vingt quatrième
[En marge en haut du feuillet :
jean
Réné
antoine
Brulard]
Aujourd’hui Douzieme jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la RéPubliQue francaise onze heure du matin Par devant moi pierre LeQuette denommé et Qualifié comme de L’autre Part. S’est Presenté en la Salle de la maison Commune de nogent Lerotrou dePartement D’eure et loir rené Brulard Boulanger demeurant en cette commune aSsisté de jean tollet Etaminier agé devingt deux ans et de toinette Brulard filleuse agé devingt Six ans tous deux domiciliés en cette municiPalité, leQuel a declaré a moi Pierre LeQuette Que# [un nom rayé non déchiffré et rajout en fin de l’acte : #Louise MoriSse.] Son ePouse en legitime mariage est accouchée au jourd’hui a CinQ heures du matin en Son domicile d’un enfant mâle Qu’il m’aPresenté et Au Quel il a donné leprenom jean René antoine d’après cette declaration Que le Citoyen Jean tollet et la Citoyenne toinette Brulard ont certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Que René Brulard père et jean tollet ont Signé avec moi toinette Brulard aÿant declarée ne le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci-dessus. aPProuvé un mot raÿé nul et un renvoÿe Bon.
renebrulard jean tollet Pre LeQuette.»
[1] Ou plutôt Morice si l’on en croit l’acte de mariage enregistré en la paroisse Saint Laurent le 9 septembre 1783 entre Réné Nicolas Brulart et Louise Morice.
- 14 février 1793 : naissance de Alexandre Vincent Jacques Viandier.
Le jeudi 14 février 1793, Alexandre Viandier, fabriquant[1], venait déclarer la naissance de son fil Alexandre Vincent Jacques. Son épouse en légitime mariage, Marie George Gouin, avait accouché le matin même en son domicile de la rue Saint-Hilaire.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au milieu du feuillet 24 verso :
alexandre
Vincent
jacque
Viandier]
Aujourd’hui Quatorzieme jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize L’an deuxieme de la réPubliQue francaise a Quatre heures de rèlevé Par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle [mot tâché] de la maison[mot tâché] Commune de nogent Lerotrou dePartement d’eure et loir alexandre viandier fabriQuant domicilié en cette commune rüe et ParoiSse de Saint hilaire aSsisté de jacQue frét tireur d’etin[2] agé deQuarente trois ans et de rosalie viandier vivant de Son revenu agé de Quarente deux ans tous deux domiciliés en cette municiPalité LeQuel a declaré a moi Pierre LeQuette Que marie george Gouin Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui a neuf heures
VingtCinquieme
du matin en son Domicile d’un enfant mâle Qu’il m’a Presenté et auQuel il a donné leprenom alexandre vincent jacQue d’après cette declaration Que le Citoÿen JacQue fré et la Citoÿenne rosalie viandier ont Certifié conforme àla verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai redigé le Present acte Qu’alexandre viandier père et les temoins Susdits ont Signé avec moi fait en la maison Commune de nogent lerotrou Les jour mois et an ci deSsus. Rosalievian
dier
fret viandier Pre LeQuette.»
[1] Il s’agissait en fait d’un maître étaminier qui était à la tête de plusieurs métiers, peut-être achetait-il la production de plusieurs maîtres étaminiers. Il revendait en général aux négociants.
[2] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.
- 15 février 1793 : naissance de Louise Adélaïde Gaudet.
Le vendredi 15 février 1793, Louis Gaudé (ou Gaudet comme le patronyme est orthographié dans la marge), journalier demeurant rue Saint Hilaire, venait déclarer la naissance de sa fille Louis Adélaïde. Son épouse en légitime mariage, Nicole Parent, avait accouché en son domicile la veille à deux heures de relevé (de l’après-midi).
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au milieu du feuillet 25 recto :
Louise
adelaide
gaudet]
Aujourd’hui Quinzieme jour de fevrier mil SePt Cent Quatre vingt treize l’an deuxieme de la réPubliQue francaise a dix heures du matin Par devant moi pierre leQuette denommé et Qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en la Salle de la maison commune de nogent Le rotrou dePartement d’eure et loir Louis Gaudé journalier domicilié en cette commune rüe Saint hilaire aSsisté de denis julien ambroise dallier meunier agé devingt Quatre ans et de rosalie adelaide thibaut agée de vingt un ans tous deux demeurant en cette commune LeQuel a declaré a moi Pierre LeQuette Que nicole Parent Son ePouse en legitime mariage est accouchée hier a deux heures de relevé en son domicile d’un enfant femelle Qu’il m’a Presenté et àlaQuelle il a donné Le prenom Louise adelaide d’après cette declaration Que le Citoÿen denis Julien ambroise dallier et la Citoÿenne rosalie adelaide thibaut ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation Qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai redigé Le Present acte Que Les temoins Susdits ont Signé avec moi Louis Gaudé Père aÿant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune denogent le rotrou Les jour mois et an ci deSsus.
Demis Jullien ambroise Dallier
roSe adeLaide thibault Pre LeQuette.»
- 15 février 1793 : naissance de Louise Demasle.
Le vendredi 15 février 1793 à six heures du soir, la sage-femme madeleine Algain, femme Galais, venait déclarer la naissance en son domicile de Louise Demasle. Le père, Jean-Louis Demasle, étaminier étant absent pour affaire, sa femme en légitime mariage, Jeanne Marie Gout, avait accouchée chez ladite sage-femme la veille à cinq heures du soir. La déclaration de naissance avait sans-doute été retardée d’une journée en l’attente du père prodige !
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge au bas du feuillet 25 verso :
Louise
Demasle]
Aujourd’hui quinzieme jour defèvrier mil SePt Cent quatre vingt treize L’an deuxieme dela rePublique françoise a Six heures du Soir par devant moi pierre Lequette denommé et qualifié comme
Vingt Sixiéme
de L’autre part S’est Presentée en la Salle dela maison commune de nogent Le rotrou dePartement d’eure et Loir madelaine algain femme Galais Sage femme aSsisté Demeurant en cette commune aSsisté de Louis janvier tireur d’etin[1] [passage surchargé et taché[2]] agé de quarente cinqans et Louise Pelletier [mot non déchiffré] ePouse agé detrente deux ans tous deux domiciliés en cette commune laquelle adeclaré a moi Pierre Lequette que jeanne marie gout ePouse en legitime mariage [mot non déchiffré] jean Louis demasle etaminier demeurant en cette commune rüe de rone absent Pour affaire est accouchée le jour d’hier a Cinqheures de relevé d’un enfant femelle qu’elle m’a Présente et alaquelle elle a donné Le Prenom de Louise d’après cette declaration que Le Citoÿen Louis janvier et lacitoÿenne Louise Pelletier ont Certifiés conforme ala verité et la rePresentation qui m’a été faite de l’enfant denomme j’ai redigé LePresent acte que j,ai Signé madelaine algain femme Galais dèclarante et Les temoins Susdits denommés aỷant declaré ne Le Sçavoir fait en la maison Commune de nogent Lerotrou Les jour mois et an ci-dessus. aPProuvé Pre LeQuette.
un mot rayé nul »
[1] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.
- Le 19 février 1793 : naissance de Jeanne Charlotte Dubuard.
Le mardi 19 février 1793, Louis Dubuard, boucher demeurant rue des tanneurs, venait déclarer la naissance de sa fille Jeanne Charlotte. Son épouse, Jeanne Girard, avait accouché la veille au soir à onze heures en son domicile.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge en haut du feuillet 26 verso :
Jeanne
Charlotte
Dubuard]
Aujourd’hui dixneuvieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize deuxieme dela réPublique française a trois heures derelevé Par devant moi Pierre Lequette denommé et qualifié comme comme [sic] deL’autre Part S’est Presenté en La Salle dela maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Louis dubuard marchand Boucher demeurant en cette commune rüe des taneurs aSsisté de charle chartrin Boulanger agé de vingt huit ans et de Jeanne Cabaret agé de vingt cinq ans tous deux demeurant encette commune Lequel a declaré a moi Pierre Lequette que Jeanne girard Son ePouse en legitime mariage est accouchéele jour d’hier a onze heures du Soir en son domicile d’un enfant femelle qu’il m’a Presenté et a laquelle il a donné le Prenom jeanne charlotte d’après cette declaration que Le citoyen charle chartrin et Jeanne Cabaret ont certifié conforme a la verité et la rePresentation qui m’a été faite de L’enfant denommé j’ai redigé le Present acte que J’ai Signé Louis dubuard Père et les temoins Susdits denommés aÿant declaré nele Sçavoir fait enla maison commune denogent Lerotrou Les Jour mois et an Susdits Pre LeQuette »
- 20 février 1793 : naissance de Anne Françoise Gallerand.
Le mercredi 20 février 1793, Nicolas Gallerand, tireur d’étin demeurant rue Saint-Hilaire, venait déclarer la naissance de sa fille Anne Françoise. Son épouse, , avait accouché le matin même à onze heure.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«vingtSePtième
[En marge en haut du feuillet :
anne
francoise
Gallerand]
Aujourd’hui vingtieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize deuxieme dela réPublique française a Six heures derelevé Pardevant moi Pierre Lequette denommé et qualifié comme deL’autre Part S’est [verbe taché] Presenté en La Salle dela maison commune de nogent Lerotrou dePartement d’eure et loir nicolas gallerand tireur detin[1] demeurant en cette commune rüe Saint hilaire aSsisté de Sebastien LePinette journalier agé de quarente quatre ans, et d’anne gaslin veuve Briere fileuse agé de quarente deux ans tous deux demeurant encette commune Lequel a declaré a moi Pierre Lequette que françoise gaSselin Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui a onze heures du matin en son domicile d’un enfant femelle qu’il m’a Presenté et ala quelle il a donné lePrenom anne françoise d’après cette declaration que Le citoÿen Sebastien LePinette et lacitoÿenne anne gaSselin ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation qui m’a été faite del’enfant denommé j’ai redigé lePresent acte que J’ai Signé nicolas gallerand Père et les temoins Susdits ayant declaré neleSçavoir
fait enla maison commune denog- Pre LeQuette.
ent Lerotrou Les Jour mois et an ci dessus»
[1] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.
- Le 21 février 1793 : naissance de Françoise Frenelle.
Le jeudi 21 février1793, Michel Frenelle, étaminier demeurant rue de la Bretonnerie, venait déclarer la naissance de sa fille Françoise. Son épouse, Marie Françoise Jouvet (nommé Jumeau par erreur en 1793, voir la fin de la retranscription de l’acte) avait accouchée en son domicile la veille à huit heures du soir.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
[En marge en haut du feuillet 27 verso :
francoise
frenelle]
Aujourd’hui vingt unieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize L’an deuxieme dela réPublique française a Cinqheures derelevé Par devant moi Pierre Lequette denommé et qualifié comme de L’autre Part S’est[fin de verbe rayé] Present [« é », fin de mot non lisible sur le document en ligne] en La Salle dela maison commune denogent Lerotrou dePartement d’eure et loir michel frenelle Etaminier demeurant en cette commune rüe dela Bretonnerie aSsisté de madelaine algrin fe᷈me galais Sage femme agé de quarente cinq ans demeurant encette commune et francoise Launai Bordagere agè detrente ans demeurant CamPagne Saint hilaire en cette commune Lequel a declaré a moi Pierre Lequette que marie françoise jumeau[1] Son ePouse en legitime mariage est accouché hier a huit heures du Soir en son domicile d’un enfant femelle qu’il m’a Presenté et à la quelle il a donné le Prenom françoise d’aPrès cette declaration que Les Citoÿennes madelaine algrin femme galais et françoise Launai ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation qui m’a été faite deL’enfant denommé j,ai redigé LePresent acte que J,ai
vingthuitième
Signé michel frenelle Père et Les deux temoins ci-dessus denommé ayant declaré ne Le Sçavoir fait enla maison Commune denogent Lerotrou Les Jour mois et an ci-dessus aPProuvé un mot rayé nul
Pre LeQuette.
[En marge du feuillet 27 verso :
par Jugement du tribunalcivil de 1.ere Instance de nogent le Rotrou, endate duquatre Juillet mil huit cent dix huit, enregistré le Sept, transcrit Sur leregistre de l’état civil, de mil huit cent dix huit, à la date du neuf Juillet, il a été ordonné que dans l’acte ci-a côté que le nom Jouvet Sera Substitué àcelui Jumeau, en Sorte qu’aulieu de lire que françoise frenelle est fille demichel frenelle et de mariefrançoise Jumeau, on lira qu’elle l’est de michel frenelle et de mariefrançoise Jouvet.
Certifié par nous maire delaville de nogent le rotrou
fergon]»
[1] En fait Marie Françoise Jouvet comme le précise la copie du jugement du tribunal civil de Nogent en date du 4 juillet 1818, accolé à cet acte.
- Le 22 février 1793 : naissance de Jean Auguste enfant naturel de père inconnu.
Le vendredi 22 février 1793, la sage-femme nogentaise Madeleine Algrin, femme Galais, venait déclarer la naissance d’un enfant de père inconnu qu’elle nommait Jean Auguste. La mère Anne Garnier, fille âgée de 24 ans et venant de Montmirail, avait accouchée chez ladite sage-femme la veille à trois heures de l’après-midi.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
« [En marge au milieu du feuillet 28 recto :
Jean
auguste]
Aujourd’hui vingt deuxieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize l’an deuxieme de la réPublique française a neufheures du matin Par devant moi Pierre Lequette denommé et qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en La Salle de la maison commune denogent le rotrou dePartement d’eure et loir madelaine algrin femme galais Sage femme aSsistée dejean Preleu aPPreteur d’etamine agé devingt trois ans et de madelaine galais BlanchiSseuse agè devingt un ans tous deux demeurant encette commune Laquelle a declaré a moi pierre Lequette qu’anne Garnier fille[1] agé devingt quatre ans de la communauté de montmirales district de mondoublo[2] est accouchée hier a troisheures de Relevé dans le domicile d’elle Sage femme d’un enfant mâle qu’elle m’a Presenté dont Lepere est inconnu auquel elle a donné le Prenom jean auguste d’aPrès cette declaration que Le Citoÿen jean preleu et la Citoÿenne madelaine galais ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation qui m’a été faite de l’enfant denommé j,ai redigé lePresent acte que J,ai Signé La declarante et Les deux temoins Susdits denommés aÿant declaré ne Le Sçavoir fait en la maison Commune denogent lerotrou Les Jour mois et anci deSsus. Pre LeQuette. »
[1] Jeune fille ou jeune femme non mariée mais ne dépendant plus de sa famille, en général une femme non mariée exerçant une « profession » est donc indépendante matériellement.
[2] Ici il y a probablement une erreur, il doit s’agir de Montmirail dans le département de la Sarthe et rattaché au district de La Ferté-Bernard et non dans celui de Mondoubleau dans le département du Loir-et-Cher.
- Le 23 février 1793 : naissance de Auguste Guy.
Le samedi 23 février 1793, Jean Guy, marchand rue Gloriette[1], venait déclarer la naissance de son fils Auguste. Son épouse, Marie Gauthier, avait accouchée à son domicile le matin même à sept heures.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
« [En marge au milieu du feuillet 28 verso :
Auguste
Gui]
Aujourd’hui vingt troisieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize L’an deuxieme de la réPublique française à trois heures de relevé Par devant moi Pierre. Lequette denommé et qualifié comme de l’autre Part S’est Presenté en La Salle dela maison commune de nogent Lerotrou dePartement d’eure et loir jean Guy marchand demeurant rüe gloriette en cette commune aSsisté de Loüis Guÿtailleur agè devingt SePt ans demeurant en la Commune de Belesme dePartement de L’orne et de marie jeanne Gauthier femme moulin fabriq-
vingt neuvième
uant agè d’environvingt. huit ans domicilié en cette commune Lequel a declaré à moi pierre Lequette que marie Gauthier Son ePouse en legitime mariage est accouchée ce jourd’hui a SePt heures du matin en son domicile d’un enfant mâle qu’il m’a Presenté et auquel il a donné Le Prenom auguste … d’aPrès cette declaration que Le Citoÿen Louis Guÿ et la Citoÿenne marie jeanne Gauthier femme moulin ont Certifié conforme àla verité et la rePresentation qui m’a été faite de L’enfant denommé j,ai redigé lePresent acte que jean Guÿ Père et les temoins ci-dessus ont Signé avec moi
fait en la maison commune denogentlerotrou Les Jour mois et ancideSsus.
Marijanne jautiefammoulin
Louis guy jean Guj Pre LeQuette. »
[1] Actuelle rue de Sully.
- Le 24 février 1793 : naissance de Louise Françoise Surcin
Le dimanche 24 février 1793, Jean Louis Surcin, maréchal-ferrant habitant rue de la chaussée à Nogent, venait déclarer la naissance de sa fille Louise Françoise. Son épouse, Jeanne Guihery, avait accouché en son domicile le matin à cinq heures.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
« [En marge en bas du feuillet 29 recto :
Louise
françoise
Surçin]
Aujourd’hui vingt quatrieme jour de fevrier mil SePt cent quatre vingt treize L’an deuxieme dela réPublique francaise à onze heures du matin Pardevant moi Pierre. Lequette denômé et qualifié comme deL’autre Part. S’est. Presenté en la Salle dela maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir jean Louis Surcin marechal demeurant en cette commune rüe de la chauSsée[1] aSsisté de francois Pinot domest [ « domestique », fin de mot non lisible sur le document en ligne] ue agè detrente quatre ans demeurant en cet [« cette »] Commune et de francoise Surcin domestique agé devingt Cinqans demeurant en la commun [fin de mot non lisible sur le document en ligne] de masle dePartement de L’orne Lequel adeclaré à moi pierre Lequette quejeanne Guiherÿ Son ePouse en Legitime mariage est. accouché aujourd’hui a Cinqheures du matin en son domicile d’un enfant femelle qu’il m’a Presenté et alaquelle il a donné le Prenom Louise francoise d’aPrès cette declaration que francois Pinot. et francoise Surcin ont Certifié conforme à la verité et. la rePresentation qui m’a été faite de L’enfant. denommé, j,ai redigé LePresent acte que j,ai Signé jean Louis Surcin Père et Les temoins ci deSsus denommés ayant declaré ne leSçavoir fait en la maison commune de nogentLerotrou Les Jour mois et an cideSsus.
Pre LeQuette. »
[1] Actuelle rue Giroust.
- Le 24 février 1793 : naissance de Louis Julien enfant naturel de père inconnu.
Le dimanche 24 février 1793, Michel Antoine René Verdier, chirurgien à Nogent, venait déclarer la naissance d’un enfant naturel dont le père était inconnu et qu’il prénommait Louis Julien. La mère de l’enfant, Victoire Elisabeth Filastre fille majeure demeurant rue Saint hilaire, avait accouché en son domicile à deux heures du matin, on peut penser que l’accouchement avait nécessité l’intervention d’un chirurgien et non la simple présence d’une sage-femme.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge en bas du feuillet 29 verso :
Louis
julien]
Aujourd’hui vingt quatrieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize L’an deuxieme dela réPublique française à Six heures du Soir
trentième
pardevant moi Pierre. Lequette denommé et qualifié comme del’autre Part S’est. Presenté en la Salle de la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir Le Citoÿen michel antoine René verdier chirurgien domicilié en cette commune aSsisté de jean dubuard tireur d’etin[1] agè dequarente ans et de Louise Lefvre[2] fileuse agé dequarente deuxans tous deux demeurant en cette commune Lequel ȧ declaré à moi pierre Lequette que victoire elisabeth filastre fille mȧjeure demeurant en cette commune rüe et ParoiSse Saint hilaire est accouché cejourd’hui a deux heures dumatin en son domicile d’un enfant. mâle qu’il m’a Presenté et dont le Père est inconnu, auquel il a donné le Prenom Louis juliend’aPrès cette declaration que jean dubuard et Louise Lefvre ont Certifié conforme ala verité et la rePresentation qui m’a été faite de L’enfant. denommé, j,ai redigé LePresent acte que michel antoine René verdier a Signé avec moi Les temoins Susdits denommés ayant declaré ne le Sçavoir fait en la maison Commune denogentlerotrou. Les Jour mois et an CideSsus.
verdier Pre LeQuette. »
- Le 26 février 1793 : naissance de Louis Cecer[1] Pellerin.
Le mardi 26 février 1793, Charles Pellerin venait déclarer la naissance de son fils Louis Cicey (ou Ciceu). Son épouse,Margueritte Lacroix, avait accouché la veille à neuf heures du soir.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge en bas du feuillet 30 verso :
Louis
Cecer [lecture peu assurée]
Pellerin]
Aujourd’hui vingt Sixieme jour de fevrier mil SePt Cent quatre vingt treize l’an deuxieme dela réPublique française à onze heures du matin Par devant moi Pierre. Lequette denommé et qualifié comme del’autre Part S’est. Presenté en la Salle de la maison commune de nogent lerotrou dePartement d’eure et loir charle Pellerin etaminier demeurant en cette commune rüe Saint Laurent aSsisté du Citoÿen Louis charle ferré fabriquant[2] et membre duconseil general decette commune et dela citoÿenne Louise Luce Glond femme hugot fabriquant Le Premier agè dequarente SePt ans et laSeconde agé de trente quatre ans tous deux demeurant encette communauté Lequela declaré a moi pierre Lequette que margueritte Lacroix Son ePouse en legitime mariage est. accouché hier a neufheures du Soir d’un enfant mâle qu’il m’a Presenté et auquel il a donné le Prenom d’aPrè Louis cycei.. [ou Cycer, lecture peu assurée[3]] d’aPrès Cette declaration que Le citoÿen Louis charle ferré. et La Citoÿenne Louise Luce glond ont Certifié conforme àla verité et la rePresentation qui m’a été faite de
L’enfant denommé, j,ai redigé Trenteunième
LePresent acte que Les temoins Susnommés ont Signé avec moi charle Pellerin Père aÿant declaré ne le Scavoir. fait en la maison commune de nogentLerotrou. Les Jour mois et an ci deSsus. aPProuvé un mot rayé nul.
Louis Luce glon LC ferré Pre LeQuette. »
[1] La lecture du second prénom reste problématique. Pour le titre de cette notice j’ai opté pour les prénoms attribués dans le tableau alphabétique récapitulatif situé en tête du registre dépouillé [en page 12 du document en ligne] soit : Cecer ? Ne serait-ce pas le prénom « césaire » mal compris par l’officier d’état civil ?
[2] Il s’agissait en fait d’un maître étaminier qui était à la tête de plusieurs métiers, peut-être achetait-il la production de plusieurs maîtres étaminiers. Il revendait en général aux négociants.
- Le 27 février 1793 : naissance de Marie Honorine Dordoigne.
Le mercredi 27 février 1793, Françoise Haie, femme de François Voisin, venait déclarer la naissance de Marie Honorine Dordoigne, le père Marin Dordoigne, tireur d’étin demeurant rue des Tanneurs étant malades et «[… ]detenu au lit […]». L’épouse de ce dernier, Madelaine Mielas, avait accouché le matin même à deux heures du matin au domicile conjugal.
Le registre est conservé aux archives municipales de Nogent-le-Rotrou (côte 1 E 1), mais pour cause de confinement je le transcris en ligne depuis les archives départementales d’Eure-et-Loir (côte 3 E 280/033).
«[En marge en bas du feuillet 31 verso :
marie
hono.e
Dordoigne]
Aujourd’hui vingt. SePtieme jour de fevrier mil SePt. Cent quatre vingt treize L’an deuxieme dela rePublique française à dix heures du matinPar devant moi Pierre. Lequette denommé et qualifié comme de L’autre Part S’est. Presenté en la Salle dela maison commune de nogent Lerotrou dePartement d’eure et loir françoise haie femme de francois voisin journaliere aSsisté de francois Pierre dordoig [fin du nom surchargé, lire « Dordoigne »] tireur d’etin[1] agé de vingt Six ans et de madelaine algrin femme galais Sage femme agé de quarente Cinq ans tous deux demeurant encette commune Laquelle a declaré a moi pierre Lequette que madelaine mielas ePouse en Legitime mariage avec marin Dordoigne tireur d’etin demeurant rue des taneurs detenu au lit Par maladie est accouchée aujourd’hui a deux heures du matin dans Son domicile d’un enfant femelle qu’elle m’a Presenté et àlaquelle elle a donné Le Prenom marie honorine d’aPrès Cette declaration que LeCitoÿen fran [fin du prénom caché sur le document en ligne, lire « François »]pierre derdoigne et La Citoÿenne madelaine algrin femme Galais ont Certifié conforme a la verité et la rePresentation qui m’a été faite de L’enfant denommé. j,ai redigé LePresent acte que francois pierre derdoigne aSigné avec moi francoise haie et madelaine algrin femme gallais ayant declaré ne le Sçavoir. fait en la maison commune de nogentlerotrou. Les Jour mois et an ci deSsus. aPProuvé un mot rayé nul.
francois pierre derdoigne Pre LeQuette. »
[1] Ou cardeur d’étin ou d’étaim, c’est-à-dire d’étamines, donc un ouvrier préparant la laine destinée à fournir l’industrie de fabrication des étamines, principale activité « industrielle » de Nogent-le-Rotrou.